Archives de catégorie : Non classé

Le gouvernement supprime les enquêtes publiques environnementales contre l’avis des citoyens

« La méthode utilisée est habile. Sous couvert de simplification et de diminution des délais, c’est subrepticement, par petites touches, lors de la sortie de nouveaux projets de loi, que la participation du public aux décisions ayant une incidence environnementale est en train de muter pour se résumer à une simple consultation par voie électronique », a ainsi dénoncé la présidente de la CNCE à Actu Environnement.

Alors que le gouvernement mène tambour battant le grand débat national, un des rouages de la démocratie participative va être remplacé pour la première fois dans les régions de Bretagne et Hauts-de-France : l’enquête publique.

Lire la suite – La relève et la peste – 11 février 2019 – Laurie Debove

Comme un bruit qui court retourne en Guyane, avec celles et ceux qui font de la forêt un champ de bataille.

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Les Amérindiens se battent pour défendre la forêt dont ils vivent © Radio France / Giv Anquetil
Nous vous avions fait entendre le mois dernier les voix de guyanais mobilisés contre des grands projets extractivistes qui menacent l’environnement.Et si la mine industrielle Montagne d’or (en plein cœur de la forêt tropicale) est toujours dans le collimateur de 70{86109fcefb9d5fbf2092dbb1701a32b0efbb9d053e27c85c00bc43ee4b9e74d0} des habitants, on célèbre ces jours-ci en Guyane la victoire par abandon sur Total et son forage off-shore, qui vient de jeter l’éponge après 100 millions d’euros dépensés en prospection.

On retourne cette semaine dans ce paradis vert, cette fois avec les Amérindiens qui se battent pour défendre la forêt dont ils vivent.

Les Amérindiens qui se battent pour défendre la forêt dont ils vivent
Les Amérindiens qui se battent pour défendre la forêt dont ils vivent © Radio France / Giv Anquetil

Dans son abattis, sa parcelle cultivée sur brûlis avant d’être rendue à la forêt pour 30 ans, Franck Nénesse pratique l’agroforesterie en utilisant les cycles naturels et les savoir-faire traditionnels pour que les sols ne s’épuisent pas. Cécile Kouyouri, première femme devenue chef coutumier voilà 21 ans, nous reçoit dans son petit village de Bellevue, où elle a réussi à imposer une « Zone de droits d’usage collectifs » (ZDUC) pour un autre usage communautaire de la forêt et du monde.

C’est aussi le message que porte une nouvelle génération d’Amérindiens réunis dans les Jeunesses Autochtones de Guyanes (JAG), dont fait partie Christophe Yanuwana Pierre que l’on retrouve près de Saint Laurent du Maroni.

Pour la reconnaissance officielle des peuples autochtones © Radio France / Giv Anquetil

Alors qu’environnement et climat peinent à devenir des priorités pour le monde développé, toutes et tous partagent –comme Jean Paul Fereira, le maire Kali’na d’Awala-Yalimapo, l’idée que le « retard » en développement de la Guyane est peut-être une chance pour prendre d’autres voies. Plutôt que de répéter les mêmes erreurs – climaticides – qui ont échoué ailleurs.

Un reportage de Giv Anquetil

Et le focus

Martelage et syndicalisme : les agents forestiers défendent leur métier et leur mission d’intérêt général face aux restrictions budgétaires.

La bibliographie

Guide Guyane 2019/2020, Philippe Boré, aux éditions des Curieux de nature d’Amérique du Sud
« Guyane, trésors et conquêtes », Revue Z, numéro 12, 2018

Programmation musicale

« Malawni » – Master Rick
« Oyékomato » – T+Waleke
Focus :   Lescop – La Forêt

Entre Montagne d’or et forage offshore, quand la Guyane est convoitée pour ses ressources

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Comme un bruit qui court – samedi 9 février 2019 par Giv Anquetil , Antoine Chao , Charlotte Perry

Voilà plus de deux ans qu’une mobilisation inédite a pris racine en Guyane, alors que ses ressources attisent l’appétit des multinationales.

Mobilisation contre l’exploitation minière de la Montagne d’or en Guyane © Maiouri Nature

 

Écologistes, amérindiens, et citoyens de tous bords se sont mis en tête de stopper le projet minier Montagne d’or : un consortium russo-canadien qui compte extraire 85 tonnes d’or au cœur de la forêt primaire, creusant une fosse grande comme 32 stades de France, et utilisant 10 tonnes de cyanure et 18 tonnes d’explosif, chaque jour pendant douze ans.

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Lundimatin : Lettre jaune #20 – Appuyons sur OFF !

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« L’homme providentiel, c’est nous ! » – paru dans lundimatin#176, le 31 janvier 2019

 Depuis le début du mouvement des gilets jaunes de mystérieuses Lettres Jaunes sont diffusées sur les ronds-points et les réseaux sociaux. Avec toujours autant de justesse et de poésie, cette 20e missive pose les jalons d’une stratégie de combat :« nous rassembler toujours plus nombreux pour que la raison froide d’en haut cède la place au bon sens d’en bas. »

Alexandre Benalla, pour tout l’or du Tchad

1188898-prodlibe-2019-0115-seconde-audition-abenallaTribune Par Thomas Dietrich – Libération – 21 janvier 2019 – Quel était le véritable objet du voyage de l’ancien garde du corps du président Macron au Tchad ? La question reste entière, malgré l’audition de l’intéressé devant une commission sénatoriale ce lundi.

