Le gouvernement supprime les enquêtes publiques environnementales contre l’avis des citoyens

« La méthode utilisée est habile. Sous couvert de simplification et de diminution des délais, c’est subrepticement, par petites touches, lors de la sortie de nouveaux projets de loi, que la participation du public aux décisions ayant une incidence environnementale est en train de muter pour se résumer à une simple consultation par voie électronique », a ainsi dénoncé la présidente de la CNCE à Actu Environnement.

Alors que le gouvernement mène tambour battant le grand débat national, un des rouages de la démocratie participative va être remplacé pour la première fois dans les régions de Bretagne et Hauts-de-France : l’enquête publique.

Lire la suite – La relève et la peste – 11 février 2019 – Laurie Debove

Comme un bruit qui court retourne en Guyane, avec celles et ceux qui font de la forêt un champ de bataille.

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Les Amérindiens se battent pour défendre la forêt dont ils vivent © Radio France / Giv Anquetil
Nous vous avions fait entendre le mois dernier les voix de guyanais mobilisés contre des grands projets extractivistes qui menacent l’environnement.Et si la mine industrielle Montagne d’or (en plein cœur de la forêt tropicale) est toujours dans le collimateur de 70{86109fcefb9d5fbf2092dbb1701a32b0efbb9d053e27c85c00bc43ee4b9e74d0} des habitants, on célèbre ces jours-ci en Guyane la victoire par abandon sur Total et son forage off-shore, qui vient de jeter l’éponge après 100 millions d’euros dépensés en prospection.

On retourne cette semaine dans ce paradis vert, cette fois avec les Amérindiens qui se battent pour défendre la forêt dont ils vivent.

Les Amérindiens qui se battent pour défendre la forêt dont ils vivent
Les Amérindiens qui se battent pour défendre la forêt dont ils vivent © Radio France / Giv Anquetil

Dans son abattis, sa parcelle cultivée sur brûlis avant d’être rendue à la forêt pour 30 ans, Franck Nénesse pratique l’agroforesterie en utilisant les cycles naturels et les savoir-faire traditionnels pour que les sols ne s’épuisent pas. Cécile Kouyouri, première femme devenue chef coutumier voilà 21 ans, nous reçoit dans son petit village de Bellevue, où elle a réussi à imposer une « Zone de droits d’usage collectifs » (ZDUC) pour un autre usage communautaire de la forêt et du monde.

C’est aussi le message que porte une nouvelle génération d’Amérindiens réunis dans les Jeunesses Autochtones de Guyanes (JAG), dont fait partie Christophe Yanuwana Pierre que l’on retrouve près de Saint Laurent du Maroni.

Pour la reconnaissance officielle des peuples autochtones © Radio France / Giv Anquetil

Alors qu’environnement et climat peinent à devenir des priorités pour le monde développé, toutes et tous partagent –comme Jean Paul Fereira, le maire Kali’na d’Awala-Yalimapo, l’idée que le « retard » en développement de la Guyane est peut-être une chance pour prendre d’autres voies. Plutôt que de répéter les mêmes erreurs – climaticides – qui ont échoué ailleurs.

Un reportage de Giv Anquetil

Et le focus

Martelage et syndicalisme : les agents forestiers défendent leur métier et leur mission d’intérêt général face aux restrictions budgétaires.

La bibliographie

Guide Guyane 2019/2020, Philippe Boré, aux éditions des Curieux de nature d’Amérique du Sud
« Guyane, trésors et conquêtes », Revue Z, numéro 12, 2018

Programmation musicale

« Malawni » – Master Rick
« Oyékomato » – T+Waleke
Focus :   Lescop – La Forêt

Entre Montagne d’or et forage offshore, quand la Guyane est convoitée pour ses ressources

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Comme un bruit qui court – samedi 9 février 2019 par Giv Anquetil , Antoine Chao , Charlotte Perry

Voilà plus de deux ans qu’une mobilisation inédite a pris racine en Guyane, alors que ses ressources attisent l’appétit des multinationales.

Mobilisation contre l’exploitation minière de la Montagne d’or en Guyane © Maiouri Nature

 

Écologistes, amérindiens, et citoyens de tous bords se sont mis en tête de stopper le projet minier Montagne d’or : un consortium russo-canadien qui compte extraire 85 tonnes d’or au cœur de la forêt primaire, creusant une fosse grande comme 32 stades de France, et utilisant 10 tonnes de cyanure et 18 tonnes d’explosif, chaque jour pendant douze ans.

