Radio Libertaire 03-11-2019 Podcast de la première émission Radio d’Addoc « On a déjà traité le sujet ! »
Pour cette première émission, nous avons choisi comme sujet : Terres en lutte. Et nous vous proposons de découvrir 4 films documentaires qui « traitent » chacun à sa manière ce « sujet » de la terre exploitée et de ceux qui y vivent. Face à des projets industriels, miniers ou immobiliers, les populations locales sont d’abord dépassées, partent souvent en lutte et parfois gagnent même la partie !
– C’est pas fini ! d’Anne de Galzain – Nous ne vendrons pas notre avenir de Niki Velissaropoulou – A ciel ouvert d’Inès Compan – La terre en morceaux d’Ariane Doublet
Le drame s’est produit vendredi dans la région amazonienne d’Arariboia, dans l’Etat du Maranhão, l’un des plus touchés par les feux et l’exploitation forestière illégale. Ce défenseur de la forêt s’opposait à l’exploitation illégale du bois et à l’expansion agricole.
Au Brésil, les organisations indiennes déplorent l’assassinat
vendredi 1er novembre du militant Paulo Paulino Guajajara, froidement
tué par des trafiquants de bois. Ce père de famille, connu également
sous le nom de Kwahu Tenetehar, était l’un des responsables de l’ONG
Gardiens de la forêt, une organisation créée par les Indiens contre les
coupes illégales de bois et l’expansion agricole.
Le cinquième « gardien de la forêt » assassiné en trois ans
Surnommé « le loup », Paulo Paulino Guajajara avait 26 ans et il est le cinquième « gardien de la forêt » assassiné en trois ans. Cette organisation défend un territoire de 413 000 hectares sur lequel vivent près de 6 000 indiens Guajajara dans l’état du Maranhao, au nord-est du Brésil. Les Indiens Guajajara ont décidé en 2016 de lutter eux-mêmes contre les coupes illégales pratiquées par les trafiquants de bois, sans plus attendre l’action de la police. Ils patrouillent sans cesse sur leur territoire et quand ils découvrent un chantier dans la forêt, ils détruisent campement et matériel et remettent les trafiquants à la police. Leur action a été saluée par nombre d’organisations écologistes et a bien freiné le trafic illégal de bois dans la région.
« Nous n’avons plus l’Histoire avec nous » : entretien avec Jérôme Baschet – 12 septembre 2019 – ACTA
Nous avons réalisé cet entretien avec Jérôme Baschet à l’occasion de la sortie de son nouveau livre, Une Juste colère. Interrompre la destruction du monde, aux Éditions Divergences. Ce livre – qui contient à la fois un retour sur le mouvement des Gilets Jaunes (en particulier la centralité de la pratique du blocage, le refus de la représentation et l’invention de nouvelles formes d’auto-organisation populaire), des analyses sur les derniers développements d’un capitalisme néolibéral qui accélère toujours davantage le désastre écologique, ainsi que d’intéressantes propositions quant au renouvellement de la stratégie révolutionnaire – nous paraissait un excellent support pour aborder avec son auteur les problématiques les plus urgentes de la situation.
Suite à la tribune appelant à une convergence réelle le 21 septembre, des écologistes, gilets jaunes, et collectifs en lutte ont décidé d’un rendez vous commun le matin. Nous serons à 9h à Madeleine, celles et ceux qui le souhaitent partiront sur les Champs Élysées avec les GJ à 9h30.
Ce rendez vous du matin est ouvert à tous ceux et celles qui souhaitent montrer en acte la solidarité des luttes. Jeunes en grève pour le climat, syndicalistes, militants d’organisations écologistes et sociales, collectifs en lutte, collectifs gilets jaunes : nous répondrons à l’appel.
L’après midi, certains resteront dans l’ouest parisien, d’autres iront à la marche climat à 14h (départ St Michel) ou à l’action de désobéissance à 17h, mais le matin nous serons ensemble.
Venez avec vos couleurs et votre volonté d’agir ensemble.
N’oubliez pas votre parapluie en soutien à Hong Kong qui nous montre chaque semaine ce que peut être la puissance d’un peuple uni et solidaire dans la rue.
