CABARET DES LIBERTES #1 – SAMEDI 1er MAI – devant la Médiathèque de Guéret – 13h / 15hScène ouverte artistique – Rassemblement revendicatif pour la liberté d’accès à l’art et à la culture ! A tous les musiciens et musiciennes, artistes, troubadours, saltimbanques, amoureux,amoureuses des arts, de la culture et de la liberté… : BONJOUR !
L’état d’urgence sanitaire se prolonge et les lieux culturels sont fermés depuis trop longtemps. Les lois, décrets et mesures liberticides et autoritaires se multiplient, et l’art et la culture sont bâillonnés. Parce que le sujet de nos libertés nous concerne toutes et tous, et parce que les artistes et amoureux ou amoureuses de l’art, sont par essence des êtres épris de liberté ; Parce que l’art et la culture ont un rôle social essentiel à jouer dans la société en plus de celui de nous offrir des bulles de créativité, de rêve, d’imagination, de distraction (osons le mot !), de détente, de plaisir… Parce que les arts et la culture, comme les artistes, sont toujours vivants ; Parce que nous ne sommes ni des robots, ni des esclaves* : NOUS VOUS INVITONS AU PREMIER CABARET DES LIBERTÉS de GUERET !
Poètes, musiciens, musiciennes, comédiens, comédiennes, chanteurs, chanteuses,jongleurs, jongleuses, auteur(e)s, humoristes, plasticiens, plasticiennes…Professionnel(le)s ou amateur(e)s, du dimanche ou de n’importe quel jour de la semaine…Venez partager votre art SAMEDI 1er MAI, esplanade Nelson Mandela(entre la Guérétoise du Spectacle et la Médiathèque), entre 13h et 15h.
C’est le 1er mai la Fête des travailleurs, c’est aussi traditionnellement une Fête du Printemps, du Renouveau, de la Vie. Nous serons aux côtés des citoyens et citoyennes de tous secteurs pour défendre les droits des travailleurs et travailleuses et de tous les citoyens et citoyennes, et défendre un autre modèle de société libre et égalitaire, dès 10h30, devant la mairie de Guéret. Le Cabaret de Libertés vous accueillera devant la Médiathèque à l’issue de cette manifestation dès 12h30 pour poursuivre ensemble la mobilisation pour nos droits et libertés.
Prévoyez vos instruments, vos textes, votre masque, votre attestation,…et de quoi becqueter pour un pique-nique artistique !
Le collectif Stop Loi Sécurité Globale Creuse, mobilisé depuis novembre 2020 pour la défense de nos droits et libertés (loi « Sécurité Globale », loi « Séparatisme », décrets de « Sécurité Publiques », réforme de l’assurance chômage, fermeture des lieux culturels, instrumentalisation de la crise sanitaire…) * « un pays où on ne comprend pas l’art est un pays d’esclaves ou de robots » – Eugène Ionesco Rassemblement déclaré en préfecture entre 12h30 et 15h. Nous rappelons que les rassemblements et manifestations déclaré(e)s en préfecture ne sont pas interdits par l’état d’urgence sanitaire ni par le confinement. NOUS POUVONS MANIFESTER. Modèle d’attestation de déplacement dérogatoire sur www.carnavaldeslibertes.wordpress.com . Nous rappelons l’importance de respecter les mesures sanitaires en vigueur (port du masque, respect des gestes barrière…).
Face à la Loi Sécurité Globale et à la politique autoritaire et liberticide du gouvernement : RÉSISTANCE GLOBALE !
RENDEZ-VOUS ce SAMEDI 24 AVRIL à 11h devant la mairie de Guéret : ASSEMBLÉE POPULAIRE & SCÈNE OUVERTE artistique. Parole militante, parole artistique, parole citoyenne… toute intervention est la bienvenue.Amène tes textes, tes idées, tes instruments, tes compétences, ton écoute… du café, une tarte, un cake… à partager.
[préparation FLASH MOB en Creuse] Ce samedi nous répéterons « Danser encore » d’HK et les Saltimbanques dans le but de l’interpréter ensemble samedi prochain 1er mai, VENEZ CHANTER AVEC NOUS ! Ci-joint les paroles de la chanson, et pour répéter avant la répète générale : https://www.youtube.com/watch?v=SyBEMRyt6Qg
Ci-joint également, notre « Appel » à nous unir contre cette politique de plus en plus autoritaire, dont, malheureusement, la loi « Sécurité Globale » n’est qu’une étape. A diffuser autour de vous autant que vous pouvez, si vous le souhaitez. _____________________________________________
Contre la politique autoritaire et liberticide du gouvernement, pour défendre nos droits et libertés fondamentales : UNISSONS-NOUS !
__________________________________________
Nous maintenons, et nous maintiendrons tant que ce sera nécessaire, nos rendez-vous hebdomadaires TOUS LES SAMEDIS à 11h DEVANT LA MAIRIE DE GUÉRET, contre la loi « Sécurité Globale », contre la politique autoritaire et liberticide du gouvernement, pour défendre nos droits et libertés fondamentales, dans le respect d’autrui et le respect des mesures sanitaires en vigueur (port du masque, distanciation sociale…).
