Ce jeudi 28 avril à 19 H00, la bibliothèque de Limoges a présenté une conférence intitulée « La réforme du code minier français;implications pour notre région ».
Deux universitaires, Alexandra Courtin-Nomade et Hubert Bril, professeurs en géologie, ont proposé ce thème à la BFM.
La durée de leur exposé magistral était prévu…jusqu’à la fermeture de la bibliothèque, le temps d’échange avec la salle étant apparu comme accessoire, voire mal venu…
Ce jeudi 28 avril à 19 H00, la bibliothèque de Limoges a présenté une conférence intitulée « La réforme du code minier français;implications pour notre région ».
Deux universitaires, Alexandra Courtin-Nomade et Hubert Bril, professeurs en géologie, ont proposé ce thème à la BFM.
La durée de leur exposé magistral était prévu…jusqu’à la fermeture de la bibliothèque, le temps d’échange avec la salle étant apparu comme accessoire, voire mal venu.
Un intitulé de conférence mensonger
Alexandra Courtin-Nomade s’est chargée de la description géologique du sous-sol du massif central. Quant à Hubert Bril, il a axé son exposé sur les stratégies politiques et financières de l’industrie minière et l’explication, en termes choisis, de l’exploitation minière et de ses conséquences.
Mais de code minier : point…
Et pour cause : le domaine de prédilection de ces deux universitaires étant la géologie et non le droit !
Livre blanc ou code minier ?
Sous couvert de rigueur scientifique, sous entendue neutre et indépendante de toute pression politique, le conférencier a décrit au public le monde merveilleux et passionnant de la mine.
Hubert Bril, ancien du BRGM, a d’ailleurs confessé sa participation au comité de rédaction du « Livre Blanc », destiné au grand public pour l’éclairer sur les nouvelles mines « responsables » imaginées par l’industrie minière et réduire la résistance des populations, qui ne veulent pas des pollutions engendrées par l’exploitation minière.
Cet universitaire a-t-il délibérément entretenu une confusion entre Code minier et Livre blanc ?
Macron blanchit le code minier !
Pour mémoire, Les Amis de la Terre n’ont pas voulu participer à la rédaction du Livre blanc et que France Nature Environnement et Ingénieurs Sans Frontière Systex ont quitté le comité de rédaction. Tous ont dénoncé ce travail comme une entreprise de communication visant à faire accepter l’exploitation minière et à minimiser son impact sur l’environnement et la santé de tous les êtres vivants.
A cet effet, une nouvelle rhétorique est employée, pas encore bien rodée, car M. Bril s’est pris plusieurs fois les pieds dans le tapis. Ainsi, au terrible mot « dégâts » succède l’anodin « modifications » ; les « sondages destructifs » deviennent des « sondages non carottés » ; et les « déchets dangereux » sont à présent « des déchets plus dangereux que d’autres ».
Appel à la vigilance
Cette conférence s’inscrit-elle dans une stratégie de communication de l’industrie minière ?
Soyez vigilants et suivez les événements et manifestations organisés par les universités ou autres autorités « compétentes ».