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17 avril : 3e vague d’actions contre la ré-intoxication du monde

Après les vagues d’actions des 17 juin et 17 novembre 2020, une constellation de syndicalistes, paysan.nes, zads, associations, territoires en luttes, espaces autogérés, coopératives ont décidé d’un appel commun pour le 17 avril 2021. Plus d’une centaine de collectifs des 4 coins du pays sont ainsi déjà engagés dans un nouveau round d’actions, blocages, rassemblements et occupations contre des lieux de production, chantiers, projets et infrastructures toxiques. Voici leur appel et la liste des premiers signataires.

En mai dernier, à la sortie du premier confinement, alors que la machine économique et productiviste se réemballait de plus belle, un appel à agir contre la réintoxication du monde a été lancé et suivi par des dizaines de groupes à travers le pays. Le 17 juin, plus de 70 actions, occupations, blocages se sont déployés simultanément. Depuis, des collectifs se sont constitués, des résistances, un temps en pause, se sont réveillées, des projets destructeurs ont été arrêtés. Cette journée a matérialisé un rebond des luttes de terrain face à l’expansion dramatique de la crise écologique et au cynisme patent de « nos dirigeants ».

De nouveau le 17 novembre dernier, malgré les obstacles et interdictions, des mobilisations aux 4 coins du pays sont parvenues à percer les murs du confinement (voir les retours complets sur https://agir17.noblogs.org/). Une constellation de réseaux, syndicalistes, paysans, zads, collectifs, espaces autogérés, coopératives impliqués dans la « dynamique des 17 » a décidé d’un appel commun à une nouvelle journée d’actions le samedi 17 avril.

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Tour d’Europe des luttes et initiatives pour la Vie d’une grande délégation Zapatiste!

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Les zapatistes nous rendent visite ! Pour la première fois, une délégation du mouvement zapatiste du Chiapas / Mexique (EZLN)  se rendra sur les cinq continents -en commençant par l’Europe à partir de mi-juin.

Appel aux dons en ligne ici

Présentation du projet

Les zapatistes nous rendent visite !

Pour la première fois, une délégation du mouvement zapatiste du Chiapas / Mexique (EZLN)  se rendra sur les cinq continents -en commençant par l’Europe à partir de mi-juin.

 Cette délégation sera composée de 160 compas membres de l’Armée zapatiste de libération nationale (EZLN), du Congrès national indigène-Conseil indigène de gouvernement (CNI-CGI) et du Front des peuples en défense de la Terre et de l’Eau des états de Morelos, Puebla et Tlaxcala (FPDTA-MPT).

L’objectif est de renforcer les luttes d’en bas et à gauche dans nos régions ainsi que de créer des réseaux avec leurs propres luttes. Il s’agit d’une organisation globale, émancipatrice et continue contre le capitalisme et le patriarcat.

Le soulèvement zapatiste s’est déclaré en 1994 au Chiapas, jour d’entrée en vigueur du traité de libre-échange nord-américain (ALENA), au cri de « Ya Basta! ». Il s’oppose à l’exploitation, au racisme, à l’oppression des femmes et de tous les genres, à la militarisation, à la destruction de l’environnement ainsi qu’à la marginalisation des populations indigènes et rurales dominées par les propriétaires terriens, les responsables politiques et les entreprises mexicaines et transnationales.

Face à cela les zapatistes s’engagent dans la construction de structures autonomes dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’auto-gouvernement, de l’égalité des sexes, de la production, des médias et de la justice. Depuis leur soulèvement en 1994, ils ont réalisé des améliorations considérables pour leur base sociale ainsi que pour de nombreux autres mouvements. En outre, ils continuent à inspirer de nombreuses luttes sociales au Mexique et dans le monde.

Dans le cadre du périple de 2021, 160 délégué.es (dont trois-quarts de femmes) prévoient de voyager en bateau du Mexique vers l’Europe, puis de sillonner celle-ci à la rencontre des luttes et des initiatives pour se libérer du capitalisme. C’est une manière symbolique et anticoloniale de prendre le contre-pied de la supposée « conquête » de l’Amérique. Le mouvement souligne que la population indigène n’a jamais pu être soumise. Le sous-commandant Moisés, porte-parole de l’EZLN, a récemment expliqué dans un communiqué : « qu’après avoir voyagé dans différents coins de l’Europe d’en bas et à gauche, nous arriverons le 13 août 2021 à Madrid, la capitale de l’Espagne, 500 ans après la prétendue conquête – conquista en espagnol – de ce qui est aujourd’hui le Mexique. »

Avec cette initiative, les zapatistes veulent briser la résignation, semer l’espoir et ébranler à nouveau le statu quo du système en place ainsi que construire de nouvelles voies de solidarité et de luttes – avec nous.

Ils déclarent :  » Nous sommes des zapatistes, porteur.euses du virus de la résistance et de la rébellion. En tant que tel.les nous parcourrons les cinq continents « .

Les zapatistes ont souhaité payer eux-même leurs trajets vers l’Europe mais nous proposent d’aider à leur retour. Le Réseau de solidarité prend donc en charge celui-ci et les frais du voyage à partir de leur arrivée en Europe et à l’intérieur des différentes régions du continent. Beaucoup d’argent est nécessaire pour ces frais et la logistique. Nous ne voulons pas que l’argent soit un frein à la réussite de ce voyage

Les dons simples et les ordres permanents pour ceux. celles qui le souhaiteraient sont les bienvenus.


