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«Nous sommes en train de nous habituer à l’intolérable»

Le corps de Steve Maia Canico, a été repêché hier soir dans la Loire; 38 jours après sa disparition suite à une charge de police, le soir de la fête de la musique à Nantes… Et ce matin des députés bretons pleurent dans une tribune sur France info.

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«Nous sommes en train de nous habituer à l’intolérable. »
Oui. En effet. C’est incontestable…

Nous sommes en train de nous habituer à ce que les forces de l’ordre « chargent » des gamins sur un terrain identifié comme dangereux un soir de fête de la musique, à ce que « la violence légale » s’abatte sans discernement sur des cibles ne présentant aucun danger immédiat autre que des décibels, à coup d’insultes, d’intimidations, de gaz lacrymogène, de LBD et de grenades diverses.

Nous nous habituons au fichage dans les hôpitaux, aux amendes à 135 euros pour des « manifestations interdites« , aux plaquages ventraux de manifestants, aux tirs de LBD dans les stades, à nos gamins à genoux les mains sur la tête, voir à un ex-ministre appellant à l’utilisation de tir à balles réelles dans le cadre d’opérations de maintien de l’ordre.

Nous nous habituons aux 5 mains arrachées, aux 24 yeux explosés, aux centaines de blessés en quelques mois. Habitués aussi à ce qu’il y ai des morts, plus d’une cinquantaine en dix ans et qu’on doive se battre et quémander justice pour Steve, Zineb, Lamine, Angelo, Adama, Rémi, Zied, Bouna et tout les autres…

Banderole en hommage à Zineb Rédouane, octogénaire décédée lors d'une hospitalisation suite à un tir de grenade lacrymogène recu dans la face alors qu'elle se trouvait à son domicile. Paris, 16 mars 2019 © E.B

Banderole en hommage à Zineb Rédouane, octogénaire décédée lors d’une hospitalisation suite à un tir de grenade lacrymogène recu dans la face alors qu’elle se trouvait à son domicile. Paris, 16 mars 2019 © E.B

Naïve, j’ai longtemps cru que malgré des dynamiques sociales défavorables, la justice était pour tous… Que la légitimité était du côté de la loi faute d’être du côté des forces de l’ordre.

Avec toutes ces histoires et pour commencer à trainer mon stylo dans les tribunaux, je me suis rendue compte du contraire. La légitimité accordée par l’État est aux forces de l’ordre et aux bons petits soldats de la magistrature. Pas à la loi. Et cette idée m’est intolérable.

« Ils souhaitent le pire » geignent les députés en marche

Mais quoi de pire que la mort d’un « gamin » de 24 ans, animateur pour enfants, ne sachant pas nager et qu’on laisse pourrir dans la flotte marronnasse pendant un mois à quelques mètres de là où il est tombé? Quoi de pire que de se dire qu’il pourrait être ton fils, ton cousin, ton pote ou ton petit voisin…

Probablement le fait de se dire que rien ne va changer.
Car ce matin on continue d´ouvrir les journaux sur ces « intolérables » murs de paille ou de briques devant les permanences de députés.
J’ai la gerbe…

Eloïse BAJOU

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L’« An zéro » de l’écologie macroniste ?

« Comment éviter que tout « transitionne » en rond, sans que rien ne change vraiment ? »