L’auteur de cette tribune raconte comment, après un moment de repli face aux menaces du pouvoir et à ses grands projets destructeurs, les zapatistes multiplient les initiatives et font preuve d’une vitalité sans faille dans l’élaboration de leur autonomie.
Jérôme Baschet, historien, a été longtemps enseignant-chercheur à l’EHESS et enseigne actuellement à l’Université autonome du Chiapas. Il est l’auteur de La rébellion zapatiste, Ed. Flammarion, 2019.
Au Chiapas (sud du Mexique), le mois d’août a apporté une nouvelle
réjouissante qui devrait susciter l’intérêt de celles et ceux
qu’atterrent l’emballement productiviste et sa spirale destructrice.
Dans un contexte pourtant difficile, marqué par la nécessité de défendre
leurs territoires face aux projets très offensifs du nouveau
gouvernement mexicain, les zapatistes ont annoncé d’importantes avancées dans l’élaboration de leurs instances d’auto-gouvernement.
Quatre nouvelles communes autonomes viennent s’ajouter aux 27 qui existaient depuis 1994 et sept nouveaux Caracoles [1], avec leurs « conseils de bon gouvernement » respectifs, s’ajoutent aux cinq déjà créés en 2003.
L’association Stop Mines 81 vous invite à la rejoindre
Il est urgent de faire connaître les graves conséquences qu’aurait
l’ouverture et l’exploitation d’une mine de tungstène sur la santé, les
productions locales, l’eau, l’environnement, la qualité de vie et des
paysages. Ce qui se passe dans la vallée de l’Orbiel (Aude) en donne un
bon aperçu !
9
h : randonnée pédestre sur le site (5 ou 10 km) ou info sur
place
10 h : balade naturaliste guidée sur la zone humide de Pessols
et les milieux humides de Cadoul et Fumade. RDV devant la bannière de
l’APIFERA -Départ en voiture depuis Sablayrolles
12
h : marché des producteurs et buvette pour se restaurer
Après-midi : présentation des enjeux, débats, diaporama, expo pédagogique
La multiplicité actuelle des projets éoliens amène la Fédération Nature Environnement Creuse à prendre en compte en priorité et en urgence l’ensemble des problèmes engendrés par ces implantations tout azimut. Pour ce faire, une réunion publique d’informations et d’échanges est programmée en partenariat avec l’association « Combrailles Attractives »
Jeudi 22 août 2019 – 18 h. – Evaux les Bains Salle des associations – rue du stade (direction Auzances)
avec
Simon CHARBONNEAU – universitaire militant – Exposera la situation préoccupante et autocratique du déploiement en toutes régions d’éoliennes de plus en plus gigantesques,
Le corps de Steve Maia Canico, a été repêché hier soir dans la Loire; 38 jours après sa disparition suite à une charge de police, le soir de la fête de la musique à Nantes… Et ce matin des députés bretons pleurent dans une tribune sur France info.
«Nous sommes en train de nous habituer à l’intolérable. » Oui. En effet. C’est incontestable…
Nous sommes en train de nous habituer à ce que les forces de l’ordre « chargent » des gamins sur un terrain identifié comme dangereux un
soir de fête de la musique, à ce que « la violence légale » s’abatte
sans discernement sur des cibles ne présentant aucun danger immédiat
autre que des décibels, à coup d’insultes, d’intimidations, de gaz
lacrymogène, de LBD et de grenades diverses.
Nous
nous habituons aux 5 mains arrachées, aux 24 yeux explosés, aux
centaines de blessés en quelques mois. Habitués aussi à ce qu’il y ai
des morts, plus d’une cinquantaine en dix ans et qu’on doive se battre et quémander justice pour Steve, Zineb, Lamine, Angelo, Adama, Rémi, Zied, Bouna et tout les autres…
Naïve, j’ai longtemps cru que malgré des dynamiques sociales
défavorables, la justice était pour tous… Que la légitimité était du
côté de la loi faute d’être du côté des forces de l’ordre.
Avec toutes ces histoires et pour commencer à trainer mon stylo dans
les tribunaux, je me suis rendue compte du contraire. La légitimité
accordée par l’État est aux forces de l’ordre et aux bons petits soldats
de la magistrature. Pas à la loi. Et cette idée m’est intolérable.