Notre équipe

Une Montagne en Haute Mer est une association collégiale créée par la coordination francophone. Cette association a pour objet le soutien matériel au voyage autour du monde d’une délégation de personnes du CNI (Congrès National Indigène du Mexique) et de l’organisation zapatiste au Chiapas (EZLN). L’association se donne pour cadre de référence la Sixième déclaration de la forêt lacandone et la Déclaration pour la VIE du 1er janvier 2021 dont elle est signataire:

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Radio Addoc #15 – Bois aux abois

Émission du Dimanche 4 avril 2021 sur radio-libertaire

Déforestation, enrésinement, coupes rases… tel est le sort, aujourd’hui, des forêts de feuillus séculaires ! Comment raconter les méfaits de cette exploitation intensive ? Comment faire entendre celles et ceux qui s’y opposent et qui militent pour une sylviculture de la biodiversité ?

Deux cinéastes nous emmènent dans la forêt morvandelle, chacun.e par ses chemins, et parfois leurs trajets se croisent.

  • Anne Faisandier : La forêt est à nous (2020 – 62’)

Anne Faisandier, à travers son parcours personnel qu’elle « incruste » littéralement dans l’image sous la forme d’un personnage animé, montre que la forêt concerne tout le monde, que chacun peut contribuer à lutter pour sa sauvegarde et que, là comme ailleurs, c’est la mise à l’écart du peuple qui aboutit à des décisions contraires à l’intérêt public.article de la voix rurale – janvier 2021

  • Franck Cuveillier : Morvan, pour quelques douglas de plus (2020 – 54’)

Cela pourrait commencer comme dans une bande dessinée d’Astérix et Obélix : Toute la Gaule est occupée par les Romains… Toute ? Non ! Un petit village d’irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur. Franck Cuveillier nous emmène au cœur de ce combat.PRÉSENTATION SUR FR3 – FÉVRIER 2021

Ré-écoutez cette émission, comme les précédentes, sur le Soundcloud d’Addoc

Un crime environnemental toujours en cours dans le nord de la #Grèce

A l’occasion du « Marche pour une vraie Loi Climat » prévu pour le 28 mars, il convient de rappeler un crime environnemental toujours en cours dans le nord de la #Grèce. Nous partageons donc avec vous le texte de l’Initiative des étudiant-e-s, travailleurs et travailleuses grecques à Paris, concernant les mines de l’entreprise Eldorado en Chalcidique. 

« Une lutte au nord de la Grèce, la lutte de Chalcidique »

Depuis les années 2000 l’entreprise canadienne Eldorado Gold Corporation s’est installée en Chalcidique avec l’appui d’hommes politiques peu scrupuleux, dans le but de faire de la Grèce le premier pays d’exploitation aurifère en Europe.  La Chalcidique est une région riche qui vit du tourisme, de l’agriculture, de la pêche. La mine d’or à ciel ouverte avec les mines souterraines qu’Eldorado installe signifierait avec la pollution la mort des ses forêts, de sa mer, de l’économie régionale.  Des milliards de tonnes de déchets vont s’amonceler chaque jour dans la région dont 450 000 tonnes d’arsenic, capables de tuer toute la population de la terre.  La Nouvelle Démocratie, veut absolument ouvrir cette mine, elle a changé la loi pour la protection de l’environnement pour cela (mais aussi pour construire des complexes hôteliers près de la mer). 

Depuis le début de la lutte contre l’entreprise et son projet mortifère, 500 personnes ont été attaquées en justice. 

#Save Skouries – La page fb du collectif Sos Halkidiki

Nous ne vendrons pas notre avenir – film documentaire

Solidarité avec les victimes des politiques autoritaires en Grèce

20.03.21 – Manifestation « Vérité et Justice pour toutes les victimes » – Paris

Initiative des travailleurs.euses et étudiant.e.s grec.que.s en France pour les droits démocratiques

Nous sommes jeunes, travailleur.euse.s et étudiant.e.s grec.ques, vivant à Paris indigné.e.s de la politique autoritaire du gouvernement grec, qui a culminé ces dernières semaines. En tant qu’initiative née par le-bas et organisée par des biais de démocratie directe, sans représenter aucun parti politique, nous sommes solidaires avec le peuple grec, qui proteste contre la répression policière en faveur de la démocratie. Il est temps de tirer la sonnette d’alarme contre ce régime autoritaire en cours de construction, contre la censure, la répression de la liberté de parole et de pensée ainsi que contre les violations des droits humains fondamentaux en Grèce. Nous souhaitons que notre lutte rejoigne la lutte du peuple français, contre le racisme et l’impunité des violences policières, carcérales et judiciaires. Nous applaudissons les appels à la justice pour les victimes des violences policières en France. Enfin, nous restons solidaires avec la lutte contre la nouvelle loi de sécurité globale, porteuse d’atteinte à la liberté d’informer et d’être informé.e, tout en globalisant la surveillance.

