Enquête publique : avis favorable pour lacréation d’un centre d’innovation minière à Bessines-sur-Gartempe. Le site Orano (anciennement Areva) basé à Bessines-sur-Gartempe a obtenu un avis favorable sur l’enquête publique concernant la création d’un centre d’innovation minière. La construction d’un centre d’innovation minière et d’une unité de stockage pour le traitement des eaux, sur le site Orano, est en projet depuis 2014. Celui-ci a fait l’objet d’une enquête publique en octobre dernier. Lire la suite
Ureka, vitrine d’Areva et du nucléaire. Le Limousin a été un territoire où l’activité minière pour extraire de l’uranium fut particulièrement importante : jusqu’à une cinquantaine de sites en Haute-Vienne pour 210 mines dans toute la France. Lire la suite sur labogue.info
EDF veut construire une piscine géante de déchets nucléaires à Belleville-sur-Loire. EDF et l’ASN réfléchissent dans la plus grande opacité à un nouveau bassin de stockage (une « piscine ») de combustibles usés, brûlants et hautement radioactifs. Reporterre révèle que la centrale de Belleville-sur-Loire, dans le Cher, a été choisie pour les accueillir. Et expose le dossier. Lire la suite
Déchets nucléaires : les piscines de La Hague vont déborder. Comme l’a révélé Reporterre, EDF projette de construire à Belleville-sur-Loire une « piscine » pour stocker des combustibles usés hautement radioactifs. Car les bassins de stockage existants, à La Hague, sont proches de la saturation. Un engorgement créé par un cycle de retraitement qui multiplie les types de déchets nucléaires. Lire la suite
Niger : « A Arlit, les gens boivent de l’eau contaminée par la radioactivité ». Les gisements d’uranium exploités par Orano (ex-Areva) empoisonnent la population, explique Amina Weira, auteure d’un documentaire sur le sujet. C’était un campement touareg balayé par des rafales de simoun saharien. C’est aujourd’hui une ville qui porte la marque de son développement comme de sa décadence. Lire la suite
Essais nucléaires en Polynésie : les petits-enfants oubliés de la bombe. L’étude menée par le Dr Christian Sueur sur des enfants polynésiens dont les grands-parents ont travaillé sur les sites des explosions atomiques atmosphériques est alarmante. C’est un rapport qui dérange. Lire la suite
COLLECTE DU 25 FÉVRIER AU 9 MAI
NOUVELLE LISTE DES BESOINS PRINCIPAUX
Liste des besoins en grand format et en PDF imprimable (et autres visuels de la collecte et du convoi) : http://lamouretlarevolution.net/spip.php?rubrique15
Alors que ce communiqué est écrit, les gendarmes tentent maintenant de rentrer dans la Maison de résistance de Bure après avoir chargé dans les rues alentours et fait des sommations. À 11h15 ils sont en train de tenter de forcer les portes de la Maison… À 11h30, ils ont défoncé toutes les portes de la maison, toutes les personnes dansla maison tentent de résister aux flics, se regroupent sur la mezzanine, se tiennent ensemble pour refuser d’être expulsés, les flics montent. À 12h les copain-e-s se tiennent en cercle et chantent pendant que les flics essaient de les exfiltrer… Des personnes dans le jardin de la maison auraient été arrêtés.
La situation est très tendue, en parallèle de l’expulsion en cours de la forêt. Appel à soutien et lutte partout ! Ce texte est un premier communiqué, d’autres suivront, d’autres voix, d’autres témoignages…
La prochaine réunion du CA de StopMines87 se tiendra à la ferme de la Tournerie à partir de 19H00 à Coussac Bonneval le mardi 27 février prochain.
Les adhérents qui souhaitent participer sont les bienvenus.
De nouveaux panneaux……
Aux propriétaires concernés par les demandes de Cordier :
vous trouverez ici un modèle de lettre de refus d’accès à vos parcelles.