Continuer la lecture de Entre Montagne d’or et forage offshore, quand la Guyane est convoitée pour ses ressources

Samedi 02 Mars – A.G. Stopmines23 – Projection

Assemblée Générale StopMines23
Samedi 02 Mars 2019
à Chambon-sur-Voueize – salle des associations (voir plan d’accès)

L’Assemblée Générale est un moment important dans la vie de notre association, c’est la possibilité de se rencontrer, de discuter plus longuement aussi nous espérons vraiment que vous serez présents.

17 h : Projection du film  » Eldorado – Le Combat pour Skouries « 
Documentaire indépendant produit par Leopold Helbich & Wasil Schauseil

eldorado-documentary

Le Combat pour Skouries (au nord de la Grèce) est un documentaire sur la lutte contre la destruction de l’environnement par l’exploitation minière d’or à haut risque dans le plus grand projet minier d’Europe (31 700 hectares). C’est une chronique de la résistance contre ce projet à haut risque. Les auteurs dénoncent, également, la criminalisation du mouvement résistant anti-mines montée de toutes pièces par le gouvernement grec. Ce document est essentiel pour qui veut comprendre les idéaux néolibéraux et les violations des droits de l’homme qui se produisent dans l’un des pays d’Europe le plus touché par une crise économique profonde.

19h : Assemblée Générale

Un apéro partagé clôturera la séance et nous permettra d’échanger nos réflexions sur les sujets du moment !

 +debanquises

Jeudi 28 février – Dans quel pays voulons-nous vivre? Projets nuisibles et chemins de traverse

Jeudi 28 février à 20h – Soirée Débat – Le Fabuleux destin, Aubusson

Dans quel pays voulons-nous vivre?
Projets nuisibles et chemins de traverse

Soirée débat proposée par Stopmines23 et Creuse-Citron « La Creuse, c’est encore un secret pour toutle monde. » Curieux paradoxe que cet ancien slogan touristique… Et si le fait qu’il puisse encore faire bon vivre quelque part tenait justement à ce secret, ce léger écart vis à vis de la frénésie économique ? N’y a-t-il rien d’autre pour faire vivre ce pays que l’Internet obligatoire, des forêts d’éoliennes géantes, la plaie béante d’une mine à ciel ouvert, mille coupes rases ruinant les bois, des fermes toujours moins paysannes, toujours plus industrielles ? La Creuse est convoitée par de multiples promoteurs, privés et publics, qui voudraient bien faire ce que bon leur semble de ce pays où ils ne vivent pas. Mais nous, habitants d’ici, que voulons-nous ? Que faisons-nous ?
Ce soir il pourrait être question de lutte,contre tout ce qui menace la vie ici. « Vous reprendrez bien une cuillère de sirop anti-tout ? » Anti tout ? Pas si sûr…. Nous n’avons rien contre, au hasard : la démocratie directe , les cultures vivrières ou paysannes et la vente sur les marchés. Les bibliothèques et les bistrots. L’hospitalité, l’entraide, les communs et bien d’autres choses à défendre,à organiser, à faire vivre. Ce soir, il pourrait être question de ça, aussi.

Le Fabuleux destin-Quartier du petit Saint-Jean, à Aubusson -6 rue Roger Cerclier

Lundimatin : Lettre jaune #20 – Appuyons sur OFF !

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« L’homme providentiel, c’est nous ! » – paru dans lundimatin#176, le 31 janvier 2019

 Depuis le début du mouvement des gilets jaunes de mystérieuses Lettres Jaunes sont diffusées sur les ronds-points et les réseaux sociaux. Avec toujours autant de justesse et de poésie, cette 20e missive pose les jalons d’une stratégie de combat :« nous rassembler toujours plus nombreux pour que la raison froide d’en haut cède la place au bon sens d’en bas. »

Alexandre Benalla, pour tout l’or du Tchad

1188898-prodlibe-2019-0115-seconde-audition-abenallaTribune Par Thomas Dietrich – Libération – 21 janvier 2019 – Quel était le véritable objet du voyage de l’ancien garde du corps du président Macron au Tchad ? La question reste entière, malgré l’audition de l’intéressé devant une commission sénatoriale ce lundi.