C’est peut-être en direction de la nouvelle manne du pays, l’or du Tibesti, qu’il faut chercher la raison de cette mission qui a suscité le scandale.

Tribune. Ils s’appelaient Galmaye Derdimi et Hassan Kelle Lony. Ce n’était pas des enfants de chœur, loin de là. Il y a une dizaine d’années, ils avaient participé aux grandes rébellions qui, de l’est du Tchad, avaient fondu sur la capitale, N’Djamena. Leur rêve de gloire et de richesse s’était brisé à 300 mètres du palais présidentiel, sous le feu de l’armée française venue à la rescousse du potentat local, Idriss Déby. Après l’éparpillement de la rébellion, ils s’étaient retrouvés comme deux joueurs plumés au arbatachar, le poker tchadien. Alors, quand ils avaient appris l’existence de gisements d’or au Tibesti, cette immense région désertique et montagneuse de l’extrême-nord, ils n’avaient pas hésité. Avec leurs dernières économies, ils avaient acheté un peu de matériel artisanal, pas grand-chose, juste de quoi extraire quelques pépites. Comme des centaines d’autres, ils s’étaient installés à Kouri Bougoudi, une ville minière non loin de la frontière tchado-libyenne. Les conditions de vie y sont rudes. Le vent souffle en rafales et le sable griffe les visages. Le matin, un froid mordant engourdit les corps, avant que ne tombe une insoutenable chaleur, comme un couvercle sur une casserole en fonte.

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Trois ans après Samarco, un barrage minier de la multinationale Vale provoque une nouvelle catastrophe environnementale

arton1309 par Rachel Knaebel – Vendredi 25 janvier, un barrage minier a cédé dans l’État brésilien du Minas Gerais, dans le sud du Brésil. Les autorités ont déjà confirmé 60 victimes.

Cette mine est exploitée par la multinationale brésilienne Vale. Celle-ci est déjà impliquée dans une catastrophe similaire qui a eu lieu il y a trois ans, à Mariana, dans la même région.

Vendredi 25 janvier, un barrage minier a cédé dans l’État brésilien du Minas Gerais, dans le sud du Brésil. La rupture du barrage Brumadinho, près de la capitale de l’État, Belo Horizonte, a libéré un fleuve de boue contenant des rejets miniers, qui a rapidement englouti un réfectoire utilisé par les employés de cette mine de fer, ainsi que plusieurs villages en aval. Les autorités ont déjà confirmé 60 victimes. Près de 300 personnes sont portées disparues, en grande partie des employés de la mine.

Lire la suite sur L’observatoire des multinationales ou sur Bastamag

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Alerte expulsion Amassada (12)

Aveyron : les camarades de l’Amassada menacés d’expulsion

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Communiqué du jeudi 20 décembre au soir : L’Amassada menacée d’expulsion !!!

Mercredi matin, 19 décembre, nous recevions à l’Amassada une information concernant une potentielle expulsion pour le lendemain, jeudi 20 décembre. Face à ce danger, nous avons pris la décision de lancer un appel à nous rejoindre sur site.

Plus de 50 personnes ont répondu présentes. Avec des arrivées jusqu’au petit matin.

Des barricades ont été montées dans la nuit, chacun apportant son énergie à l’oeuvre collective.

Nous étions prêt.e.s dès l’aube à résister pour défendre ces lieux et notre dignité, pour défendre ce bout de territoire que nous habitons depuis plus de 5 ans. Nous étions prêt.e.s à défendre non seulement les maisons et cabanes de l’Amassada, mais aussi les champs et les bois alentours. Et sommes toujours plus que jamais déterminés à le faire.

L’expulsion n’a pas eu lieu ce jeudi 20 décembre.

Cependant, nous savons pertinemment que ce n’est que partie remise.

En effet, la procédure d’expropriation a été lancée suite à la DUP, validée par la préfecture de l’Aveyron en juin dernier. L’État peut donc intervenir à tout moment pour détruire la Commune Libre de l’Amassada. Sachant aussi qu’un certain nombre de camarades habitant la région subissent une pression policière et judiciaire régulière (contrôles, convocations, GAV, procès, intimidations verbales) pour leurs engagements ici ; nous ne sommes pas dupes des tentatives du pouvoir d’en finir avec cette lutte territoriale contre un de ces Grands Projets Inutiles. Nous voyons bien comment toute contestation est réprimée, et les militants écologistes mis sous surveillance étroite. Le cas de Bure est exemplaire en ce sens, et est un laboratoire policier qui servira ailleurs.

Pour l’heure, RTE n’a pas encore réussi a prendre possession des terres, ni à obtenir le permis de construire. Et ne peut donc toujours pas débuter les travaux. Travaux qui commenceront par un déboisement partiel du site et l’excavation du sol sur 10 mètres de profondeur, avec une emprise de 5 hectares de terres agricoles.

Le rendu du jugement fixant les indemnités d’expropriations aura lieu le 12 février 2019. A ce moment là, RTE deviendra propriétaire des terres. Nous nous attendons donc, dans les jours, semaines et mois à venir, à une intervention massive des forces de l’ordre.

Nous remercions toutes les personnes, proches ou lointaines, ayant répondus à cet appel par leur présence et leur solidarité.