N’hésitez pas à l’utiliser ! www.stopmines87.fr
Communiqué de presse, le 17 février 2018
Vendredi 9 février, le Collectif Or de Question (1) a déposé un recours contre le permis d’exploitation (2) d’or sur la commune de Saint-Laurent- du-Maroni, au lieu-dit Boeuf-mort, cheval de Troie du projet de méga-mine industrielle de la société Montagne d’or.
Des avis oubliés pour un passage en force !
Le 13 décembre dernier, la préfecture de Guyane octroyait un permis d’exploitation à la compagnie Montagne d’or, malgré 7.613 avis négatifs déposés par le Collectif contre le projet.
Cette participation record n’aura pas suffi à infléchir la décision du commissaire enquêteur qui, passant sous silence plus de 2000 objections argumentées, a rendu un avis positif (3) sur le projet de la société minière.
Invitation depuis la Montagne Limousine à tous les complices potentiels pour une défense active contre l’offensive industrielle en cours sous le masque de la « transition écologique »…
À nos chers ami-es en lutte, à Khimky, à Bure, en Islande, à Notre Dame des Landes, à Białowieża, à Durham, dans les Cévennes, dans le territoire Mi’kmaq, dans l’Amazonie, dans la forêt de Charnie, à Cambo, à Salau, dans le Val de Suza, à Dompierre, dans la Roşia Montană, à Standing Rock, à Guéret, à Atenco, dans l’Isthme de Tehuantepec, dans le Chalkidiki, à Saint Victor, sur le lac Baïkal, dans le Wallmapu (territoire Mapuche), en Guyane, à Saint-Yrieix-la-Perche, à Pyhäjoki, dans les dunes du Trégor, à Istambul, à Landivisiau, dans la Hambacher Faurst, dans la forêt de Chambaran, à Saint Victor, au Makwa Camp (Ojibwe Territories), à Loc Envel, dans le territoire K’iche, dans le delta du Niger, au Wendland, dans le Gran Chaco, à Merléac, dans le Norra Kärr Vättern, aux jardins des Lentillères, dans la Treburer Wald, à Jabiluka (Mirrar Territory), dans la Sierra Sur de Oaxaca …– et dans tous les territoires où on ne laisse plus passer l’hydre de l’industrialisation du monde,
Bonjour,
Nous vous écrivons depuis la Montagne Limousine, quelque part au centre de la France. Nous sommes aux prises avec un projet industriel d’usine à Pellets torréfiés (biomasse) qui cherche à s’implanter sur les petites communes rurales de Bugeat et Viam, dans le département de la Corrèze, dans un confin valloné de landes, de tourbières et de forêts.
Ce projet, porté par un aventurier de l’économie à courte vue*1 comme il y en a tant, a trouvé le soutien poussif d’un petit politicien local, président de Conseil Général, connu pour sa longue coopération avec les lobbys de l’agro-industrie*2. Un avis favorable suite à l’enquête publique vient donc d’être prononcé malgré de très nombreuses et argumentées contributions contre le projet. Il semble bien que les promoteurs du projet soient déterminés à passer en force. C’est une nouvelle phase de la lutte qui s’ouvre à présent et c’est le moment pour nous de faire appel à vous.
Continuer la lecture de Il n’y aura pas d’usine à pellets torréfiés sur la Montagne Limousine !
A lire sur Reporterre
L’entreprise minière Sudmine a annoncé ce jeudi 15 février l’abandon du projet d’exploration aurifère au Pays basque. Le journal local Mediabask a d’abord publié l’information, avant que Vincent Bru, député MoDem de Cambo-les-Bains (Pyrénées-Atlantiques), commune située au cœur du périmètre à prospecter, la confirme dans l’après-midi.
Le permis exclusif de recherche accordé à Sudmine rencontrait une forte opposition locale. En septembre dernier, près de 2.000 manifestants avaient défilé à Bayonne pour réclamer son abandon. En cause : la menace que l’exploitation minière faisait peser sur les AOP basques – piment d’Espelette, fromage Ossau-Irraty et porc Kintoa – et le tourisme.