C’est peut-être en direction de la nouvelle manne du pays, l’or du Tibesti, qu’il faut chercher la raison de cette mission qui a suscité le scandale.

Tribune. Ils s’appelaient Galmaye Derdimi et Hassan Kelle Lony. Ce n’était pas des enfants de chœur, loin de là. Il y a une dizaine d’années, ils avaient participé aux grandes rébellions qui, de l’est du Tchad, avaient fondu sur la capitale, N’Djamena. Leur rêve de gloire et de richesse s’était brisé à 300 mètres du palais présidentiel, sous le feu de l’armée française venue à la rescousse du potentat local, Idriss Déby. Après l’éparpillement de la rébellion, ils s’étaient retrouvés comme deux joueurs plumés au arbatachar, le poker tchadien. Alors, quand ils avaient appris l’existence de gisements d’or au Tibesti, cette immense région désertique et montagneuse de l’extrême-nord, ils n’avaient pas hésité. Avec leurs dernières économies, ils avaient acheté un peu de matériel artisanal, pas grand-chose, juste de quoi extraire quelques pépites. Comme des centaines d’autres, ils s’étaient installés à Kouri Bougoudi, une ville minière non loin de la frontière tchado-libyenne. Les conditions de vie y sont rudes. Le vent souffle en rafales et le sable griffe les visages. Le matin, un froid mordant engourdit les corps, avant que ne tombe une insoutenable chaleur, comme un couvercle sur une casserole en fonte.

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Trois ans après Samarco, un barrage minier de la multinationale Vale provoque une nouvelle catastrophe environnementale

arton1309 par Rachel Knaebel – Vendredi 25 janvier, un barrage minier a cédé dans l’État brésilien du Minas Gerais, dans le sud du Brésil. Les autorités ont déjà confirmé 60 victimes.

Cette mine est exploitée par la multinationale brésilienne Vale. Celle-ci est déjà impliquée dans une catastrophe similaire qui a eu lieu il y a trois ans, à Mariana, dans la même région.

Vendredi 25 janvier, un barrage minier a cédé dans l’État brésilien du Minas Gerais, dans le sud du Brésil. La rupture du barrage Brumadinho, près de la capitale de l’État, Belo Horizonte, a libéré un fleuve de boue contenant des rejets miniers, qui a rapidement englouti un réfectoire utilisé par les employés de cette mine de fer, ainsi que plusieurs villages en aval. Les autorités ont déjà confirmé 60 victimes. Près de 300 personnes sont portées disparues, en grande partie des employés de la mine.

Lire la suite sur L’observatoire des multinationales ou sur Bastamag

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26 Janv – Limoges – Débat : ça paye pas de mines mais ça fait des ravages

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Article à lire sur labogue.info

Après le 25 janvier, 20 heures, à la Renouée (Gentioux), le samedi 26 vers 11 heures à la librairie Le Passe-Temps (Eymoutiers), aura lieu à Limoges, le même jour, un après-midi de débat (16 heures, salle Jean-Pierre-Timbaud), suivi à 19 heures d’un apéro à prix libre et repas partageur, avec des membres de la revue Z et du Collectif Stop Mines 87 sur la question des mines d’or, en Guyane et ici, et sur les luttes contre l’extractivisme.

Des personnes du collectif de rédaction de Z viendront présenter leur revue et plus spécifiquement le dernier numéro sur le projet de la montagne d’or en Guyane. Le collectif stop mines 87 viendra pour exposer les projets de mines et leur avancée dans le Limousin. Ce sera l’occasion de faire du lien entre les projets miniers d’ici et d’ailleurs et surtout sur les luttes qui se mettent en place pour y faire face.

C’est quoi la revue Z ?

Au printemps 2009 sortait le premier numéro d’un canard-tortue imaginé par une bande de joyeux déserteurs. Installée chez des éleveurs du Tarn, la rédaction inaugurait le principe de l’itinérance : s’immerger dans la réalité d’un territoire, pour un mois au moins, enquêter collectivement, s’égarer et nouer des liens, prendre part aux luttes. Puis à partir de ces ingrédients, fabriquer, à prix abordable, une belle revue d’analyse critique de deux cents pages qui donne la parole à des gens qu’on entend peu, sans oublier le dessin et la photo.