« Ils souhaitent le pire » geignent les députés en marche
Mais quoi de pire que la mort d’un « gamin » de 24 ans, animateur pour
enfants, ne sachant pas nager et qu’on laisse pourrir dans la flotte
marronnasse pendant un mois à quelques mètres de là où il est tombé?
Quoi de pire que de se dire qu’il pourrait être ton fils, ton cousin,
ton pote ou ton petit voisin…
Probablement le fait de se dire que rien ne va changer. Car ce matin on continue d´ouvrir les journaux sur ces « intolérables » murs de paille ou de briques devant les permanences de députés. J’ai la gerbe…
Avouons-le : jusqu’ici le débat au sujet de la tenue, du déplacement ou de l’annulation du festival « écolo-macroniste » L’an zéro est resté relativement confidentiel. Il faut dire qu’au-delà de 45°C, la question de savoir si une candidature Hulot contre Macron aux prochaines élections présidentielles permettra aux capitalistes de gratter encore cinq ans de dévastation rentable et impunie n’intéresse plus grand monde. En d’autres circonstances, le truc de la perpétuation du macronisme au-delà de Macron en la personne de son ex-ministre de l’écologie aurait constitué un escamotage promis au plus bel avenir. Signe des temps, hier, nos confrères de Mediapart publiaient une tribune hostile à cette nouvelle et prévisible arnaque, celle-là même qui se cache derrière la communion autour de L’an zéro d’Anne Hidalgo, Mathieu Orphelin, Delphine Batho, Nicolas Hulot, Cyril Dion et toute la jeune garde des entrepreneurs verts. Mais le plus surprenant est que les signataires ne se trouvaient pas être seulement des groupes relevant de l’« écologie radicale », mais en outre des organisations que l’on ne peut suspecter d’une hostilité de principe à ce qu’il faut bien appeler l’« écologie gouvernementale » – ainsi de Terre de Liens, MIRAMAP (Mouvement des AMAP), Nature et Progrès, Institut Momentum, FADEAR (Fédération des Associations de Développement de l’Emploi Agricole et Rural), Union Syndicale Solidaires, Accueil Paysan, etc. Il est aussi significatif que des groupes locaux d’Extinction Rébellion, réseau qui devait participer au festival initialement, voire des groupes locaux de Greenpeace entrés en dissidence, aient voulu signer ce texte. Sous la pression de l’apocalypse en cours, qui est toujours aussi un dévoilement, quelque chose est indéniablement en train de se passer dans le champ de l’écologie, et qui va bien au-delà de la question d’un pauvre « festoch ». Pour cette raison, et parce que de nouveaux signataires s’étaient ajoutés depuis hier, Lundi Matin a trouvé bon de reproduire à son tour cette tribune.
————–
Du 30 août au 1er septembre
devait se tenir à Gentioux-Pigerolles (Creuse), sur le plateau de
Millevaches, un festival « écolo » de masse. Il y était accueilli par un
entrepreneur agricole connu pour ses prises de position macronistes, et
pour avoir déjà plusieurs fois reçu François de Rugy sur son
exploitation. Face à l’opposition d’une partie des habitants, les
promoteurs de l’événement, intitulé « l’An zéro », ont décidé qu’il
n’aurait finalement pas lieu là, mais plutôt sur un aérodrome sécurisé
près de Guéret. Mais la question posée alors demeure : malgré son allure
bon enfant et ses bénévoles sincères, ce festival ne participe-t-il en
réalité pas de la manœuvre actuelle de verdissement illusoire du
macronisme [1]
– Des manifestations ont lieu à Nantes et Beaumont-sur-Oise, un mois après la disparition de Steve, et 3 ans après la mort d’Adama
Anniversaires tragiques. Ce samedi
20 juillet, cela fait un mois de Steve a disparu à Nantes, après une
charge de la police. Cela fait aussi trois ans qu’Adama est mort
asphyxié, dans la cour du commissariat de Persan, en banlieue
parisienne.
– Nous sommes le 19
juillet 2016. Des gendarmes débarquent devant un bar de
Beaumont-sur-Oise. Pour un simple contrôle, une course poursuite
s’engage. Adama part en courant. Il est rattrapé, et plaqué au sol.