Sources : Sud-Ouest – 20minutes
A lire aussi sur le même sujet : Sudmine dément
Ne pas laisser la victoire…
Il n’y aura pas d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes », disions-nous souvent, pour démontrer notre entêtement, pour en faire une prophétie. Le 17 janvier, cet énoncé a été inscrit en lettres capitales dans un pays entier. C’est maintenant une phrase toute bête, mais qui signe un fait historique d’une ampleur inégalée ces 40 dernières années : la première grande victoire politique de toute une génération. Il aura fallu remonter à la lutte des paysans du Larzac pour lui trouver un équivalent, tant notre présent en est avare.
La décision a été prise samedi soir, à la salle polyvalente de Saint-Yrieix-les-Bois (Creuse), au terme d’une réunion rassemblant les associations creusoises qui s’opposent aux parcs éoliens industriels.
Autour de la table, il y avait l’association Pionnat Vents libres, l’association de défense des eaux et des vallées, Agir pour la qualité de vie à Anzême, l’association de défense du pays guérétois (Saint-Fiel), Vie-vents en Creuse (Glénic), Vents d’État (Saint-Hilaire-la-Plaine et Ahun). Une quinzaine de personnes intéressées par la création d’un collectif anti-aérogénérateurs étaient également présentes.
Article mediapart – 31 Janvier 2018
Un décret autorise certaines préfectures à déroger aux normes sur l’environnement, l’agriculture, les forêts, l’aménagement du territoire et la politique de la Ville.
France Nature Environnement s’inquiète : « On n’a jamais vu un tel affaiblissement du cadre juridique. »
Continuer la lecture de Un simple décret ouvre la voie au bétonnage dans plusieurs régions
C’est en 1949 que le Limousin se lance dans l’extraction de l’uranium ! Cette époque un peu folle où le Limousin se prend pour le Colorado n’est pas sans attirer de solides appétits : ce n’est pas l’or qui fait scintiller les yeux de quelques-uns mais l’uranium et ses promesses de guerre froide et de courses à l’atome. Le contrôle de l’énergie nucléaire, enjeu majeur de l’époque, donne le ton : il faut trouver de l’uranium à n’importe quel prix. C’est le début de l’exploitation des mines d’uranium du Limousin, réservoir d’emplois peu qualifiés un tout petit mieux rémunérés que le travail de la terre ; et la main d’œuvre locale est bien contente de pouvoir rester au pays à bon prix.
Le nord de la Creuse fait partie du plan puisque 27 sites miniers répartis sur 20 communes sont concernés [1]. Ces mines exploitées pour certaines jusque dans les années 1980 sont maintenant fermées, abandonnées voire oubliées ; le temps comme les gens passent… reste l’activité uranifère génératrice de nombreux déchets et susceptible de créer d’importantes pollutions.
En effet, il n’a jamais été dans les habitudes de la Cogema [2], et maintenant d’Areva, de s’inquiéter de l’environnement et des effets de la pollution minière sur les populations. Grâce au combat exemplaire de l’association Sources et Rivières du Limousin, Cogema-Areva finira tout de même par passer devant le juge. C’est une victoire historique. Mais… c’est sans compter sur les liens indéfectibles entre l’Etat et Cogéma-Areva : la loi ne prévoit pas d’incriminations pénales liées aux pollutions radioactives (circulez y’a rien à voir !).
Depuis le 21 octobre 2017, le député de la Creuse préside le « groupe d’amitié » parlementaire France – Arabie Saoudite. Parmi les parlementaires présents dans ce groupe, on retrouve le député – marchand d’armes de guerre, Olivier Dassault (le fils de Serge Dassault). Comme d’autres députés qui ont vendu leur âme à l’empire Macron, tous travaillent dur pour tisser des liens « d’amitié » avec les dictature$ !
Le 17 janvier, après un diner, le député de la Creuse diffuse, sans honte, les photos et commentaires de l’ambassadeur d’Arabie Saoudite :
« Excellente soirée passée en compagnie des députés du groupe d’amitié #France #ArabieSaoudite, plusieurs sujets ont été évoqués..