Le gouvernement grec se veut totalement réticent à renforcer le système national de santé et à prendre des mesures pour gérer la crise sanitaire, dont l’impact est omniprésent tant en Grèce, qu’en France ainsi qu’au reste du monde. En revanche, sous prétexte de la pandémie, les restrictions imposées pour cette cause lui servent afin de poursuivre son agenda politique

● La société grecque étouffe tant sur le plan psychologique que financier. Des nouvelles réformes se votent conformément aux intérêts néolibéraux du gouvernement et des nouvelles mesures épuisantes s’imposent au nom de la pandémie, quand ces dernières regardent uniquement le peuple et pas le gouvernement. Les écoles restent fermées ainsi que le commerce et tout déplacement non essentiel est interdit. Malgré ces mesures, la situation sanitaire du pays ne cesse de s’aggraver

Sous prétexte de la crise sanitaire, toute réaction est interdite, le droit à la protestation est menacé et toute manifestation est réprimée violemment par les forces de l’ordre, qui se veulent incontrôlées. Au cours des dernières semaines, les témoignages des citoyen.nes, objets des violences policières sans précédent, faites dans le cadre d’inspection du respect des mesures sanitaires, sont effrayants. Le jeune homme, qui s’est fait tabasser par des policiers à Nea Smyrni (banlieue d’Athènes), est l’exemple par excellence. La multitude des cas injustifiés de mise en garde à vue et d’arrestations violentes font preuve de la violation en cours des droits fondamentaux. En même temps, les témoignages des personnes ciblées par la police à cause de leurs idées politiques, torturées verbalement et physiquement lorsque arrêtées par la police se multiplient. Les exemples d’Aris Papazacharoudakis torturé pendant la mise en garde à vue, et d’Efi, arrêtée lors d’une manifestation et victime de harcèlement sexuel par les policiers, sont des exemples emblématiques. En parallèle, le gouvernement refuse d’appliquer la loi et de satisfaire les justes demandes du détenu Dimitris Koufontinas

La loi selon laquelle la police s’installe au sein des universités grecques est votée. La Grèce sera le premier pays au monde dont les universités seront remplies de policiers au lieu des étudiant.e.s.Les forces de l’ordre ont violemment mis fin à toute manifestation munie par des étudiant.e.s, qu’il soit du squat symbolique des bâtiments universitaires ou des marches de protestation. 

Les médias systémiques sont sous le contrôle total du gouvernement. Les preuves d’attaques policières autant que ceux d’affaires impliquant des personnes proches du gouvernement sont dissimulées et falsifiées (ex. l’affaire de pédophilie du directeur du Théâtre National D.Lignadis, l’accident routier devant le parlement dû à une voiture de gouvernement, la publication à la télé, par un député du gouvernement, des données personnelles d’un arrêté). La répression de la liberté de la parole culmine par le biais de la censure sur les réseaux sociaux, où des publications ou même des comptes personnels des journalistes, des avocat.e.s et des médias d’information se trouvent bloqués. 

A BAS LES VIOLENCES POLICIÈRES DE TOUS LES GOUVERNEMENTS 

LA SANTÉ D’ABORD, LA POLICE DEHORS 

SOLIDARITÉ AVEC LES VICTIMES DES POLITIQUES AUTORITAIRES

Télécharger le communiqué en pdf

A lire sur le même sujet : https://blogs.mediapart.fr/idet

Enquête publique sur le projet d’éoliennes industrielles à Evaux-les-Bains et Fontanières

C’est l’enquête publique pour les éoliennes de RES (Fontanières, Evaux). Venez à Fontanières ( à la mairie) dire non au projet RES, tou.te.s ensemble, le mercredi 24 mars entre 10h et 12h (c’est le jour de la venue du commissaire enquêteur).

Projet d’exploitation d’un parc éolien sur le territoire des communes d’Evaux-les-Bains et de Fontanières :


Enquête publique du lundi 22 mars 2021 à 9 heures au vendredi 23 avril 2021 à 17 heures.

Le dossier : https://www.creuse.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement/Enquetes-publiques-et-decisions-administratives/Enquetes-publiques2/SARL-CEPE-La-Croix-des-Trois#

ou sur : https://www.projets-environnement.gouv.fr/pages/home/

[ 10 Avril ] AG STOP MINES 87 – REPORTEE

Invitation pour L’AG de STOP MINES 87 le samedi 10 avril, 14h à Ladignac-le-Long

Stop Mines, c’est reparti ! 

Une année s’est écoulée depuis notre dernière AG, et ce mail vous est envoyé pour vous inviter à la prochaine qui aura lieu le Samedi 10 avril de 14h à 17h au Hameau de Busseix à Ladignac-Le-Long (Route de Busseix, 87 500 Ladignac-le-Long. Attention: parfois les GPS se trompent).

Celle-ci se déroulera à l’extérieur et dans le respect des gestes barrières.

Afin de faciliter l’organisation et d’adapter au mieux l’espace d’accueil, n’hésitez pas à nous confirmer votre présence en écrivant à contact@stopmines87.fr . 

Elle sera importante car nous venons d’apprendre qu’un nouveau projet minier menace de nouveau le territoire.

Nous vous présenterons les actions et activités menées par l’association en 2020. Si l’actualité minière sur notre territoire fut assez pauvre sur cette période, il n’en est pas de même des dernières semaines où nous avons appris l’arrivée d’un nouveau promoteur minier sur le territoire : Variscan Mines.

Variscan Mines s’est notamment fait connaître pour avoir été le porteur d’un PER minier en Bretagne. Le projet s’est alors fait débouter par les bretons, et nous comptons bien lui réserver le même sort en Pays Arédien !

Toutes les infos connues par l’association, liées à ce nouvel acteur, (carte des concessions, antécédents des protagonistes, recours juridiques, etc) vous seront communiquées lors de l’AG.

C’est donc une nouvelle lutte qui s’annonce pour Stop Mines 87, et c’est pourquoi il est important de nous remobiliser! Une présence nombreuse des adhérents et de la population lors de l’AG, contribuera à montrer à Variscan la mobilisation et la détermination contre son projet!