paru dans lundimatin#201, le 25 juillet 2019

Avouons-le : jusqu’ici le débat au sujet de la tenue, du déplacement ou de l’annulation du festival « écolo-macroniste » L’an zéro est resté relativement confidentiel. Il faut dire qu’au-delà de 45°C, la question de savoir si une candidature Hulot contre Macron aux prochaines élections présidentielles permettra aux capitalistes de gratter encore cinq ans de dévastation rentable et impunie n’intéresse plus grand monde. En d’autres circonstances, le truc de la perpétuation du macronisme au-delà de Macron en la personne de son ex-ministre de l’écologie aurait constitué un escamotage promis au plus bel avenir.
Signe des temps, hier, nos confrères de Mediapart publiaient une tribune hostile à cette nouvelle et prévisible arnaque, celle-là même qui se cache derrière la communion autour de L’an zéro d’Anne Hidalgo, Mathieu Orphelin, Delphine Batho, Nicolas Hulot, Cyril Dion et toute la jeune garde des entrepreneurs verts. Mais le plus surprenant est que les signataires ne se trouvaient pas être seulement des groupes relevant de l’« écologie radicale », mais en outre des organisations que l’on ne peut suspecter d’une hostilité de principe à ce qu’il faut bien appeler l’« écologie gouvernementale » – ainsi de Terre de Liens, MIRAMAP (Mouvement des AMAP), Nature et Progrès, Institut Momentum, FADEAR (Fédération des Associations de Développement de l’Emploi Agricole et Rural), Union Syndicale Solidaires, Accueil Paysan, etc. Il est aussi significatif que des groupes locaux d’Extinction Rébellion, réseau qui devait participer au festival initialement, voire des groupes locaux de Greenpeace entrés en dissidence, aient voulu signer ce texte. Sous la pression de l’apocalypse en cours, qui est toujours aussi un dévoilement, quelque chose est indéniablement en train de se passer dans le champ de l’écologie, et qui va bien au-delà de la question d’un pauvre « festoch ». Pour cette raison, et parce que de nouveaux signataires s’étaient ajoutés depuis hier, Lundi Matin a trouvé bon de reproduire à son tour cette tribune.

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Du 30 août au 1er septembre devait se tenir à Gentioux-Pigerolles (Creuse), sur le plateau de Millevaches, un festival « écolo » de masse. Il y était accueilli par un entrepreneur agricole connu pour ses prises de position macronistes, et pour avoir déjà plusieurs fois reçu François de Rugy sur son exploitation. Face à l’opposition d’une partie des habitants, les promoteurs de l’événement, intitulé « l’An zéro », ont décidé qu’il n’aurait finalement pas lieu là, mais plutôt sur un aérodrome sécurisé près de Guéret. Mais la question posée alors demeure : malgré son allure bon enfant et ses bénévoles sincères, ce festival ne participe-t-il en réalité pas de la manœuvre actuelle de verdissement illusoire du macronisme [1]

…  ?

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JUSTICE POUR ADAMA & STEVE !


– Des manifestations ont lieu à Nantes et Beaumont-sur-Oise, un mois après la disparition de Steve, et 3 ans après la mort d’Adama

Anniversaires tragiques. Ce samedi 20 juillet, cela fait un mois de Steve a disparu à Nantes, après une charge de la police. Cela fait aussi trois ans qu’Adama est mort asphyxié, dans la cour du commissariat de Persan, en banlieue parisienne.

– Nous sommes le 19 juillet 2016. Des gendarmes débarquent devant un bar de Beaumont-sur-Oise. Pour un simple contrôle, une course poursuite s’engage. Adama part en courant. Il est rattrapé, et plaqué au sol. Immobilisé par le poids de trois gendarmes, qui l’écrasent. Il prévient les forces de l’ordre qu’il n’arrive plus à respirer. Emmené sans la cours du commissariat, il rend son dernier souffle par terre, menotté, sans que personne ne vienne lui porter secours. Lorsque les pompiers arrivent, ils constatent qu’il gît, attaché par des menottes, face contre terre. Il ne respire plus. Adama est mort, le jour de ses 24 ans. La révolte s’empare des rues de Beaumont-sur-Oise, plusieurs nuits d’émeute se succèdent. Les autorités mentent, nient les faits. Il faut des mois de combats acharnés de la famille du défunt, notamment de sa sœur Assa, pour que l’affaire ne soit pas enterrée. Trois ans après, le combat continue.

– Nous sommes le 21 juin 2019. Fête de la musique. Sur l’île de Nantes, des centaines de jeunes dansent sur les sound systems qui sont installés, comme chaque année sur ce quai désert en bord de Loire. La police débarque au milieu de la nuit. Elle lâche les chiens. Envoie des grenade. Noie la fête sous les gaz. Tire des balles en caoutchouc. La panique est immense. Des dizaines de personnes sont blessées. Une quinzaine de personnes tombent dans la Loire. Des fêtards hurlent aux policiers : « des mecs sont tombés dans l’eau ». Rien n’y fait, les policiers continuent à tirer. Puis repartent. Steve, animateur de 24 ans ne réapparaîtra pas. Cela fait aujourd’hui un mois qu’il a disparu. Les autorités semblent faire durer les recherches. Les proches ne peuvent pas faire leur deuil. Et la question est sur toutes les lèvres, sur tous les murs de Nantes : « où est Steve ? ».