Je suis très honoré de les avoir rencontrés, et je suis impatient de travailler avec eux dans l’intérêt de nos deux pays amis » Jean Baptiste Moreau et Olivier Dassault – groupe d’amitié France-Arabie Saoudite
A lire sur le même sujet :
Vendredi 26 janvier à 18h – Guéret
Projection au Sénéchal suivie d’une discussion
Le projet d’aéroport dans le bocage de Notre-Dame des Landes est maintenant abandonné, et la micro-société qui s’y construit est riche d’alternatives.
Au coeur de Notre-Dame-des-Landes, le Liminbout, hameau d’une dizaine d’habitants tient le haut du pavé. Agriculteur historique, paysans syndicalistes, locataires sur-endettés venus chercher une autre vie, squatteurs plus ou moins confirmés y apprennent à vivre et à lutter ensemble au quotidien. « Ici, disent-ils, on ne fait pas de la politique : on la vit. » Loin des représentations habituelles de la ZAD, le film est une immersion dans le huis-clos de ce village devenu au fil des années symbole de la lutte contre l’aéroport et son monde.
Le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est enfin abandonné, après 50 ans de lutte, le mouvement anti-aéroport dans toute sa diversité gagne une grande victoire.
Tout comme, tout au long de ces années, la lutte contre « l’aéroport et son monde » a cristallisé l’essence de nombreuses luttes en France et même ailleurs dans le monde, cette victoire retentit comme un cri d’espoir pour toutes ces autre luttes contre le capitalisme, contre la destruction imbécile de notre terre, ce bien commun. C’est la victoire du bon sens, de la solidarité, de la résistance. Ensemble nous pouvons tout !
L’aéroport ne sera pas, maintenant la zad doit vivre. Construire son avenir. Le combat n’est pas terminé. Les habitants de la ZAD – légaux, illégaux, associations, paysans – ont déjà envisagé l’après-aéroport. Ils affirment dans leur communiqué du 17 janvier – https://zad.nadir.org/spip.php?article5034 :
« -La nécessité pour les paysan-ne-s et habitant-e-s expropriés de pouvoir recouvrer pleinement leurs droits au plus vite.
-Le refus de toute expulsion de celles et ceux qui sont venus habiter ces dernières années dans le bocage pour le défendre et qui souhaitent continuer à y vivre ainsi qu’à en prendre en soin.
-Une volonté de prise en charge à long terme des terres de la zad par le mouvement dans toute sa diversité
– paysans, naturalistes, riverains, associations, anciens et nouveaux habitants. »
Nous tenons à réaffirmer notre total soutien à toutes et à tous pour la suite de la lutte. La menace d’une expulsion plane toujours sur la zad, même si le premier ministre a affirmé que celle-ci n’aurait pas lieu avant le 30 mars, cela reste inacceptable. Les habitants du bocage souhaitent prendre en main eux-même l’avenir de ces terres qu’ils défendent et protègent depuis plusieurs décennies pour certains. Le gouvernement doit accepter cette possibilité.
Résistance et solidarité avec tous les occupants de la zad !
Communiqué de l’assemblée du mouvement du 18 janvier : http://zad.nadir.org/spip.php?article5042
RDV le 10 février sur la zad pour fêter la victoire et (ré)affirmer note soutien au mouvement !
Décret du 29 décembre 2017 : plusieurs régions et départements – dont la Creuse – sont désormais le lieu d’une « expérimentation territoriale d’un droit de dérogation reconnu au préfet« . En résumé, les préfets ont tout pouvoir de déroger à la législation en vigueur dans les domaines de(s) :
1° Subventions, concours financiers et dispositifs de soutien en faveur des acteurs économiques, des associations et des collectivités territoriales ;
2° Aménagement du territoire et politique de la ville ;
3° Environnement, agriculture et forêts ;
4° Construction, logement et urbanisme ;
5° Emploi et activité économique ;
6° Protection et mise en valeur du patrimoine culturel ;
7° Activités sportives, socio-éducatives et associatives.