Nous invitons chacun et chacune à rester attentifs et vigilants quant aux événements qui viendront.

Les informations sont mises à jour régulièrement sur le site : https://douze.noblogs.org

Pour l’Amassada

PAS RES NOS ARRESTA

Stop Mines Salau : suspension des recherches !

Le Tribunal administratif de Toulouse suspend en urgence l’arrêté préfectoral autorisant les survols en hélicoptère !

Vendredi 19 octobre, alors que les nuisances  avaient déjà commencé sur la plaine d’Oust et à Salau,le  Tribunal Administratif a suspendu, en urgence, l’arrêté autorisant Mines Du Salat à faire des recherches aéroportés !  

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Nouvelle victoire !

La Préfète de l’Ariège avait, dans son arrêté du 14 septembre 2018, autorisé la société Variscan Mines SAS à effectuer des travaux de « mise en sécurité » dans l’ancienne mine de Salau. Le tribunal administratif de Toulouse vient d’ordonner la suspension de l’arrêté préfectoral.

Lire la suite…

Montagne d’or en Guyane : le contre-exemple guinéen

Secrets d’info – France Inter le 13 octobre 2018

L’un des promoteurs de ce projet de mine d’or en Guyane, l’entreprise russe Nordgold, promet de favoriser l’emploi local et de respecter l’environnement. Mais en Guinée, où la société gère déjà une mine, très peu de locaux sont employés, et des animaux meurent mystérieusement.

La mine de Lefa est située au nord de la Guinée. Au bord des lacs de résidus de boues cyanurées, le village de Fayala-Carrefour.

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ZAD d’Hambach : Appel contre la destruction et l’expulsion actuelle

DSC7474-1024x683-1024x683 [640x480]La forêt de Hambach est une de plus anciennes forêts d’Allemagne à proximité de Cologne. Cet automne, elle est censée être arrachée pour faire place à une mine de lignite destructrice du climat. Depuis le 13 Septembre RWE expluse les occupants de la forêt et en détruit de grandes parties.
Tous les dimanches des milliers de personnes manifestent contre la rage destructrice de RWE et la politique bornée du land NRW en participant aux balades en forêt. https://foretdehambach.org/?noredirect=fr_FR

 

Dubaï Papers » : les millions du « baron noir » d’Areva et ses opérations financières opaques

Sébastien de Montessus, ancien patron de la division mines du groupe Areva, a eu recours à une société blanchisseuse d’argent sale située aux Emirats arabes unis. La journaliste Caroline Michel raconte cette gigantesque machine à produire du cash.

Les Dubaï Papers à la Une de l’Obs, le 6 septembre 2018 © L’Obs

L’enquête, qui dévoile un système de blanchiment offshore, fait la Une de l’Obs

Rentré chez Areva au milieu des années 2000, Sébastien de Montessus grimpe rapidement les échelons. Nommé en 2007 patron de la division mines (uranium, or…) du groupe, il devient dans les faits l’équivalent du numéro 2 ou 3 d’Anne Lauvergeon, la patronne à l’époque.

Suite à une perquisition en 2011, on découvre que son train de vie ne correspond pas à son salaire. Les policiers de la brigade financière tombent sur un acompte de 750 000 euros (ce qui représente deux années de rémunération pour lui) dans le but d’acquérir l’un des plus beaux voiliers du monde, d’une valeur de 7,5 millions d’euros. Comment ce haut cadre peut-il s’offrir ce genre d’objet ? D’où vient cet argent ?

Ferrari, chalet à Val-d’Isère, maison en Normandie…

Les acquisitions mobilières et immobilières de Sébastien de Montessus ont lieu durant une période rapprochée, entre 2012 et 2014. Il mène un train de vie de multimillionnaire. 

L’ancien haut cadre d’Areva (il quitte le groupe en 2012) est en lien avec le groupe Helin, une sorte de société blanchisseuse d’argent sale. Pilotée par une banquière britannique et le prince belge Henri de Croÿ, ce trust sert également à créer des sociétés écran. Les clients de Helin se voient proposer des prêts, des mises à disposition d’argent liquide, ou bien encore des cartes bancaires prépayées sans titulaire.

Sébastien de Montessus indique que l’argent qu’il détient en masse provient d’un bonus de son nouvel employeur, ou d’avances en provenance de ses amis. Mais Caroline Michel, journaliste de l’Obs, révèle qu’il était en lien avec Helin, notamment lorsqu’il était encore cadre chez Areva.

Sébastien de Montessus a été mis en examen le 29 mars 2018 pour corruption d’agent public étranger, corruption privée et abus de confiance, en lien avec l’affaire UraMin.

► Caroline Michel, journaliste de l’Obs, est l’invitée de Jacques Monin.

montessu en pied

 

La fracturation hydraulique provoque des séismes à longue distance

Sans titre [640x480]«L’injection d’eau dans le sous-sol pour l’exploitation des gaz de schistes ou la géothermie provoque des séismes. Selon la nature de la roche, ils peuvent se propager jusqu’à 10 kilomètres du puits d’injection, bien plus loin qu’on ne le pensait.

….

Ces problématiques touchent particulièrement les régions où les gaz de schiste sont exploités, comme l’Alberta au Canada ou l’Oklahoma aux États-Unis, ou l’énergie géothermique, comme en Alsace ».