Ce samedi, deux manifestations ont lieu. L’une à Beaumont-sur-Oise, pour Adama. L’autre à Nantes, pour Steve. Deux jeunes de 24 ans, dont la vie a été volée par la police. L’un parce que noir. L’autre parce qu’il était sorti danser. Les tristes illustrations d’une violence d’État toujours plus décomplexée. D’une culture de la violence et de l’impunité qui s’enracine chez les forces de l’ordre.

Ensemble, réclamons justice pour Adama, Steve, et tous les autres !

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20 juillet 2001 : Carlo Giuliani est tué par la police au contre-sommet du G8 de Gênes

Cet article revient sur le déroulé du contre-sommet du G8 de Gênes.
En pleine période altermondialiste ce contre-sommet marqua un tournant tant dans la répression de ce genre d’événement que dans l’histoire du mouvement.

Le contexte

En novembre 1999, à Seattle (USA) le sommet de l’Organisation mondiale du commerce est annoncé comme « historique ». Il doit sceller la puissance du capitalisme sur l’URSS tombée quelques années plus tôt. Mais le sommet officiel est très largement perturbé par des manifestant·e·s varié·e·s mais offensifs. C’est le début d’une nouvelle séquence de lutte qu’on appellera plus tard altermondialiste. Hétérogènes, ces manifestant·e·s s’opposent à l’ultralibéralisme, au changement climatique, à la spéculation financière et à la dette des pays émergents, et pour certains au capitalisme tout simplement. Un slogan relativement partagé de l’époque est « un autre monde est possible ».

En Europe, quelques contre-sommets significatifs sont organisés comme celui de Prague en septembre 2000 contre le Fonds monétaire international. Un mois avant Gênes, lors d’un sommet de l’Union européenne à Göteborg en Suède, un policier tire sur un manifestant et le blesse gravement. Le contre-sommet de Gênes arrive donc dans un contexte de montée en puissance de la contestation des règles du jeu des puissants. C’est tout à la fois une critique écologique, économique et politique des institutions qui (dé)régulent et gèrent le monde. Pour saisir aussi l’ambiance de l’époque il est alors globalement admis que les tactiques différentes de manifestations pouvaient « cohabiter » (non sans d’interminables polémiques stériles sur la violence et la non-violence) dans les mêmes rassemblements internationaux, à condition d’annoncer la couleur avant : « black », « pink », « rouge », « vert », etc.
Grâce à l’internet naissant, les groupes peuvent se coordonner comme jamais jusqu’ici.

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Pollution à l’arsenic dans l’Aude: La surveillance sanitaire s’étend à tous les enfants de moins de 11 ans

La mine d'or de Salsigne, fermée en 2004 et soupçonnée d'être à l'origine d'une pollution à l'arsenic dans la vallée de l'Orbiel
La mine d’or de Salsigne, fermée en 2004 et soupçonnée d’être à l’origine d’une pollution à l’arsenic dans la vallée de l’Orbiel — PASCAL PAVANI / AFP

Depuis que la surexposition à l’arsenic d’au moins sept enfants de la vallée de l’Orbiel, dans l’Aude, a été dévoilée par leurs parents, les autorités semblent enfin avoir pris la mesure de l’inquiétude des populations qui vivent en aval de l’ancienne mine d’or de Salsigne  et de ses cinq dépôts de déchets.

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Le tribunal administratif de Toulouse annule le Permis de Salau, l’état veut faire appel…

Par décision du Tribunal administratif de Toulouse en date du 28 juin 2019, le Permis Exclusif de Recherche de Mine accordé le 21 Octobre 2016 à la société Variscan Mine SAS a été annulé. Communiqué de Presse du Tribunal Administratif de Toulouse ici :
http://toulouse.tribunal-administratif.fr/Actualites-du-tribunal/Communiques-de-presse/Mine-de-Salau-annulation-du-permis-exclusif-de-recherches-accorde-a-la-societe-Variscan-Mines

Le texte du jugement se trouve ici : http://toulouse.tribunal-administratif.fr/content/download/163741/1654298/version/1/file/1605772{86109fcefb9d5fbf2092dbb1701a32b0efbb9d053e27c85c00bc43ee4b9e74d0}20Jugement.pdf

NB : L’État veut faire appel de la décision du tribunal administratif et demander le sursis à exécution du jugement (?!!)