Et cela si c’est justifié par un motif d’intérêt général et d’allègement des démarches administratives ?!
Que va-t-il se passer concernant les projets miniers, la déforestation, la multiplications des parcs éoliens et photovoltaïques industriels, etc.. ? Les autorisations risquent de pleuvoir !
Les départements des Pays de la Loire, de Bourgogne-Franche-Comté, de Mayotte, du Lot, du Bas-Rhin, du Haut-Rhin ainsi que le représentant de l’État à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin sont également concernés.
Simplification des normes ou comment le gouvernement créé lui-même des zones de non-droit ? (non que le droit de l’état nous ait toujours bien protégé ou rendu service, mais quand même, alors que le gouvernement menace d’expulser NDDL au motif que c’est une zone de non-droit …) !
(Image : La Décroissance, le mensuel des objecteurs de croissance)
Communiqué de presse (19/12/2017)
715 000 € : joyeux Noël Variscan Mines !
Variscan Mines, société détenant les permis miniers de Loc-Envel, Merleac et Silfiac, vient d’annoncer à ses actionnaires qu’elle a perçue une somme de 715 00 euros de la part de l’État français (dont 260 000 € pour les années 2014 et 2015). Elle se félicite même de profiter d’un régime fiscal avantageux en France : en effet, un crédit d’impôt et de recherche (CIR) lui a été octroyé pour ses activités depuis 2011. Et, une demande est en cours pour l’année 2016.
Variscan Mines a déjà utilisé gratuitement les recherches faites antérieurement par le BRGM (organisme public) dans le sous-sol breton et comme l’Etat français lui reverse des sommes, en fait les contribuables français paieraient donc deux fois les recherches de Variscan ? Les projets miniers portent aussi atteinte à la quantité et la qualité de l’eau potable disponible sur le territoire, dont le traitement est également répercuté sur la facture du consommateur.
Pour le moment, aucun forage d’exploration n’a été effectué en Bretagne grâce au travail d’explication et de mobilisation des collectifs opposés aux projets ; les permis miniers sont contestés en justice ; de nombreux élus, la région Bretagne, le département des Côtes d’Armor et dernièrement la commission locale de l’eau de la baie de Lannion s’opposent à ces projets néfastes.
Le collectif Douar Didoull, « pour la préservation de notre terre et contre les projets miniers », s’indigne que l’argent des contribuables va dans ce cas servir à rémunérer les actionnaires de Variscan Mines et exige que la somme de 715 000 € soit remboursée ! Plus que jamais, en 2018, exigeons l’abrogation de tous les permis miniers : non aux mines, ni ici ni ailleurs !
DIVO: Des paysans barricadent les voies d’accès à la mine d’or d’Agbaou
Journée chaude, le 29 décembre 2017, à Agbaou dans le département de Divo. C’est ce jour qui a été choisi par un groupe de paysans dirigé par Dago Sylvestre pour barricader les différentes voies d’accès à la mine d’or d’Agbaou. Et cela depuis 4heures du matin avec des troncs d’arbres pour empêcher les employés de rejoindre leur lieu de travail.
Pour Dago Sylvestre, c’est pour protester d’une part contre leur mauvaise indemnisation par la mine et d’autre part pour lutter contre l’utilisation du cyanure qui est dangereux pour la santé des populations.
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Pohang – 15- 11 – 2017 – AFP PHOTO
La géothermie fait trembler le gouvernement jurassien :
Un séisme de magnitude 5,4 qui s’est produit en Corée du Sud a des répercussions jusqu’en Suisse: une société helvète est partenaire d’un projet de forage possiblement lié à l’accident. Inquiétudes dans le Jura, sérénité à Genève
Le 15 novembre, un tremblement de terre a secoué la région de Pohang, en Corée du Sud. A-t-il été provoqué par les forages géothermiques entrepris à quelques kilomètres de l’épicentre dans le cadre du projet européen de recherche Destress? «Nous voulons le savoir. Lorsque j’ai appris ce qui était arrivé, j’ai informé le gouvernement et nous avons demandé un rapport d’analyse, car il y a soupçon d’interaction avec les opérations de stimulation hydraulique qui ont eu lien dans la région», commente le ministre jurassien de l’Environnement, David Eray.