Le dernier numéro de Z, le douzième, Trésors et conquêtes, rédigé depuis la Guyane, nous embarque au cœur de l’industrie la plus polluante du monde : les mines. On y parle luttes anti-coloniales et amérindiennes, critique de l’aérospatiale avec une visite de Kourou, « port spatial de l’Europe » et retour sur le mouvement social massif de 2017.

230 pages d’enquêtes et de témoignages illustrés avec soin pour interroger aussi l’idéologie occidentale du développement, ses promesses, ses impasses et apercevoir la possibilité de s’en libérer.

L’or, les mines, l’extractivisme

Stop Mines 87 est une association créée fin 2015 sur le territoire aurifère du sud de la Haute-Vienne, pour informer la population, les élus sur les conséquences de la réouverture d’une mine d’or.
Actuellement, il existe un projet à un stade avancé car un permis exclusif de recherche (le PER de Bonneval) pour or, argent, antimoine et métaux connexes (uranium ?) a été accordé à la société Cordier-Mines, par le ministère de l’Industrie, pour la période 2017-2022.
Ainsi neuf communes du sud de la Haute-Vienne et une commune du nord de la Dordogne sont concernées (cela représente une surface de 260 km²).

Plus d’info :
http://www.zite.fr/
http://stopmines87.fr/
https://labogue.info/spip.php?article267

Alerte expulsion Amassada (12)

Aveyron : les camarades de l’Amassada menacés d’expulsion

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Communiqué du jeudi 20 décembre au soir : L’Amassada menacée d’expulsion !!!

Mercredi matin, 19 décembre, nous recevions à l’Amassada une information concernant une potentielle expulsion pour le lendemain, jeudi 20 décembre. Face à ce danger, nous avons pris la décision de lancer un appel à nous rejoindre sur site.

Plus de 50 personnes ont répondu présentes. Avec des arrivées jusqu’au petit matin.

Des barricades ont été montées dans la nuit, chacun apportant son énergie à l’oeuvre collective.

Nous étions prêt.e.s dès l’aube à résister pour défendre ces lieux et notre dignité, pour défendre ce bout de territoire que nous habitons depuis plus de 5 ans. Nous étions prêt.e.s à défendre non seulement les maisons et cabanes de l’Amassada, mais aussi les champs et les bois alentours. Et sommes toujours plus que jamais déterminés à le faire.

L’expulsion n’a pas eu lieu ce jeudi 20 décembre.

Cependant, nous savons pertinemment que ce n’est que partie remise.

En effet, la procédure d’expropriation a été lancée suite à la DUP, validée par la préfecture de l’Aveyron en juin dernier. L’État peut donc intervenir à tout moment pour détruire la Commune Libre de l’Amassada. Sachant aussi qu’un certain nombre de camarades habitant la région subissent une pression policière et judiciaire régulière (contrôles, convocations, GAV, procès, intimidations verbales) pour leurs engagements ici ; nous ne sommes pas dupes des tentatives du pouvoir d’en finir avec cette lutte territoriale contre un de ces Grands Projets Inutiles. Nous voyons bien comment toute contestation est réprimée, et les militants écologistes mis sous surveillance étroite. Le cas de Bure est exemplaire en ce sens, et est un laboratoire policier qui servira ailleurs.

Pour l’heure, RTE n’a pas encore réussi a prendre possession des terres, ni à obtenir le permis de construire. Et ne peut donc toujours pas débuter les travaux. Travaux qui commenceront par un déboisement partiel du site et l’excavation du sol sur 10 mètres de profondeur, avec une emprise de 5 hectares de terres agricoles.

Le rendu du jugement fixant les indemnités d’expropriations aura lieu le 12 février 2019. A ce moment là, RTE deviendra propriétaire des terres. Nous nous attendons donc, dans les jours, semaines et mois à venir, à une intervention massive des forces de l’ordre.

Nous remercions toutes les personnes, proches ou lointaines, ayant répondus à cet appel par leur présence et leur solidarité.

Nous invitons chacun et chacune à rester attentifs et vigilants quant aux événements qui viendront.