N’hésitez donc pas à venir vous informer !

L’ordre du jour de l’AG :

– Rapport moral 2020 et validation
– Rapport financier 2020 et validation

– Bilan des actions et projets
– Nouveau projet minier et mobilisations à venir

– Élection des nouveaux membres du CA

Lire la suite sur Stopmines87.fr

Le printemps des libertés – GUERET – 20 mars 2021

11 mars 2021 – Communiqué Stop Loi Sécurité Globale Creuse

Le printemps des libertés – GUERET – 20 mars 2021

Manifestation revendicative pour la défense des Libertés fondamentales.

C’est le printemps, le renouveau, prenons part à cet élan de vie par notre présence massive, active, joyeuse, bruyante, riante et déterminée.

Du Carnaval à la fête du Printemps, réapproprions-nous les espaces publics, ce sont des espaces de création, d’interaction sociale et donc de résistance.

Allons c’est le Printemps, il est temps de sortir, de vivre. Il est temps, plus que jamais, d’être là.

Cette pandémie est devenue prétexte à l’oppression.

Les libertés sont attaquées à chaque communication gouvernementale : Un état d’urgence au moins jusqu’en juin ; un couvre feu sans aucune perspective de fin ; des lieux de réunion, de partage, fermés, l’infantilisation de toute une société avec des mesures contradictoires et absurdes. Nous sommes face à l’abus d’un langage schizophrénique qui permet toutes sortes de formulations justifiant toutes choses et son contraire et qui s’installe dans notre quotidien.

Ainsi nous attendons tous les jeudis soir le discours présidentiel ou ministériel qui décide de notre avenir immédiat dans un flou inédit.

Ainsi nous devons courir après avoir travaillé nous mettre à l’abri pour échapper aux sanctions, comme si le couvre feu était un couvre feu militaire et non une mesure sanitaire censée nous protéger.

Des milliers d’amendes ont été distribuées et mettent en détresse matérielle des gens déjà fragilisés.

A un niveau législatif nous voyons arriver des lois et des décrets fascisants qui n’ont rien à voir avec une urgence pandémique (comme la loi de sécurité globale)

Ne nous laissons pas enfermer ou réduire par le mécanisme de la peur. Il est urgent de sortir, de se voir, de crier, de jouer, de danser, de vivre à nouveau.

Nous n’avons pas besoin de répression pour assumer nos responsabilités. La véritable liberté est dans notre discernement.

TOUTES ET TOUS,

DESCENDONS DANS LES RUES DE GUERET LE 20 MARS PROCHAIN POUR QUE CE PRINTEMPS SOIT CELUI DES LIBERTES RETROUVEES !

RDV 11H DEVANT LA MAIRIE.

Déambulation suivie d’un temps d’échanges et d’interventions. N’oubliez pas vos instruments de tous genres, vos textes, vos casseroles, vos mots de colère et de joie.

Attac 23 ; Stop Mines 23 ; Creuse-Citron ; La Trou des Combrailles ; NPA 23 ; Sud Éducation Limousin ; Union Communiste Libertaire ; Le Théâtre D’Or
Collectif Questions Masques Enfants 23
Association Zone Libre

Trois nouvelles Demandes de Permis de Mines d’or en Haute-Vienne

Photo : Mine d’or à ciel ouvert – Limousin

le 02/03/2021 – 3 demandes de Permis Exclusifs de Recherches de mines sont en cours d’instruction par le ministère de la destruction (de l’économie, des finances et de l’industrie…).

La société Compagnie des Mines Arédiennes SAS, a déposé trois demandes de permis exclusifs de recherches (PER M) de mines d’or, d’argent, d’antimoine, de tungstène, d’étain, de molybdène, de lithium, de niobium, de tantale, de cuivre, de zinc, de plomb, de béryllyum, de cobalt, de germanium, d’indium, de platine, de terres rares et de substances connexes, portant sur partie du département de la Haute-Vienne, pour une durée de cinq ans :

« Permis de Fayat »
La superficie concernée (29,53 km2) est située dans le département de la Haute-Vienne sur les communes de Coussac-Bonneval, Château-Chervix, Saint-Priest-Ligoure, Meuzac et La-Roche-l’Abeille.
Avis de mise en concurrence pour la demande de permis exclusif de recherches de mines dit « permis Fayat » (Haute-Vienne)

« Permis de Douillac »
La superficie concernée (7,11 km2) est située dans le département de la Haute-Vienne sur les communes de Le Chalard et Saint-Yrieix-la-Perche.
Avis de mise en concurrence pour la demande de permis exclusif de recherches de mines dit « permis Douillac » (Haute-Vienne)

« Permis de Pierrepinet »
La superficie concernée (3,13 km2) est située dans le département de la Haute-Vienne sur les communes de Saint-Yrieix-la-Perche et La-Roche-l’Abeille.
Avis de mise en concurrence pour la demande de permis exclusif de recherches de mines dit « permis Pierrepinet » (Haute-Vienne)


Le site du collectif en lutte contre l’industrie minière en Haute Vienne http://stopmines87.fr/


Un collectif contre le projet de centrale « géothermie profonde » – Géopulse, dans le Puy-de-Dôme


La Société Géopulse (fusion de TLS Géothermics et Engie/Storengy ) possède deux « Permis Exclusif de Recherches » pour réaliser des centrales de géothermie profonde. En Creuse, le PER Combrailles en Marche et dans le Puy de Dôme : le PER Sioule Miouze.