L’inquiétude du magistrat jurassien s’explique par la présence dans le programme Destress de la société zurichoise Géo-Energie Suisse (GES), celle-là même qui compte forer le sous-sol de la commune jurassienne de Haute-Sorne pour produire de l’eau chaude et de l’électricité. Si la géologie est différente, la technique envisagée, la fracturation pétrothermale de la roche par injection d’eau en profondeur, est la même que celle qui a été utilisée sur le site coréen. C’est également celle qui a servi aux forages à Soultz-sous-Forêts (Alsace) et à Bâle.
Lire la suite: https://www.letemps.ch/suisse/2017/12/05/geothermie-trembler gouvernement-jurassien
Le populaire du centre – Sylvain Compère
Accès au documentaire : http://www.lepopulaire.fr/gf/PC_gf_uranium/
L’occupation de la mairie de Razès en mai 1979
Note de Stopmines 23 : Le titre du documentaire ?! C’est d’EXPLOITATION qu’il s’agit, une aventure bien misérable … le pillage d’une ressource dangereuse ! Le commerce mortifère de la Cogema et maintenant d’Areva est loin d’être une « grande aventure » pour celles et ceux qui en supportent le coût environnemental et sanitaire !
La prochaine réunion publique Stopmines87 aura lieu à la salle des fêtes de Ladignac-Le-Long mardi 23 janvier à 19:30 !
La société Cordier a déjà commencé à contacter les mairies pour avoir la liste des parcelles et le nom des propriétaires en vue de carottages futurs. Nous savons que des propriétaires ont déjà été contactés et, de ce fait, avons davantage d’informations sur le périmètre concerné par la recherche minière.
Le responsable de Cordier, seul ou accompagné a commencé à visiter les propriétaires des terrains pour demander un droit de passage en vue de faire des prélèvements. Des survols de drones ou de petits avions ont vraisemblablement déjà commencé. Des courriers ont été adressés aux propriétaires pour demander le droit de passage.
Si vous souhaitez en savoir plus sur l’avancée du projet et nos actions en cours, pour connaître vos droits, savoir à quoi vous attendre et comment réagir, nous vous attendons nombreux !!!
Depuis des décennies, les 1650ha de la zad sont menacés par un projet d’aéroport climaticide, destructeur de terres nourricières, de zone humides et de liens sociaux. En lieu et place de ce projet, des paysan.ne.s résistant.e.s ont continué de vivre sur leurs terres et de nouveaux.elles habitant.e.s sont arrivé.e.s dans les 10 dernières années. Il s’invente sur la zad des formes de vie, d’habitats et d’agriculture fondées sur le partage, la rencontre, le soin du vivant et des biens communs.
Le 9 février, la Déclaration d’Utilité Publique du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes aura 10 ans. Si le gouvernement, à l’issue de la médiation nommée il y a 6 mois, décide enfin d’abandonner ce projet mortifère, le 9 février marquera la fin officielle de la Déclaration d’Utilité Publique. Nous serons alors heureux de célébrer la préservation de ce bocage, avec toutes celles et ceux qui ont accompagné cette longue histoire de lutte au cours des dernières décennies. Nous convergerons pour poser ensemble les prochains jalons de l’avenir de la zad de Notre-Dame-des-Landes.
Si le gouvernement décidait envers et contre tout de s’entêter, il nous faudrait alors être aussi fort nombreux.ses à réaffirmer notre volonté d’empêcher le démarrage des travaux et de toute expulsion sur la zad.
Quelle que soit la position du gouvernement suite au rapport de la médiation, et en espérant le meilleur pour la suite, nous vous appelons donc à vous organiser dès aujourd’hui pour se retrouver sur la zad le 10 février et enraciner son avenir.