A lire aussi :
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/justice-annule-permis-recherche-mine-salau-fond-opposition-miniere-occitanie-1692572.html

https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/ariege/foix/ariege-nouvelle-mobilisation-contre-reouverture-mine-salau-1696248.htm


Gilets jaunes à Limoges : charge policière et mensonges médiatiques

Publié le 24 juin 2019 | Mise à jour le 2 juillet

Mise à jour du 25/06/19 : Les deux arrêtés sont passés en comparution immédiate : huit mois de prison dont quatre mois assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve pendant deux ans pour l’un et quatre mois avec sursis mise à l’épreuve avec l’obligation d’accomplir un travail d’intérêt général pour l’autre. Pas de mandat de dépôt. L’audience tendue est marquée par deux expulsions de la salle et une interpellation.

Samedi 22 juin avait lieu une manifestation/occupation au rond-point de Grossereix, la police a attaqué l’occupation et a arrêté 2 personnes, Le populaire s’est empressé d’écrire un article parlant de « rébellion » ou encore de « l’arrestation difficile d’un lanceur de palette » (sic) reprenant la version policière. L’article en ligne du populaire a été modifié suite au communiqué. Le collectif Gilets jaunes unis 87 revient sur ce nouvel évènement de violence policière :

Suite à l’article du Populaire du Centre du 23 juin 2019, intitulée « Un feu de palettes vire à la rébellion en marge de la manifestation des Gilets jaunes à Limoges », le collectif Gilets jaunes unis 87 apporte les précisions suivantes :
De nombreux éléments cités dans l’article ne correspondent pas à ce qui s’est produit ce 22 juin.
« Une échauffourée entre Gilets jaunes et manifestants » : quels manifestants ?
« Des flammes atteignant plusieurs mètres de haut » : ce n’était pas le cas.
« Des insultes contre les agents » (de police) : les policiers n’ont pas été insultés, « anticapitalistes » étant la dénomination des Gilets jaunes eux-mêmes.
La violence de l’intervention policières rend invérifiable ce qui est reproché à l’un des Gilets jaunes, l’explication réside sans doute dans le commentaire d’un policier qui a lancé « tolérance zéro pour les Gilets jaunes »

Lire la suite sur labogue.info

Dix engins de terrassement incendiés ce dimanche matin sur le chantier de serres à tomates de Rosiers d’Egletons (Corrèze)

C’est le gardien de l’incinérateur voisin, ce même incinérateur qui devra chauffer les 8 hectares de serres à tomates de type cathédrale, dont la mise en fonction est prévue pour fin 2019, qui a donné l’alerte.

Aux alentours de 5 heures, ce dimanche matin, il a remarqué une lueur suspecte au niveau des engins de terrassement stationnés sur ce chantier de 11 millions d’euros en cours sur la commune de Rosiers d’Egletons.

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Pas de nucléaire, ni à Bessines ni à Bure ni au Niger

Un communiqué de revendication d’un sabotage sur la ligne ferroviaire de Bessines, sur laquelle transitent des déchets radioactifs, dans la nuit du 3 au 4 juin a été diffusé :

Pour un acte 30,
cette nuit, on sabote l’installation de la ligne du train qui approvisionne la décharge nucléaire de Bessines.
Areva a changé de nom mais produit toujours la même merde irradiée ici et ailleurs.
Cette entreprise participe du mouvement général de la société capitaliste qui amène le monde dans le mur.
On veut pas de nucléaire
nulle part
ni à Bessines ni à Bure ni au Niger

et puis oublie ton EPR.