Lire l’article

[RESF23] URGENT : LUNDI 17 SEPTEMBRE – 10h – PLACE BONNYAUD – GUÉRET (23)

7558115ac173f96b6ff1710db54754 LUNDI 17 SEPTEMBRE – 10h – PLACE BONNYAUD – GUÉRET (23). RASSEMBLEMENT CONTRE L’EXPULSION D’ABDEL.

APPEL DES HABITANTS DE LA MONTAGNE LIMOUSINE :

Depuis la commune de Faux-la-Montagne et depuis la Montagne limousine

NON À l’EXPULSION D’ABDEL, OUI À L’ACCUEIL

Une fois encore nous voilà obligés de nous mobiliser contre les décisions absurdes et inhumaines de la préfecture de la Creuse. Après le cas de Noordeen en juillet dernier, voici que la même histoire se répète avec Abdel, un jeune Soudanais qui vit à Faux-la-Montagne depuis presque un an. À même histoire, même réplique : nous disons non à l’expulsion d’Abdel comme nous avons dit non à celle de Noordeen et comme nous dirons non à toutes les expulsions qui auront lieu dans l’avenir.

Une fois encore c’est à nous, habitants de la Montagne, de la Creuse et de tous les autres lieux où la fraternité et la solidarité s’expriment vis-à-vis des exilés, de devoir défendre des valeurs bafouées par la politique migratoire du Gouvernement ; politique appliquée avec une particulière célérité par la préfecture de la Creuse. C’est à nous de nous mobiliser, de nous lever et de dire NON ! Non aux expulsions, à l’emprisonnement en centre de rétention (CRA), au jeu de ping-pong qui renvoie d’un pays à l’autre, comme de simples colis, des personnes qui ont fui dans la douleur leur pays d’origine.

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Nouvelle Calédonie – Mobilisation contre les projets miniers à Kouaoua

A Kouaoua, le centre SLN se trouve à l’arrêt. Une soixantaine de jeunes originaires des tribus manifestent leur opposition au projet de nouveaux sites miniers. Mécontents après la coupe de chêne-gommes, ils expliquent vouloir protéger l’environnement.

Par Françoise Tromeur – https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/mobilisation-contre-projets-miniers-kouaoua-615696.html

La colère d’une soixantaine de jeunes de Kouaoua a été déclenchée par des tronçons d’arbres coupés. Des chêne-gommes abattus dans une forêt. Les jeunes se sont rendus sur place lundi matin, et ont bloqué le chantier en cours. Postés en contrebas de l’accès au centre minier de la SLN, ils disent, depuis, leur colère contre la société, qui projette d’exploiter de nouveaux sites miniers, «Chêne gum» et «Mont calme», au-dessus de la tribu de Méchin. Il faut dire que le gisement de Méa produit depuis une quarantaine d’années.

© NC la 1ère / Claude Lindor A l’origine de la colère, la découverte de tronçons comme ceux-là.
Les coutumiers pointés du doigt

Ces jeunes en veulent également aux autorités coutumières. «Les coutumiers ne nous ont pas fait part des discussions qu’ils ont eues avec la SLN pour ouvrir cette route et cette mine, explique Hollando Nimoiri, porte-parole des protestataires. Ils ont dit qu’ils ont discuté pendant des années mais nous, on n’est pas au courant. On demande des explications. On ne veut pas de cette mine-là parce que nos rivières sont polluées, ici.» 

© NC la 1ère / Claude Lindor Hollando Nimoiri, porte-parole des protestataires.

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[RESF23] 27/07/2018 : Il n’y aura pas d’expulsion sur la Montagne Limousine !

27/07/2018 – RESF23

Il n’y aura pas d’expulsion sur la Montagne Limousine!

"Au-delà de ce cas fortement médiatisé, et devant des situations plus ou moins similaires qui sont de plus en plus nombreuses un peu partout, des habitants et amis de la Montagne limousine ont décidé d'afficher une position claire face à toutes les expulsions, transferts ou « réadmissions » vers l'Italie ou ailleurs qui ne manqueront pas de voir le jour dans la période à venir."

tribune d’habitants et amis de la montagne limousine – publiée aujourd’hui sur Mediapart et demain dans l’Écho : https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/260718/il-n-y-aura-pas-d-expulsion-sur-la-montagne-limousine

Des habitants et amis de la Montagne limousine, dont de nombreux élus locaux et figures intellectuelles ou artistiques locales, ont décidé de ne pas tenir compte des Obligations de Quitter le Territoire Français (OQTF) pour empêcher les expulsions des exilés qui ont trouvé refuge sur ce territoire. «Nous appelons tout le monde, partout, à faire de même, à exercer ce « devoir de fraternité » dont de lointaines révolutions nous ont laissé l’héritage.»

Début juillet, des habitants de Faux-la-Montagne, en Creuse, et de villages voisins en Corrèze et Haute-Vienne, ont tenté d’empêcher l’expulsion vers l’Italie de l’un des leurs, un jeune homme soudanais en exil qu’ils accueillent depuis 8 mois avec trois autres de ses compagnons d’infortune.