Immobilisé par le poids de trois gendarmes, qui l’écrasent. Il prévient
les forces de l’ordre qu’il n’arrive plus à respirer. Emmené sans la
cours du commissariat, il rend son dernier souffle par terre, menotté,
sans que personne ne vienne lui porter secours. Lorsque les pompiers
arrivent, ils constatent qu’il gît, attaché par des menottes, face
contre terre. Il ne respire plus. Adama est mort, le jour de ses 24 ans.
La révolte s’empare des rues de Beaumont-sur-Oise, plusieurs nuits
d’émeute se succèdent. Les autorités mentent, nient les faits. Il faut
des mois de combats acharnés de la famille du défunt, notamment de sa
sœur Assa, pour que l’affaire ne soit pas enterrée. Trois ans après, le
combat continue.
– Nous sommes le 21 juin 2019. Fête de la
musique. Sur l’île de Nantes, des centaines de jeunes dansent sur les
sound systems qui sont installés, comme chaque année sur ce quai désert
en bord de Loire. La police débarque au milieu de la nuit. Elle lâche
les chiens. Envoie des grenade. Noie la fête sous les gaz. Tire des
balles en caoutchouc. La panique est immense. Des dizaines de personnes
sont blessées. Une quinzaine de personnes tombent dans la Loire. Des
fêtards hurlent aux policiers : « des mecs sont tombés dans l’eau ».
Rien n’y fait, les policiers continuent à tirer. Puis repartent. Steve,
animateur de 24 ans ne réapparaîtra pas. Cela fait aujourd’hui un mois
qu’il a disparu. Les autorités semblent faire durer les recherches. Les
proches ne peuvent pas faire leur deuil. Et la question est sur toutes
les lèvres, sur tous les murs de Nantes : « où est Steve ? ».
Ce
samedi, deux manifestations ont lieu. L’une à Beaumont-sur-Oise, pour
Adama. L’autre à Nantes, pour Steve. Deux jeunes de 24 ans, dont la vie a
été volée par la police. L’un parce que noir. L’autre parce qu’il était
sorti danser. Les tristes illustrations d’une violence d’État toujours
plus décomplexée. D’une culture de la violence et de l’impunité qui
s’enracine chez les forces de l’ordre.
Ensemble, réclamons justice pour Adama, Steve, et tous les autres !
Cet article revient sur le déroulé du contre-sommet du G8 de Gênes.
En pleine période altermondialiste ce contre-sommet marqua un tournant
tant dans la répression de ce genre d’événement que dans l’histoire du
mouvement.
Le contexte
En novembre 1999, à Seattle (USA) le sommet de l’Organisation mondiale du commerce est annoncé comme « historique ». Il doit sceller la puissance du capitalisme sur l’URSS
tombée quelques années plus tôt. Mais le sommet officiel est très
largement perturbé par des manifestant·e·s varié·e·s mais offensifs.
C’est le début d’une nouvelle séquence de lutte qu’on appellera plus
tard altermondialiste. Hétérogènes, ces manifestant·e·s s’opposent à
l’ultralibéralisme, au changement climatique, à la spéculation
financière et à la dette des pays émergents, et pour certains au
capitalisme tout simplement. Un slogan relativement partagé de l’époque
est « un autre monde est possible ».
En Europe, quelques contre-sommets significatifs sont organisés comme celui de Prague en septembre 2000 contre le Fonds monétaire international. Un mois avant Gênes, lors d’un sommet de l’Union européenne à Göteborg en Suède, un policier tire sur un manifestant et le blesse gravement. Le contre-sommet de Gênes arrive donc dans un contexte de montée en puissance de la contestation des règles du jeu des puissants. C’est tout à la fois une critique écologique, économique et politique des institutions qui (dé)régulent et gèrent le monde. Pour saisir aussi l’ambiance de l’époque il est alors globalement admis que les tactiques différentes de manifestations pouvaient « cohabiter » (non sans d’interminables polémiques stériles sur la violence et la non-violence) dans les mêmes rassemblements internationaux, à condition d’annoncer la couleur avant : « black », « pink », « rouge », « vert », etc. Grâce à l’internet naissant, les groupes peuvent se coordonner comme jamais jusqu’ici.