Les informations sont mises à jour régulièrement sur le site : https://douze.noblogs.org

Pour l’Amassada

PAS RES NOS ARRESTA

[RESF23] Projection – Débat « Libre! » / 27 novembre / Guéret

PROJECTION / DÉBAT – mardi 27 novembre – Cinéma Le Sénéchal, Gueret (23)  : « Libre ! »

Documentaire de Michel Toesca – durée : 1h40

libreLa Roya, vallée du sud de la France frontalière avec l’Italie. Cédric Herrou, agriculteur, y cultive ses oliviers. Le jour où il croise la route des réfugiés, il décide, avec d’autres habitants de la vallée, de les accueillir. De leur offrir un refuge et de les aider à déposer leur demande d’asile.  Mais en agissant ainsi, il est considéré hors la loi… Michel Toesca, ami de longue date de Cédric et habitant aussi de la Roya, l’a suivi durant trois ans. Témoin concerné et sensibilisé, caméra en main, il a participé et filmé au jour le jour cette résistance citoyenne. Ce film est l’histoire du combat de Cédric et de tant d’autres.

Débat avec Blandine Marty, avocate et témoignages.

Organisation RESF, Attac, Amnesty.

[RESF23] Festival ds solidarités / 24 – 28 novembre / Guéret

Festival des Solidarité – du 24 au 28 novembre  – Grande Salle de la Mairie, Guéret (23)

Le Festival des Solidarités à Guéret aura lieu du 24 au 28 novembre à la Grande Salle de la Mairie et aura pour thème « Invisibles… De l’ombre à la lumière ».

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Samedi 24 novembre 14h-22h :

- Village des solidarités : Stands associatifs autour d’un arbre à palabres.
- Ateliers pour les enfants sur le thème de l’Ombre à la lumière à 14h par le Réseau Éducation Sans Frontières Creuse.
- Danse Italienne à 15h par El Fogolar Del Monpy.
- Chœur d’enfants des quartiers et café chanté à 16h30 par P’Art Si P’Art là.
- Théâtre « La parole des invisibles » à 17h30 par la Brigade d’intervention Mobile Théâtrale et la Guérétoise de Spectacle.
- Musique réunionnaise avec le Groupe Faham à 18h.
- Burkina Faso – Témoignages des Burkinabés et Spectacle par l’association Fragments de 18h30 à 19h30.
- Partage des saveurs à 19h30 avec la contribution des Conseils de Quartiers.
- Soirée conviviale à 20h avec P’Art Si P’Art là, la chorale d’enfants, la chorale Delval et le public.

Mardi 27 novembre :

- Projection-débat dans le cadre du Festival Alimenterre autour du film « Libre » de Michel Toesca présenté par les associations Attac 23, RESF et Amnesty International au Cinéma le Sénéchal à 18h15.

Mercredi 28 novembre 9h-12h :

- Jeunesse, engagement et solidarité : Ateliers de rencontres et d’expériences de projets [1]

[1Présents à ces ateliers : Eco-collège Louis Durand (Saint-Vaury), Solidarité Laïque, El Fogolar del Monpy, Secours Populaire, P’Art Si P’Art La, Asseept Casamance, Sème tes Graines, Comité de Jumelage, Creuse Amnesty International, Résidence Habitat Jeunes, Maison des Droits de l’Homme, Réseau Education Sans Frontières 23, KAZ, Cercle des Amitiés Créoles.

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Stop Mines Salau : suspension des recherches !

Le Tribunal administratif de Toulouse suspend en urgence l’arrêté préfectoral autorisant les survols en hélicoptère !

Vendredi 19 octobre, alors que les nuisances  avaient déjà commencé sur la plaine d’Oust et à Salau,le  Tribunal Administratif a suspendu, en urgence, l’arrêté autorisant Mines Du Salat à faire des recherches aéroportés !  

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Nouvelle victoire !

La Préfète de l’Ariège avait, dans son arrêté du 14 septembre 2018, autorisé la société Variscan Mines SAS à effectuer des travaux de « mise en sécurité » dans l’ancienne mine de Salau. Le tribunal administratif de Toulouse vient d’ordonner la suspension de l’arrêté préfectoral.