La loi permettant à la préfète de la Creuse d’autoriser le jeune homme à solliciter l’asile politique en France, ces habitants lui demandaient de le faire. Malgré des demandes en ce sens répétées à maintes reprises les semaines précédentes, et une ultime tentative le 9 juillet, jour de la convocation du jeune Soudanais à la gendarmerie de Felletin, la préfète a décidé d’appliquer à la lettre les accords de Dublin et de renvoyer le jeune homme vers l’Italie, où il n’a aucune attache. Vers 20h, les quelques 200 manifestants rassemblés devant la gendarmerie, se sont fait violemment refouler par les gendarmes : une stratégie de diversion qui leur a permis d’exfiltrer le jeune homme par l’arrière de la gendarmerie, à travers un trou dans le grillage, pour le conduire vers Paris en vue de son expulsion. Une vidéo réalisée par Télé Millevaches résume cette soirée.

Le surlendemain, le jeune Soudanais a refusé d’embarquer à Roissy pour l’Italie et a alors été remis en liberté. Saisissant le tribunal administratif de Limoges pour qu’on lui reconnaisse le droit de déposer sa demande d’asile en France le 23 juillet 2018, une volte-face de dernière minute de la préfecture de la Creuse, qui craignait sans doute d’être contredite par les juges, lui permet finalement de déposer normalement sa demande d’asile en France…

Au-delà de ce cas fortement médiatisé, et devant des situations plus ou moins similaires qui sont de plus en plus nombreuses un peu partout, des habitants et amis de la Montagne limousine ont décidé d’afficher une position claire face à toutes les expulsions, transferts ou « réadmissions » vers l’Italie ou ailleurs qui ne manqueront pas de voir le jour dans la période à venir. Voici ce texte ainsi que la liste de ses premiers signataires.

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Aussi loin que l’on puisse remonter la Montagne Limousine a été une terre d’émigration, mais aussi une terre d’accueil pour toutes sortes de migrants, d’exilés. Voici quelques années que la « question migratoire » refait son apparition sur les plateaux de la Montagne limousine sous un jour nouveau. Il y a trois à quatre ans, des centres d’accueil de demandeurs d’asile (CADA) ont ouvert dans plusieurs communes de la Montagne et de sa périphérie. Suite à l’expulsion militaire du campement informel de migrants de Calais, qui réunissait près de 9000 personnes, s’y sont ajoutés, comme dans de nombreuses campagnes françaises, les très mal-nommés « Centres  d’Accueil et d’Orientation » (CAO). Dans les communes qui se portèrent alors candidates à accueillir de tels centres et dans les communes avoisinantes, des collectifs, des initiatives plus individuelles ont fleuri pour organiser l’hospitalité et la solidarité avec ceux et celles qui arrivaient sur notre territoire sans l’avoir choisi. Des centaines d’habitants de la Montagne se sont ainsi coordonnés, parfois avec le soutien d’élus locaux, pour faire une place à ces nouveaux venus. Cours de français, activités diverses, repas conviviaux, transports ont été mis en place par des collectifs d’habitants solidaires. Puis, assez vite, avec l’inéluctable arrivée des premiers « déboutés » du droit d’asile, et leur sortie des dispositifs d’accompagnement légaux, habitat, subsistance, assistance juridique et morale se sont improvisés, de la même manière. Ce qui relevait des gestes les plus simples, les plus humains dans les premiers temps, s’est progressivement mué en une nécessaire organisation à la marge de la légalité. Légalité qui ne laisse que peu de place à l’expression d’une véritable solidarité avec les exilés, voire qui bien souvent la condamne, la poursuit.

Alors qu’une certaine mansuétude semblait caractériser l’application de la loi dans notre région dans la période récente, un certain nombre de personnes demandeuses d’asile et déboutées ont décidé de rester, de s’installer sur nos plateaux, dans nos communes pour le plus grand plaisir de la plupart des habitants, heureux d’accueillir et d’accompagner cette incontestable source de vitalité, de joie et d’ouverture culturelle. Nous leur avons, de multiples manières, fait place dans nos vies, ils et elles en font désormais partie intégrante. Il n’y a plus que des écarts d’ordre « légaux » entre eux, elles et nous.

Alors quand nous réalisons ces dernières semaines, qu’un tour de vis annoncé par le gouvernement depuis longtemps sur la « politique d’accueil » produit ses premiers effets visibles sur nos amis, nous ne pouvons réprimer plus longtemps notre colère. Nous les avons accueillis sans demander l’autorisation à personne, nous nous sommes organisés pour rendre leur vie ici possible même si nous ne sommes pas encore parvenus à lever toutes les difficultés causées par leur statut « légal ». Nous avons bien compris que l’opération catastrophique de maintien de l’ordre du 9 juillet 2018 à Felletin, en Creuse, valait comme un avertissement. Mais renvoyer, ou laisser renvoyer, les gens qui ont tout fait pour en partir, dans des pays où ne les attendent que persécutions, misère, torture et mort, n’est toujours pas, pour nous, un choix envisageable.

Nous, habitants et amis des diverses communes de la Montagne et de ses alentours, avons donc décidé de répondre aux Obligations de Quitter le Territoire Français (OQTF), aux ordres de « reconduite à la frontière », émis par les préfectures dont chacun de nos villages dépendent, de la même façon que nous avons répondu à cette situation jusque-là. Nous n’en tiendrons aucun compte. Mieux, nous serons de celles et ceux qui feront tout pour qu’ils ne soient pas suivis d’effet. Il n’y aura pas d’expulsion d’exilés sur la Montagne limousine, qu’on se le dise !

Nous appelons tout le monde, partout, à faire de même, à exercer ce « devoir de fraternité » dont de lointaines révolutions nous ont laissé l’héritage.