Depuis que la surexposition à l’arsenic d’au moins sept enfants de la vallée de l’Orbiel, dans l’Aude, a été dévoilée par leurs parents, les autorités semblent enfin avoir pris la mesure de l’inquiétude des populations qui vivent en aval de l’ancienne mine d’or de Salsigne et de ses cinq dépôts de déchets.
La Creuse est tout entière sous le coup d’un arrêté de crise pour sécheresse à compter du mercredi 10 juillet. Une situation inédite pour un début d’été, qui fait suite à des mois de déficit. Et qui s’accompagne de mesures très strictes.
A Saint Priest – lieu dit La Valette – à 21h – projection du documentaire Lances en l’air contre les mines, réalisé en 2018 sur les luttes contre l’extraction minière dans la région amazonienne de la Cordillère du Condor, à la frontière Pérou-Équateur (40 min – sous titré en français)
Par décision du Tribunal administratif de Toulouse en date du 28 juin 2019, le Permis Exclusif de Recherche de Mine accordé le 21 Octobre 2016 à la société Variscan Mine SAS a été annulé. Communiqué de Presse du Tribunal Administratif de Toulouse ici : http://toulouse.tribunal-administratif.fr/Actualites-du-tribunal/Communiques-de-presse/Mine-de-Salau-annulation-du-permis-exclusif-de-recherches-accorde-a-la-societe-Variscan-Mines
Le texte du jugement se trouve ici : http://toulouse.tribunal-administratif.fr/content/download/163741/1654298/version/1/file/1605772{86109fcefb9d5fbf2092dbb1701a32b0efbb9d053e27c85c00bc43ee4b9e74d0}20Jugement.pdf
NB : L’État veut faire appel de la décision du tribunal administratif et demander le sursis à exécution du jugement (?!!)
Mise à jour du 25/06/19 :
Les deux arrêtés sont passés en comparution immédiate : huit mois de
prison dont quatre mois assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve
pendant deux ans pour l’un et quatre mois avec sursis mise à l’épreuve
avec l’obligation d’accomplir un travail d’intérêt général pour l’autre.
Pas de mandat de dépôt. L’audience tendue est marquée par deux
expulsions de la salle et une interpellation.
Samedi 22 juin avait lieu une manifestation/occupation au rond-point
de Grossereix, la police a attaqué l’occupation et a arrêté 2 personnes,
Le populaire s’est empressé d’écrire un article parlant de « rébellion »
ou encore de « l’arrestation difficile d’un lanceur de palette » (sic)
reprenant la version policière. L’article en ligne du populaire a été
modifié suite au communiqué. Le collectif Gilets jaunes unis 87 revient
sur ce nouvel évènement de violence policière :
Suite à l’article du Populaire du Centre du 23 juin 2019, intitulée « Un feu de palettes vire à la rébellion en marge de la manifestation des Gilets jaunes à Limoges », le collectif Gilets jaunes unis 87 apporte les précisions suivantes :
De nombreux éléments cités dans l’article ne correspondent pas à ce qui s’est produit ce 22 juin.
« Une échauffourée entre Gilets jaunes et manifestants » : quels manifestants ?
« Des flammes atteignant plusieurs mètres de haut » : ce n’était pas le cas.
« Des insultes contre les agents » (de police) : les policiers n’ont pas
été insultés, « anticapitalistes » étant la dénomination des Gilets
jaunes eux-mêmes.
La violence de l’intervention policières rend invérifiable ce qui est
reproché à l’un des Gilets jaunes, l’explication réside sans doute dans
le commentaire d’un policier qui a lancé « tolérance zéro pour les
Gilets jaunes »
C’est le gardien de l’incinérateur voisin, ce même incinérateur qui
devra chauffer les 8 hectares de serres à tomates de type cathédrale,
dont la mise en fonction est prévue pour fin 2019, qui a donné l’alerte.
Aux alentours de 5 heures, ce dimanche matin, il a remarqué une lueur suspecte au niveau des engins de terrassement stationnés sur ce chantier de 11 millions d’euros en cours sur la commune de Rosiers d’Egletons.
Festival Les Bure’lesques 2019, c’est parti ! 9-10-11 août à Hévilliers dans la Meuse : un week-end pour s’informer, échanger et partager des moments conviviaux