à lire sur https://labogue.info/spip.php?article483

IA, 5G, Linky : innover pour aggraver la crise sociale et écologique

« L’intelligence artificielle en marche pour foncer dans le mur »

paru dans lundimatin#186, le 9 avril 2019

Comme nous l’écrivons dans un autre article, jeudi 9 avril, le député LREM Cédric Villani intervenait à l’école des Mines d’Albi à propos de l’économie numérique et de la société du Big Data. Sa performance fut cependant perturbée par des gilets jaunes tarnais a priori peu convaincus par les bienfaits de l’innovation technologique sur leur quotidien. En sus de leur adresse directe au député, nous reproduisons ici un texte d’analyse plus long à propos de l’importance des nouvelles technologies dans l’aggravation de la crise sociale et écologique actuelle. Lire la suite

« Si vous désirez une image de l’avenir, imaginez une botte piétinant un visage humain… éternellement. »

23mars

« Si vous désirez une image de l’avenir, imaginez une botte piétinant un visage humain… éternellement. »

Georges Orwell, 1984

Aujourd’hui à Nice, une manifestante de 71 ans a été très gravement blessée à la tête lors d’une charge de la police. Conformément aux consignes du gouvernement, les forces de l’ordre sont « allées au contact ». Elles ont attaqué les personnes qui commençaient à se rassembler. Elle s’appelle Geneviève. Elle portait un drapeau multicolore : « paix ».

Ce gouvernement éborgne des lycéens mineurs et blesse gravement des retraitées. Il y a du sang indélébile sur les mains du pouvoir.

N’oubliez pas cette image. C’est l’image du régime en place.

-Nantes Révoltée-

La situation des nappes phréatiques de la Creuse est très inquiétante

mercredi 20 mars 2019 à 18:51 Par Benjamin Billot, France Bleu Creuse

A cause des faibles précipitations de cet hiver, il y a très peu d’eau dans nos sous-sols, sur les trois-quarts du département, le niveau d’eau est le pire jamais enregistré.

Après la sécheresse historique de l’an dernier, personne n’a envie de revivre un été catastrophique en Creuse. C’est pourtant ce qui pourrait arriver si l’eau ne tombe pas en quantité pendant les trois mois qui viennent. Il n’a pas plu beaucoup cet hiver et les nappes ne se sont pas correctement rechargées.

Les mesures sont réalisées par le Bureau de recherche géologique et minière. Ils ont 13 capteurs en Creuse, certains posés depuis environ 30 ans, d’autres depuis 15 ans, et les trois-quarts de ces capteurs sont au niveau le plus bas jamais enregistré. La situation est notamment inquiétante sur les bassins du Cher, de la Gartempe, de la Creuse, mais tout le département est globalement concerné.

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Les peuples premiers

Au nombre de 370 à 400 millions, les peuples autochtones représentent plus de la moitié de la diversité culturelle du monde.Les peuples autochtones, appelés également «  peuples premiers » ou aborigènes, constituent au moins 5 000 groupes humains qui vivent dans 90 Etats. Alors que nombre d’entre eux ont été marginalisées,  exploitées et assimilées par la force, ces peuples résistent de plus en plus pour faire valoir leurs droits. Ils revendiquent la reconnaissance de leur identité, de leur langue, de leur culture, de leur mode de vie et de leur terre.

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A lire aussi :

Du XIXᵉ siècle à aujourd’hui, des enfants dans l’enfer de la mine

26 Fév 2019 – Diana Cooper-Richet

congo coltanEn République démocratique du Congo (RDC), de nombreux enfants s’usent au travail dans les mines de cassitérite et de cobalt des régions du Nord Kivu et du Katanga. Dans ce pays aux ressources considérables, ces minerais rares et chers sont particulièrement prisés,

comme en témoigne le journaliste Christophe Boltanski dans son livre enquête de 2014, Minerais de sang.Leur extraction est en effet indispensable à la fabrication de nos appareils électroniques.

Nulle trace sur les cartes des exploitations où se cachent ces esclaves du monde moderne. Localisés dans des zones réputées dangereuses où règnent des bandes armées, ces lieux accueillent pourtant à 200, voire 300, mètres de profondeur, des fillettes et des garçons âgés de 7 à 18 ans : l’Unicef estime qu’ils sont quelque 40 000 et qu’ils forment près de la moitié de la main-d’œuvre utilisée dans ces exploitations. Dans des conditions inhumaines, ces enfants travaillent à mains nues, pour des salaires qui n’excèdent pas un ou deux euros par jour.

Lire la suite : The conversation