Le projet de Centrale Géothermique (Géothermie profonde avec fracturation hydraulique de l’échangeur : du sous-sol) est prévu sur un terrain du village de Prades, à Saint-Pierre-Roche, dans le Puy-de-Dôme.

Une demande de travaux miniers pour des forages profonds (4 à 5 km de profondeur) a été déposée fin 2020, pour démarrer le premier forage d’exploration en 2021. Une enquête publique à ce sujet est en cours jusqu’au 25 Mars .

La pétition en ligne : STOP à la Géothermie Profonde à Saint-Pierre-Roche, en Auvergne

La page fb du collectif : Collectif Projet Centrale de Géothermie Profonde à Saint-Pierre-Roche

Trois réunions publiques ont eu lieu. L’article du journal « La Montagne » : Cinq questions pour comprendre le projet de centrale de géothermie profonde à Saint-Pierre-Roche (Puy-de-Dôme)

L’enquête publique en cours jusqu’au 25 Mars : http://www.puy-de-dome.gouv.fr/IMG/pdf/st_pierre_roche_geopulse.pdf

Le dossier est consultable ici : http://www.puy-de-dome.gouv.fr/geothermie-permis-a5269.html

Les avis peuvent êtres envoyés à cette adresse mail : pref-enquetes-publiques-environnement@puy-de-dome.gouv.fr ou cliquez ici :

Répondre à l’enquête publique

Séisme du 4 décembre 2020 : une centrale de géothermie a fait trembler l’Alsace

France Télévision – le 21/01/2021

Strasbourg, la terre a tremblé il y a quelques semaines. En cause, non pas la nature, mais des tests réalisés par une entreprise de géothermie profonde. « Complément d’enquête » sur une technologie et un projet controversés.

C’était le 4 décembre 2020 juste avant 7 heures du matin. Sur l’antenne de France Bleu Alsace, les témoignages font exploser le standard. « Un gros boum », « les murs qui tremblent »… La forte secousse qui a réveillé ces auditeurs en sursaut était un tremblement de terre… d’une magnitude de 3,5 sur l’échelle de Richter, tout de même. Une auditrice, Nathalie, confie sa « peur que ce soit la géothermie profonde ». « Et je n’aimerais pas qu’ils attendent qu’une maison s’écroule pour intervenir », s’effraie-t-elle.

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Les dégats de la géothermie profonde en Alsace

Dernières Nouvelles d’Alsace – 10 Février

Suite aux séismes, des propriétaires dans l’attente des indemnisations

La Wantzenau et Reichstett ont été les communes les plus touchées par les séismes induits par le site de géothermie profonde de la société Fonroche. La plupart des riverains qui ont déclaré un sinistre sont dans l’expectative. Par Valérie BAPT –

Jean-Georges Leininger, domicilié à La Wantzenau, redoute que les dommages occasionnent des travaux importants.  Photo DNA /Laurent RÉA

« Je voudrais surtout savoir quand cela va s’arrêter, je n’ai pas vraiment besoin d’argent », confie Marie-Marcelle Armbruster (Reichstett), encore ébranlée par la peur. « Je ressens encore certaines nuits des vibrations, je dors mal. Avec le Covid, tout cela ruine ma santé », soupire l’octogénaire, dans l’attente de la visite d’un expert le 19 février.

Pour la plupart des riverains qui ont subi des dommages, au-delà de la peur semée par les séismes à répétition, l’heure est aujourd’hui à l’attente, teintée d’appréhension. Attente des experts et incertitudes autour des futures indemnisations. Sur les 1 347 dossiers reçus par Géoven, 25 ont fait l’objet d’un protocole d’accord.

« On a tout fait, la déclaration, l’expert est passé, et maintenant ? »

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Un collectif de victimes de la géothermie profonde en Alsace

Dernieres Nouvelles d’Alsace – 10 févr. 2021

Un collectif sera constitué le 27 mars prochain

Après avoir mobilisé des élus de la bande rhénane , Michèle Kannengieser, maire de La Wantzenau, commune le plus impactée par les séismes, prévoit de mettre en place un collectif de défense des victimes.

Réunis vendredi dernier, des maires de la bande rhénane soutiennent l’idée de la création d’un collectif d’aide aux sinistrés.  Photo DNA

« La situation est complexe», ne cache pas Michèle Kannengieser, maire de La Wantzenau, présente mardi matin à une réunion du comité de suivi du site Géoven, après l’arrêt définitif du site de géothermie de Fonroche. « Certains particuliers n’ont toujours par de rapport d’expertise écrit », constate l’élue. « Or c’est la seule façon de pouvoir contester. Suite aux derniers séismes, en plus, il y a certaines aggravations, il faut faire revenir les experts ».

Suite à la secousse du 22 janvier dernier , la Ville de La Wantzenau a proposé à ses habitants une réunion le 24 janvier, puis le 5 février, a convié les élus de la bande rhénane (Hoerdt, Geudertheim, Weyersheim, Kilstett, Gambsheim, Herrlisheim, Offendorf et Brumath) pour s’organiser et défendre les intérêts des sinistrés. L’idée ? Mettre en place un collectif de défense des victimes, le 27 mars prochain, en présence d’experts et d’avocats. Une centaine de personnes seraient déjà désireuses d’intégrer ce collectif. A lire aussi

Suite aux séismes, des propriétaires dans l’attente des indemnisations

700 dossiers en cours, 25 protocoles d’accord

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[Comité de soutien pour Yolande] 30/01 : Rassemblement à Guéret

Yolande vie en Creuse depuis quatre ans. Malgré cela, le tribunal administratif de Limoges vient de débouter Yolande de son recours : l’Obligation de Quitter le Territoire Français qu’elle a reçue en septembre dernier est confirmée.
Seule la préfète de la Creuse peut intervenir en invalidant l’OQTF

Rassemblement Samedi 30 janvier
11h devant la Préfecture de Guéret

Banderoles de soutien, instruments, toutes les idées sont bonnes à prendre pour montrer notre soutien à Yolande et notre détermination !

