Enquête — Nucléaire — Celia Izoard (Reporterre)
21 juin 2021
Iter se veut la vitrine des réacteurs thermonucléaires promis pour la fin du siècle. Dans une enquête en trois parties, Reporterre révèle les dessous de ce projet démesuré, aux conséquences environnementales désastreuses.
[1/3] Le futur réacteur nucléaire Iter : un projet titanesque et énergivore
Vue d’ensemble du site Iter, en novembre 2020. © Iter Organization/EJF Riche
Le futur réacteur de fusion nucléaire Iter, dans les Bouches-du-Rhône, consommera autant d’énergie qu’il en produira. Ce projet immense est aussi bien plus coûteux que prévu : 44 milliards d’euros.
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[2/3] Derrière le projet Iter, des montagnes de métaux toxiques et de déchets radioactifs
Cette cuve est le premier équipement à prendre place dans le sous-sol du bâtiment tokamak d’Iter, en juin 2016. © Iter Organization
Présenté comme un projet «propre» qui contribuera à la lutte contre le changement climatique, le futur réacteur nucléaire Iter nécessite pourtant quantité de métaux polluants ou cancérogènes, et produira de nombreux déchets radioactifs.
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[3/3] Le gouffre d’Iter ne décourage pas les projets de fusion thermonucléaire
Une bobine poloïdale de 400 tonnes fabriquée par l’institut chinois ASIPP pour Iter, ici le 20 septembre 2019. © Iter Organization
Incendie, risque sismique, étanchéité des composants… Plusieurs dangers pourraient solder le projet Iter par un échec. L’avenir de la fusion nucléaire en serait quand même protégé, tant les États et les magnats de l’industrie de la tech ou de l’énergie financent des recherches et des projets.
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