Suite à notre rassemblement du samedi 5 mai sur la place Bonnyaud à Guéret pour faire sa « Fête à Macron » et à sa politique liberticide, suite à la discussion publique autour du « délit de solidarité » et à notre action « porteur de parole »sur le marché de Guéret, un appel est lancé, à toutes et à tous pour construire la convergence des luttes. Contre le délit de solidarité, contre le délit d’humanité, pour un autre modèle de société, plus égalitaire, parce que nos luttes ont le même fondements que l’on soit syndicaliste, étudiant, enseignant, zadiste, cheminot, que l’on lutte contre un projet minier ou pour protéger et aider les demandeur d’asile ou encore pour construire un mode de vie collectif alternatif à Notre-Dame-des-Landes :
Appel Citoyen contre le Délit d’Humanité
Une société démocratique ne peut pas exister sans que ses citoyens ne partagent des valeurs. Ces valeurs correspondent à un projet de société.
Notre société s’est bâtie sur la solidarité à travers des lois qui défendent le peuple. La Fraternité permet à travers la Laïcité à chacun de se côtoyer et de vivre ensemble en s’enrichissant des différences de l’autre. L’Egalité s’applique à chacun selon ses besoins à travers le programme national de la résistance. Notre Liberté correspond à notre possibilité de construire notre pensée et de participer aux décisions de nos dirigeants.
Si ces valeurs se sont fondées sur ces lois, c’est parce que les Français avaient connu les heures sombres de la xénophobie, de la peur, du manque de liberté, de la dénonciation et voulaient le meilleur pour leurs enfants. Petit à petit, les gouvernements successifs ont endormi notre vigilance et nous ont demandé de leur faire des chèques en blanc.
Aujourd’hui, le projet de société que le gouvernement nous propose, se construit avec de nouvelles lois basées sur la concurrence, l’individualisme, la privatisation de notre bien commun.
A la Fraternité, on oppose le Délit de solidarité !
A l’Égalité, on oppose des devoirs pour le peuple et des droits pour les plus riches.
A la Liberté, on oppose la répression avec le recours au tout sécuritaire. Ces lois sont fabriquées en notre nom par des gens qui ne représentent qu’eux-mêmes.
Nous refusons de rentrer chez nous, la tête dans les épaules et de recevoir les coups en nous résignant. Nous refusons ce projet de société car nous en voulons un autre pour nos enfants. Nous savons que notre nombre fera notre force. Nous appelons à la construction par toutes les citoyennes et par tous les citoyens convaincus qu’un autre projet est possible, à une réunion :
RDV le Mercredi 16 Mai à 20h00 maison des associations à Guéret.
Pour la convergence des luttes.
Parce que la solidarité ne sera jamais un délit pour nous.