à lire sur le sujet :

Le tribunal administratif déboute Yolande, migrante congolaise qui demandait à refaire sa vie en Creuse

Yolande, Congolaise réfugiée en Creuse depuis quatre ans et menacée d’expulsion, en appelle à la préfète

12 Déc – Guéret – Contre la loi sécurité globale, Pour la liberté !

Retrouvons-nous samedi 12 décembre devant la préfecture de Guéret à 11h :

contre la loi sécurité globale, pour la liberté.

Tous amenons nos banderoles, nos drapeaux, nos slogans, nos revendications…

Artistes, amenons nos instruments, nos voix, nos textes…

Ensemble faisons résonner la liberté.

Les rassemblements à caractère revendicatif déclarés en préfecture ne sont pas interdits par l’état d’urgence :

Associations et collectifs prenons position publiquement contre ces lois qui menacent nos libertés individuelles et collectives et déposons des déclarations de manifestation à la préfecture pour permettre à tous ceux et toutes celles qui le souhaitent d’exprimer publiquement leur désaccord avec la politique du gouvernement, ce samedi et les suivants. La liberté est l’affaire de tous et de toutes.

Nous invitons tous ceux et toutes celles qui le souhaitent à reprendre et signer cet appel.

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Strasbourg : un séisme réveille la ville, Fonroche reconnaît la responsabilité de la géothermie et suspend son activité

France3 Régions Grand Est – Publié le 04/12/2020

Un séisme de magnitude 3,5 a été ressenti à 6h59 ce vendredi 4 décembre dans toute l’Eurométropole de Strasbourg, trois secousses en tout entre 7 heures et midi. La centrale de géothermie profonde Fonroche confirme qu’elles sont liées aux tests réalisés à l’automne.

La centrale de géothermie profonde Fonroche reconnaît son implication dans les secousses ressenties à Strasbourg ce 4 décembre et se met à l'arrêt le temps d'approfondir ses études
La centrale de géothermie profonde Fonroche reconnaît son implication dans les secousses ressenties à Strasbourg ce 4 décembre et se met à l’arrêt le temps d’approfondir ses études • © France Télévisions

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A lire sur le même sujet :

Séismes au nord de Strasbourg : la préfète demande l’arrêt de la géothermie

La géothermie profonde peut-elle provoquer un séisme grave à Strasbourg ?

URGENT – enquêtes publiques éoliennes autour de Guéret

Si on ne fait rien c’est tout l’horizon autour de guéret qui pourrait changer d’aspect très bientôt. Des enquêtes publiques, passées totalement inaperçues en plein confinement s’achèvent dans quelques jours, le 24 novembre.

Les deux enquêtes concernent un seul et même vaste projet de 12 éoliennes géantes (mats ~ 100m) étalées sur deux communes. La zone concernée couvre 12 x 7 km au total. Il s’y trouve un paysage naturel et préservé où alternent des pâtures de bonne qualité et des bois de feuillus humides mais productifs. Un des groupes d’éoliennes est même prévu à l’emplacement d’une forêt magnifique de 270 ha qui contient de nombreux arbres très anciens. Que va devenir cette forêt? Et toutes les zones humides qu’elle contient? L’étude dites « d’impact » ne semble pas le mentionner.

Il est urgent de répondre maintenant, même brièvement. Tout le monde peut le faire, habitants ou non de la commune, c’est une enquête « publique ». Répondre soit :

– en mairie d’Anzème et de Saint-Fiel

– sur registre électronique :

http://projet-eolien-danzeme.enquetepublique.net

http://projet-eolien-de-saint-fiel.enquetepublique.net

– par courriel :

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Merci à toute celle et ceux qui agissent pour protéger ces lieux merveilleux. Merci de partager l’information.

Lutter contre l’éolien, c’est montrer l’impasse de notre mode de vie

15 octobre 2020 / Reporterre

Le département de la Creuse suscite l’intérêt des installateurs d’éoliennes. Pour l’auteur de cette tribune, s’opposer à cet « aménagement du territoire » est à la fois défendre une région encore préservée et clamer haut et fort la nécessité de transformer notre mode de production et nos institutions sociales.

Cédric De Queiros habite la Creuse depuis quinze ans. Il est président de l’association antiéoliennes Vivre à Saint-Georges-La Pouge et ses alentours, et conseiller municipal depuis cet été.


La Creuse était jusqu’à récemment relativement épargnée par les installations d’éoliennes industrielles — probablement à cause du « régime des vents » local, peu favorable. Mais, depuis quelques années, les projets s’y multiplient et les machines commencent à sortir de terre.

Le schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (Sraddet) validé par la région Aquitaine au printemps manifeste des ambitions démesurées. Plus de 200 éoliennes seront installées pour la seule Creuse d’ici à dix ans si les projets ne sont pas abandonnés.
C’est-à-dire un véritable saccage et ce qu’il n’est pas excessif d’appeler le sacrifice d’une région et de ses habitants.