Lire la suite…

Montagne d’or en Guyane : le contre-exemple guinéen

Secrets d’info – France Inter le 13 octobre 2018

L’un des promoteurs de ce projet de mine d’or en Guyane, l’entreprise russe Nordgold, promet de favoriser l’emploi local et de respecter l’environnement. Mais en Guinée, où la société gère déjà une mine, très peu de locaux sont employés, et des animaux meurent mystérieusement.

La mine de Lefa est située au nord de la Guinée. Au bord des lacs de résidus de boues cyanurées, le village de Fayala-Carrefour.

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ZAD d’Hambach : Appel contre la destruction et l’expulsion actuelle

DSC7474-1024x683-1024x683 [640x480]La forêt de Hambach est une de plus anciennes forêts d’Allemagne à proximité de Cologne. Cet automne, elle est censée être arrachée pour faire place à une mine de lignite destructrice du climat. Depuis le 13 Septembre RWE expluse les occupants de la forêt et en détruit de grandes parties.
Tous les dimanches des milliers de personnes manifestent contre la rage destructrice de RWE et la politique bornée du land NRW en participant aux balades en forêt. https://foretdehambach.org/?noredirect=fr_FR

 

6 Octobre – Saint Yrieix La Perche – Manifestation et concerts : Stop aux mines d’or!

stopmines87 manif oct 2018

Un projet de mine d’or a vu le jour il y a peu sur notre département !
Ce projet est à un stade avancé car le permis exclusif de recherche (le PER de Bonneval) a d’ores et déjà été accordé à une société australienne sur une une zone de 300 km² touchant 9 communes du sud de la Haute-Vienne et une commune du nord de la Dordogne.
Compte tenu de l’historique aurifère de la région, il est quasiment certain que ces recherches seront concluantes ; ce qui aboutira, selon le code minier, automatiquement à l’étape suivante : l’exploitation minière industrielle des sous-sols de cette zone !

Dubaï Papers » : les millions du « baron noir » d’Areva et ses opérations financières opaques

Sébastien de Montessus, ancien patron de la division mines du groupe Areva, a eu recours à une société blanchisseuse d’argent sale située aux Emirats arabes unis. La journaliste Caroline Michel raconte cette gigantesque machine à produire du cash.

Les Dubaï Papers à la Une de l’Obs, le 6 septembre 2018 © L’Obs

L’enquête, qui dévoile un système de blanchiment offshore, fait la Une de l’Obs

Rentré chez Areva au milieu des années 2000, Sébastien de Montessus grimpe rapidement les échelons. Nommé en 2007 patron de la division mines (uranium, or…) du groupe, il devient dans les faits l’équivalent du numéro 2 ou 3 d’Anne Lauvergeon, la patronne à l’époque.

Suite à une perquisition en 2011, on découvre que son train de vie ne correspond pas à son salaire. Les policiers de la brigade financière tombent sur un acompte de 750 000 euros (ce qui représente deux années de rémunération pour lui) dans le but d’acquérir l’un des plus beaux voiliers du monde, d’une valeur de 7,5 millions d’euros. Comment ce haut cadre peut-il s’offrir ce genre d’objet ? D’où vient cet argent ?

Ferrari, chalet à Val-d’Isère, maison en Normandie…

Les acquisitions mobilières et immobilières de Sébastien de Montessus ont lieu durant une période rapprochée, entre 2012 et 2014. Il mène un train de vie de multimillionnaire. 

L’ancien haut cadre d’Areva (il quitte le groupe en 2012) est en lien avec le groupe Helin, une sorte de société blanchisseuse d’argent sale. Pilotée par une banquière britannique et le prince belge Henri de Croÿ, ce trust sert également à créer des sociétés écran. Les clients de Helin se voient proposer des prêts, des mises à disposition d’argent liquide, ou bien encore des cartes bancaires prépayées sans titulaire.

Sébastien de Montessus indique que l’argent qu’il détient en masse provient d’un bonus de son nouvel employeur, ou d’avances en provenance de ses amis. Mais Caroline Michel, journaliste de l’Obs, révèle qu’il était en lien avec Helin, notamment lorsqu’il était encore cadre chez Areva.

Sébastien de Montessus a été mis en examen le 29 mars 2018 pour corruption d’agent public étranger, corruption privée et abus de confiance, en lien avec l’affaire UraMin.

► Caroline Michel, journaliste de l’Obs, est l’invitée de Jacques Monin.

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