Signataires :

Marie-Noëlle Agniau, poète,Vicq-sur-Breuilh (87) ;
Dominique Albaret, maire de Saint Pardoux la Croisille, Peuple et Culture 19 ;
Aquaserge (groupe de musique) ;
Armelle Barroux, rédactrice, Royère de Vassivière (23) ;
Christophe Bellec, cofondateur de la coopérative Cesam-Oxalis ;
Pierre Bergounioux, écrivain ;
Léonard Bernard, Faux la Montagne (23) ;
Frédéric Bondu, moniteur d’atelier, Gentioux-Pigerolles ;
Laurent Bourdelas, écrivain, Vicq-sur-Breuilh (87) ;
Marc Bourgeois, Faux la Montagne ;
Marie-Rose Bourneil, Maire de Tarnac (19) ;
Denise Bredinus, Gourdon-Murat ;
Milou Brette, conseillère municipale de Peyrelevade (19), syndicaliste ;
Jean-Lou Brette, Peyrelevade ;
Martine Bruzat, Felletin ;
Alain Carof, sociologue, Felletin ;
Laetitia Carton, réalisatrice, conseillère municipale de Faux-La-Montagne ;
Jean-Marie Caunet, 1er adjoint de La Nouaille (23) ;
Cimade, groupe local Peyrelevade (19) ;
Cimade, groupe local Eymoutiers (87) ;
Kléber Clemenceau, Gourdon-Murat (19) ;
Dany Clemenceau-Magnaval, conseillère municipale de Gourdon-Murat (19) ;
Gilles Clément, paysagiste, écrivain ;
Dominique Clermont, femme de théâtre, La Celle sous Gouzon (23) ;
Guillaume Codet, cuisinier, Faux la Montagne ;
Jean Combasteil, ancien député-maire de Tulle ;
Jean-Louis Comolli, cinéaste ;
Clémence Davigo, réalisatrice, Faux la Montagne ;
Yaël Davigo, étudiante, Faux la Montagne ;
Samuel Deleron, Faux la Montagne et Limoges ;
Nicolas Derieux, Maire de Saint Martin Château (23) ;
Le conseil municipal de Saint Martin Château (23) ;
Isabelle Despres, Faux la Montagne ;
Isabelle Doyon, enseignante, Faux la Montagne ;
Jean-Francois Draperi, directeur du Centre d’économie sociale du Conservatoire des Arts et métiers ;
François-Xavier Drouet, réalisateur, Faux la Montagne ;
Marie-Claire Drut, institutrice, Gentioux-Pigerolles ;
Maryse Dupont, Rempnat (87) ;
Didier Dupont, Rempnat (87) ;
Julien Dupoux, géographe ;
Philippe Eychene, ouvrier, Faux la Montagne ;
Anne-Marie Fadda, Bugeat (19) ;
Fatima Fellat, aide médico-psychologique, Eymoutiers ;
Janine Gabiache, conseillère municipale de Tarnac ;
Yvan Gabiache, Tarnac ;
Jeanne Gailhoustet, directrice de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Limoges ;
Didier Garreau, Chavanac ;
Jackie Garreau, Chavanac ;
Antoine Gatet, juriste en environnement ;
Anne Germain, Faux la Montagne ;
Hélène Gibert, comédienne, Faux la Montagne ;
Emilie Gianre, conseillère municipale de Gentioux-Pigerolles (23) ;
Manon Glibert, conseillère municipale de Tarnac ;
Véronique Goga, Faux la Montagne ;
Jean-Jacques Gouguet, professeur émérite – Université de Limoges ;
Gilles Gracineau, curé d’Eymoutiers ;
Dominique Grador, Adjointe au maire de Tulle ;
Emmanuel Gratadour, Faux la Montagne ;
IPNS, journal d’information du Plateau de Millevaches ;
Isabelle Grand, Maire de Gioux (23) ;
Marie-France Houdart, ethnologue ;
Francis Juchereau, responsable associatif, chercheur associé ;
Marianne Lanavère, Eymoutiers  ;
Marc Lanceau, conseiller municipal de Faux-la-Montagne (23) ;
André Laurent, Maire de Pradines (19) ;
Patrick Leclerc, retraité, Faux la Montagne ;
Sophie Lefeuvre, Faux la Montagne ;
Paloma León, auteure ;
Thierry Letellier, Maire de la Villedieu (23) ;
Claire Lestavel, Faux la Montagne ;
Catherine Luce, conseillère municipale de Tarnac ;
Jean-Paul Lucas, enseignant retraité, Les Billanges (87) ;
Michel Lulek, Faux-la-Montagne, directeur de publication de IPNS ;
Richard Madjarev, Limoges, retraité Ministère de la Culture ;
Jacques Malnou, Faux la Montagne ;
Gérard Monédiaire, professeur émérite des facultés de droit ;
Emmanuel Monfreux, berger, Faux la Montagne ;
Montagne Accueil Solidarité (MAS) de Peyrelevade (19) ;
Montagne Accueil Solidarité (MAS) de Eymoutiers (87) ;
Montagne Accueil Solidarité (MAS) de Peyrat le Château (87) ;
Sophie Noguet, Enseignante, Faux la Montagne ;
Jérôme Orvain, Conseiller régional Nouvelle Aquitaine pour la Creuse ;
Jean-Paul Oudot, instituteur à la retraite, Gentioux-Pigerolles ;
Mumine Ozsoy, Conseillère Régionale Nouvelle Aquitaine pour la Corrèze ;
Guillaume Paillard, Faux la Montagne ;
Michel Parot, comédien et homme de théâtre, La Celle sous Gouzon ;
Michel Patinaud, Eymoutiers ;
Frank , dessinateur de bande desinée ;
Pascale Perrier, Professeure de lettres, Faux la Montagne ;
Peuple et Culture 19 ;
Pic, dessinateur ;
Dominique Pifarély, musicien ;
Jean Yves Pineau, Limoges, directeur des LOCALOS ;
Monique Plazanet, employée Ephad, Tarnac ;
Dominique Pradignac, Aixe sur Vienne, responsable syndical ;
Jean-François Pressicaud, Felletin ;
Jeanne Puchol, autrice de bande dessinée ;
Serge Quadruppani, écrivain, Eymoutiers ;
Jacqueline Renaud, retraitée, Tarnac ;
RESF 19 ;
Carole Riffaud, Praticienne en péri-natalité, Eymoutiers ;
Ève Risser, musicienne ;
Jean Rochard, producteur de musique (éd.NATO) ;
Claude Rogeaux, Faux la Montagne ;
Corinne Romanet, 1ère adjointe au maire de La Villedieu ;
Benjamin Rosoux, conseiller municipal de Tarnac ;
Eric Rouvellac – Limoges – universitaire ;
Jeannot Salvatori, musicien, Faux-La-Montagne ;
Pierre Simonet, retraité, Limoges ;
Christophe Soulié, journaliste ;
Surnatural Orchestra, groupe de musique ;
Manée Teyssandier, Peuple et culture 19 ;
Solenn Tiquet, infirmière, Faux la Montagne ;
Nathalie Torselli, Rempnat ;
Frédéric Torselli, maître d’oeuvre, Rempnat ;
Carole Vandroy, Festival Folie les mots, Faux la Montagne ;
Mireille Verdier, Faculté de Médecine, Université de Limoges ;
Catherine Villain, retraitée, Faux la Montagne…