Pour des milliers de personnes habitant à proximité immédiate des futures éoliennes, la vie va devenir invivable (du fait des infrasons, des bruits, de l’effet stroboscopique), et tous les autres, où qu’ils aillent, auront leur horizon obstrué par toutes ces machines.

Un rapport colonial de l’intérieur

Parallèlement à la montée de la menace, on voit l’opposition se développer. Les collectifs d’opposants apprennent petit à petit à se concerter, en dépassant les obstacles que sont l’éparpillement géographique des projets, la variété des acteurs industriels et la diversité des positions politiques et points de vue sur la « question énergétique ».

Une deuxième manifestation contre les éoliennes industrielles a eu lieu à Guéret, préfecture de la Creuse, le 10 octobre dernier, à l’appel d’une vingtaine de collectifs de ce département et d’autres voisins. Un peu plus de 300 personnes ont participé à cette manifestation, ce qui n’est pas négligeable pour la région, surtout en contexte épidémique.

On sait que la Creuse est devenue une espèce de symbole médiatique du bout du monde, de l’arriération, de ceux qui restent « sur le bord du chemin », etc.

Et, effectivement, la population diminue et vieillit (même s’il y a des gens nouveaux qui viennent s’y installer) ; il est difficile de trouver du travail dans cette zone pauvre, avec très peu d’activité économique (ne la surnomme-t-on pas la « Seine-Saint-Denis des campagnes » ?). Enfin, les services publics sont réduits chaque année un peu plus.

C’est la contrepartie au fait de vivre dans une région nettement moins bousillée que beaucoup d’autres : nous avons été jusqu’ici un peu oubliés par l’aménagement du territoire et par la modernisation/destruction des campagnes. Des régions comme la nôtre sont considérées depuis des décennies par tous les planificateurs comme des zones à la fois inutiles, et en retard ; leur unique préoccupation nous concernant, quand ils se rappellent notre existence, est : que faire de ces anachronismes, comment les « valoriser » ?

Toutes les campagnes françaises encore à peu près épargnées sont aujourd’hui menacées par cette prolifération de l’éolien. On peut donner à celle-ci deux significations principales :

  1. elle illustre le mépris absolu des décideurs pour les populations et les territoires où elles vivent (faune et flore, paysages) ; l’absence totale de délibération démocratique sur cette question à l’échelle locale et régionale ; bref un rapport « colonial de l’intérieur » ou « extractiviste » des métropoles et de leurs élites pour le reste du pays ;
  2. elle se trouve au centre des redoutables questions posées par la crise énergétique-écologique actuelle.

Mais l’évolution calamiteuse de notre organisation sociale, qui s’enfonce dans la paupérisation des populations, l’autoritarisme de l’État et la perte de sens, ainsi que les nuages de tempête qui s’accumulent au-dessus de nos têtes autorisent à leur opposer, pour le moins, une question : est-il sûr que nous soyons vraiment en retard ?

Ne serait-ce pas plutôt dans des régions comme celle-ci qu’il reste peut-être encore un avenir souhaitable à inventer ? (La préservation du département, resté à l’écart de la pandémie actuelle, devrait suffire à interroger.)

Encore faut-il que ces campagnes à peu près survivantes ne soient pas à leur tour saccagées.

L’éolien est la pièce principale de la prétendue transition énergétique. Or, même en approfondissant encore le saccage et en doublant la capacité de production des énergies renouvelables « intermittentes » (c’est-à-dire hors hydraulique) d’ici à 2028 par rapport à 2017, comme l’a annoncé le gouvernement, leur contribution à notre consommation énergétique, en augmentation constante, resterait dérisoire.

 La transition énergétique est un problème social et politique et non technique

Je rappelle les chiffres : en 2019, l’éolien a produit 5 à 7 {86109fcefb9d5fbf2092dbb1701a32b0efbb9d053e27c85c00bc43ee4b9e74d0} de l’électricité consommée en France, soit à peu près 1,5 {86109fcefb9d5fbf2092dbb1701a32b0efbb9d053e27c85c00bc43ee4b9e74d0} de l’énergie toutes formes confondues… soit moins de 1 {86109fcefb9d5fbf2092dbb1701a32b0efbb9d053e27c85c00bc43ee4b9e74d0} de l’emprise énergétique totale de la société française. (L’emprise énergétique prend en compte l’énergie utilisée hors de France — en Chine, par exemple — pour produire et acheminer des biens et services qui seront consommés ici. C’est le chiffre le plus important du point de vue écologique, et qui est le plus souvent « oublié ».)

Quant aux autres ingrédients de la transition énergétique mise en scène par l’État et les grandes entreprises (pour l’éolien creusois : Total, Engie…), leur contribution présente et prévisible au « mix énergétique » est encore plus ridicule que pour l’éolien ; ils sont de plus parfois encore plus nuisibles que ce dernier en matière environnementale — voir le scandale des agrocarburants, ou la menace que fait peser sur les forêts françaises leur exploitation énergétique industrielle.

Donc, la transition énergétique dans son ensemble est une mascarade : il ne peut exister aucune solution technique à un problème qui n’est pas technique mais social et politique.

Cette analyse est évidemment minoritaire, mais pas absolument marginale, en tout cas dans l’opposition en Limousin. Parmi les opposants, tout le monde s’accorde sur le fait que les éoliennes sont localement très nuisibles, et globalement très inefficaces. Tout le monde sait aussi qu’elles profitent essentiellement aux multinationales de l’énergie, auxquelles elles rapportent beaucoup d’argent subventionné. Au-delà, les positions divergent.

Il est très inconfortable de regarder en face que notre société est dans une impasse, qu’il n’existe pas de solution technique à la « crise sans fin » en cours. Certains se disent que, finalement, et puisqu’il est déjà là, le nucléaire ce n’est pas si mal… D’autres placent leurs espoirs dans d’autres énergies renouvelables encore moins productives que l’éolien (photovoltaïque, méthanisation…). Il s’en trouve même pour douter encore du « dérèglement climatique ». D’autres enfin mettent en avant la nécessité de réduire notre consommation, en évoquant plus ou moins explicitement la perspective de la décroissance, mais sans toujours prendre la mesure de ce qu’implique réellement cette nécessaire réduction, de son ampleur.

Et puis la majorité des opposants, comme peut-être la majorité de la population, ne sait trop que penser face à des problèmes généraux si complexes et inquiétants.

Pour notre part, nous pensons que la lutte contre l’éolien permet de défendre publiquement l’idée que les contradictions de notre organisation sociale sont insurmontables sans une remise en cause globale de notre mode de vie, et donc de notre mode de production et de toutes nos institutions sociales.

Quelque chose qui ressemble assez à une révolution, ce mot aujourd’hui si mal famé.

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Dans le Tarn, un village se rebelle contre une mine de tungstène

Reporterre – 30 septembre 2020 / Célia Izoard

Un an et demi après l’annonce d’un projet minier d’extraction de tungstène en apparence idyllique, les élus de Fontrieu, dans le Tarn, ont sérieusement déchanté. Depuis la présentation d’une étude indépendante dévoilant de probables pollutions sur l’eau et l’environnement, la commune, qui avait commandé cette expertise, est devenue une opposante au projet.

Les élus de la petite commune de Fontrieu, dans le Tarn, étaient conquis. Une « société française » viendrait exploiter la scheelite, un minerai enfoui dans leur sous-sol, qui se présente sous forme de cristaux, pour en faire du tungstène. Il y aurait des emplois pour les jeunes et des fonds pour la commune. Et aucune pollution ! 90 {86109fcefb9d5fbf2092dbb1701a32b0efbb9d053e27c85c00bc43ee4b9e74d0} des déchets miniers seraient réenfouis dans les galeries souterraines. Le minerai serait traité par des procédés mécaniques, « sans produits chimiques ». Le projet serait un « exemple d’intégration environnementale », à l’image de la mine de tungstène de Mittersill, en Autriche, exploitée dans un parc naturel – comme Fontrieu, situé au milieu du parc naturel régional du Haut-Languedoc.

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Malgré les risques sismiques, Fonroche veut continuer la géothermie profonde à Strasbourg

Géothermie profonde à Vendenheim-Reichstett : la préfecture demande à Fonroche de réaliser des tests de traçage – DNA – 24 Sept 2020

L’industriel Fonroche, implantée dans l’écoparc rhénan, avait dû stopper son activité de forage, suite à deux séismes. Photo DNA

À l’issue d’un comité de suivi du site de géothermie profonde de Vendenheim-Reichstett, qui s’est tenu jeudi matin, la préfecture du Bas-Rhin demande à l’industriel Fonroche de procéder à des tests de traçage à partir du 1er octobre, pour mieux connaître les conditions de circulation naturelle de l’eau et pour s’assurer que celle-ci ne provoque pas de tensions susceptibles de créer des mouvements sismiques en surface.

« Cette décision a été prise en concertation avec les maires de Vendenheim, Reichstett, Strasbourg, avec la présidente de l’Eurométropole et après consultation de la commission de suivi du site, mais également des services du ministère de la Transition écologique », indique le communiqué de la préfecture qui annonce que ces tests seront soumis à un comité d’experts indépendants en cours de constitution. En cas d’avis favorable, la préfète pourra alors autoriser une montée en puissance des tests d’injection.

Si tous les tests sont favorables, l’exploitation pourrait démarrer à la fin du premier semestre 2021.

Mi-novembre, suite à deux séismes, la préfecture avait demandé à l’industriel de suspendre toute activité de forage. Selon l’expertise menée par l’Ineris (institut national de l’environnement industriel et des risques), le bureau de recherches géologiques minières (BRGM) et l’EOST (école et observatoire des sciences et de la terre), les données n’ont pas permis de conclure à l’existence ou non d’un lien de causalité entre l’activité de forage et la secousse survenue à Strasbourg le 12 novembre 2019.

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Un léger tremblement de terre a secoué Strasbourg

Suite aux deux séismes, plus de géothermie à Reichstett le temps d’une enquête

FNE lance une action en justice contre l’ouverture de la première usine de cyanuration en Guyane

Communiqué FNE – lundi 07 septembre 2020 – à lire sur fne.asso.fr

Or : action en justice contre l’ouverture de la première usine de cyanuration en Guyane

Exploitation sans autorisation, non-respect des prescriptions environnementales… depuis 2007, les installations d’Auplata situées à Dieu-Merci, en Guyane, enchaînent les non-conformités. Pourtant, par des régularisations successives, le Préfet de Guyane a, coup après coup, permis à Auplata d’exploiter son site. Il vient désormais de donner son aval à la société pour traiter son or au cyanure… Face aux problèmes récurrents observés sur le site et au danger que représente la mise en service de cette usine, les associations France Nature Environnement et Guyane Nature Environnement saisissent le Tribunal administratif de Cayenne.

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