A propos de la situation au lac du Chammet

Communiqué commun à propos de la situation au Chammet et invitation à une réunion publique le mercredi 18 juillet à Faux-la-Montagne

Une brève de la Montagne datée de ce samedi 14 juillet avait pour titre : « Les gendarmes évacuent les anti-pellets du lac Chammet ». Cet article est erroné dès son titre, il l’est aussi dans son contenu.
C’est pourquoi nous avons tenu à y apporter une réponse.

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Rassemblement Jeudi 19 Juillet – guéret – 18h

JEUDI SOLIDAIRE / tous les jeudi – 18h – devant la préfecture de Guéret (23)

En soutien aux migrants, demandeurs d’asile, de nombreuses familles sont toujours menacées d’expulsion sur le territoire.


Felletin – 9 juillet 2018 – Reportage TéléMillevaches

Dernière minute (misa à jour 26/07/2018) : le 23 juillet 2018, après une volte-face de dernière minute, la préfecture de la Creuse permet finalement à N.E. de déposer sa demande d’asile en France.  Le 25 juillet, le tribunal de Limoges annule sa convocation une heure avant…


Communiqué du 10 juillet 2018 depuis la commune de Faux-la-Montagne

Les 4 contrevérités (et un oubli) de Magali Debatte

Interrogée sur France 3 mardi 10 juillet*, Magali Debatte nous a fait découvrir une nouvelle facette de sa personnalité. On la savait raide et sans indulgence dans l’application des textes concernant la situation des personnes réfugiées en France, on a appris ce soir qu’elle ne maîtrisait pas totalement les éléments d’un dossier dont elle semble avoir voulu faire l’emblème de sa conception de la fraternité. Nous sommes donc contraints de corriger ici certaines de ses assertions.

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De la question des migrants à celle de « l’ultra-gauche » ?

Lundi 9 juillet, environ 200 personnes, habitants de Faux-la-Montagne et du plateau de Millevaches ont tenté de s’opposer à la mise en centre de rétention avant expulsion vers l’Italie d’un jeune Soudanais accueilli depuis plusieurs mois à Faux. Un communiqué expliquant la situation avait été publié ici. Des militaires, notamment du PSIG d’Aubusson, sont arrivés en renfort à Felletin pour déloger les manifestants, venus en famille, à coups généreux de lacrymos.
Le jeune Soudanais a été discrètement sorti de la gendarmerie pour une mise en centre de rétention en région parisienne. Pendant ce temps deux personnes ont été arrêtées. Le dernier libéré vers 23h00 pourrait être poursuivi pour « violences envers un agent dépositaire de la force publique ».

Le retour du grand méchant loup

La nouvelle préfète de la Creuse, Magali Debatte, profite de cette manifestation de solidarité envers les migrants pour fustiger « l’ultra-gauche », dix ans après l’affaire Tarnac.

« Le déploiement des forces de l’ordre était lié au nombre de manifestants et à leur véhémence, justifie la préfète. On avait des groupes très organisés qui ont voulu bloquer sciemment la gendarmerie ».

« La situation de la Creuse m’a été signalée par l’administration centrale. Nous devons surveiller l’ultra-gauche. »

La priorité de la nouvelle préfète : lutte contre « l’ultra gauche » et les migrants. Les mois qui viennent s’annoncent sportifs !

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Dimanche 24 juin – 14h : Appel à mobilisation – Mûr de Bretagne (22)

VARISCAN racheté par APOLLO MINERALS : les PER bretons seraient enterrés ? FAKE NEWS !

Il y a quelques jours le député Marc le Fur et le maire de Ploeuc-L’Hermitage Thibaut Guignard annonçaient que les PER bretons ne seraient pas repris par Apollo Minerals, le nouveau propriétaire de Variscan. La compagnie aurait déclaré ne pas s’intéresser au permis bretons, mais souhaitaient consolider « 100{86109fcefb9d5fbf2092dbb1701a32b0efbb9d053e27c85c00bc43ee4b9e74d0} du permis de Couflens (Ariège) » : FAKE NEWS ! C’est la deuxième fois en une année que les élus locaux annoncent à tort l’abandon des projets miniers bretons. Désinformation et récupération politique de tous bords font-elles partie d’une nouvelle stratégie permettant de mener à une acceptation sociale de cette relance minière à la française ? Toutes mes excuses pour avoir participé à diffuser ces fausse information. les PER bretons pourraient bien être transféré à Apollo Minerals. LA DATE BUTOIR POUR SIGNER LE TRANSFERT EST LE 28 JUIN. « Il est primordial que nous nous mobilisons pour exiger de l’état un refus explicite de céder les titres miniers de Variscan à Apollo. »

Communiqué de VIGIL’OUST (PER de Merléac) – 15 juin 2018 :

APPEL a la Mobilisation le dimanche 24 juin ==> FORAGES MINIERS EN BRETAGNE L’État nous enfume et suspend l’avenir de notre territoire au bon vouloir d’une société boursière ?!

> L’État peut, jusqu’au 28 juin, refuser de transférer le PERM de Merléac et les autres à la société Appolo Minerals. Le ministre de l’économie vient d’annoncer à la région Bretagne qu’il n’en sera rien. Pour faire passer la pilule, il nous offre une hypothétique  » abrogation d’ici quelques mois » et ce, à la condition qu’Apollo confirme ses intentions vis a vis de la Bretagne.

> C’est de l’enfumage ! Si Apollo ne souhaite pas reprendre les permis bretons, alors pourquoi l’État ne saisit-il pas l’occasion de refuser les transferts des PERMS bretons ? L’État laisse l’avenir de notre territoire suspendu au bon vouloir d’une société boursière sans lui donner de conditions , il le fait soit par manque de courage, soit par volonté de laisser possible la vente des permis miniers bretons dans les mois / années qui viennent !

> L’association Vigil’Oust est scandalisée par la manipulation orchestrée par Bercy, et par le manque de clairvoyance de certains élus . La mobilisation citoyenne centre bretonne est clairement négligée et la démocratie doit reprendre la main.
Nous appelons à une très large mobilisation le dimanche 24 juin prochain afin de faire savoir à l’État que nous sommes très nombreux à exiger le refus de transfert des PERM avant la date fatidique du 28 juin.

> Retrouvons nous nombreux à 14h00 en bas de la côte de Menez-Hiez à Mûr de Bretagne. Venez avec vos t-shirts jaune et vos vélos, pancartes et de quoi faire du bruit. Un goûter partagé et une conférence de presse auront lieu en haut de la butte vers 15h30 !

MERCI DE DIFFUSER UN MAXIMUM

mobilisatio mur de bretagne vigiloust

COMMUNIQUÉ DE L’ASSOCIATION DOUAR DI DOULL (PER de Loc-Envel) – 13/06/2018 :

Le collectif Douar Didoull « pour la préservation de notre terre et contre les projets miniers » a bien pris en compte les dernières déclarations de certains élus concernant le permis d’exploitation de recherches minières (PERM) dit de « Lok Envel » quant à son éventuel abandon.

Le collectif Douar Didoull tient à rappeler, comme il l’avait déjà souligné, que la filiale française de Variscan Mines a bien été vendue à la société Appolo Minerals Limited, qui pourrait devenir détentrice des permis appartenant auparavant à Variscan Mines. Dans sa politique de développement, Appolo Minerals aurait prétendu, il y a quelques jours, ne pas vouloir s’intéresser aux permis bretons dit de Lok-Envel, Silfiac et Merleac.

Ce transfert de permis n’entraîne en aucun cas leur annulation ! En effet, ils pourraient éventuellement être renégocier de nouveau ! Désinformation et récupération politique de tous bords font-elles partie d’une nouvelle stratégie permettant de mener à une acceptation sociale de cette relance minière à la française ?

Le collectif Douar Didoull, qui sur le plan juridique, a toujours en cours contre l’État, une procédure d’annulation du permis dit de « Lok-Envel », informe l’ensemble de la population que
seuls les services de l’État sont en mesure d’annuler ce permis et que sans déclarations officielles de leur part le collectif Douar Didoull reste plus que vigilant !

Par ailleurs, d’autres permis n’appartenant pas à Apollo Minerals sont toujours d’actualité ici en Bretagne et ailleurs. Nous restons donc mobilisés contre les projets miniers et dans un souci d’information, entendons le démontrer lors de la 3ème édition du festival des luttes (conférences, films, concerts, fest-noz) qui se tiendra les 28 et 29 juillet 2018 à Plougonver (22).

Non aux mines, ni ici ni ailleurs !