Rassemblements déclarés en préfecture de 11h à 14h. Nous rappelons que les manifestations et rassemblement déclarés en préfecture NE SONT PAS INTERDITS PAR L’ÉTAT D’URGENCE SANITAIRE NI PAR LE CONFINEMENT. Pensez à vous munir d’une attestation de déplacement dérogatoire et d’un masque. Modèle d’attestation ci-dessous. Nous rappelons que le port du masque et le respect des gestes sont obligatoires.
Le collectif Stop Loi Sécurité Globale Creuse (Stop
Mines 23, Attac 23, Creuse Citron, Le Trou des Combrailles, Sud
Éducation Limousin, NPA 23, Le Théâtre D’Or, Union Communiste
Libertaire,
Questions Masques Enfants 23, Zone Libre).
« Ainsi commence le fascisme. Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez, on dit : C’est lui ? Vous croyez ? Il ne faut rien exagérer ! Et puis un jour on le prend dans la gueule et il est trop tard pour l’expulser. » – Françoise Giroud
Projets
de loi « Sécurité Globale », « Confortant les
principes de la République », décrets de « Sécurité
publique », réforme de l’assurance chômage, démantèlement
des services publics, instrumentalisation de l’état d’urgence
sanitaire…
Appel
aux syndicats, organisations politiques et associatives, citoyens et
citoyennes à nous unir contre une politique de plus en plus
autoritaire et liberticide :
Le
projet de loi de « sécurité globale », comme celui
« confortant les principes de la République », la
réforme de l’assurance chômage dont le deuxième volet prévu pour
juillet prochain amputera d’1/4 à 1/3 les revenus des demandeurs et
demandeuses d’emplois qui auront dû par ailleurs travailler plus en
moins de temps pour être indemnisé(e)s, le démantèlement des
services publiques, la publication en décembre dernier de trois
décrets dits de « sécurité publique » élargissant
considérablement les possibilités de fichage de la population, et
notamment des militants et militantes, qui peuvent dès aujourd’hui
être fiché(e)s non plus seulement selon leurs actes, mais aussi
selon leurs opinions, politiques, religieuses ou philosophiques,
enfin, l’état d’urgence sanitaire, qui justifie depuis plus d’un an
maintenant, les prises de décisions autoritaires et absurdes d’un
gouvernement dont il ne fait plus aucun doute qu’il ne sert pas les
intérêts du plus grand nombre, et qu’il ne protège pas sa
population, et certainement pas les plus précaires d’entre nous
(étudiants, intermittents du travail, demandeurs d’emploi,
sans-domiciles…) qui ne cessent de payer la crise économique et
sanitaire ; on peut parler de dérive totalitaire.
Personne
n’est et ne sera épargné. L’étau se resserre autour de chacun et
chacune d’entre nous, que nous soyons engagé(e)s politiquement, ou
associativement, ou pas.
Bientôt
tout l’espace public sera soumis à contrôle, des caméras et des
drones surveilleront nos moindres faits et gestes (projet de loi
« Sécurité globale »), chacun et chacune peut
d’ors-et-déjà être fiché(e) – et bientôt poursuivi(e) ? –
pour de simples opinions (décrets de « sécurité
publique »).
Bientôt
des associations pourront être dissoutes parce qu’elles ne
respectent pas « les principes républicains » (projet
de loi « confortant les principes de la République »),
principes soumis à interprétation, mais à l’interprétation de qui
?
Bientôt
toute personne, toute organisation ou « groupement »,
critiquant ou refusant la politique du gouvernement pourra être
accusé de représenter un « danger pour la sûreté de
l’état » ou pour les « intérêts fondamentaux de la
Nation » (décrets de « sécurité publique »).
Déjà
nous voyons des hommes et des femmes accusé(e)s de « mise en
danger de le vie d’autrui » parce qu’ils ou elles n’ont pas
respecté à la lettre les règles sanitaires ubuesques en vigueur.
Derrière cette accusation il y a toute une
politique culpabilisante menée par le gouvernement : accuser chacun
et chacune d’être responsable de la propagation du virus afin de
mieux cacher la gestion calamiteuse et criminelle de cette crise.
Nous assistons depuis plus d’un an à la poursuite d’une politique
de suppression des postes et des lits dans les hôpitaux, aux mêmes
prises de décisions contradictoires, aux mêmes effets d’annonces
dramatiques, alimentant un sentiment de peur et d’insécurité
croissant et conduisant à la précarisation matérielle et
psychologique d’un grand nombre d’entre nous ; précarisation qui
conduit certains et certaines au suicide.
Si
un mouvement d’ampleur ne se met pas en place nous serons bientôt
soumis et soumises à un pouvoir fou qui aura de son côté, pour
légitimer sa politique autoritaire et liberticides, les lois et
décrets qui sont en train de passer aujourd’hui au mépris de toute
démocratie.
Rappelons
que dès le début de son mandat le président Macron se plaisait à
gouverner par ordonnance, et que depuis la déclaration de l’état
d’urgence sanitaire la loi d’état d’urgence sanitaire permet au
gouvernement de multiplier les décrets – un décret n’est pas
voté, et il s’applique dès que publié. Récemment, 220
parlementaires ont refusé de voter sur les modalités du 3e
confinement, refusant de servir de caution démocratique à « une
décision déjà prise », ils dénoncent une « parodie de
démocratie ». Les masques tombent. Le Parlement ne serait-il
devenu qu’une simple formalité par laquelle il ne sera bientôt même
plus la peine de passer ?
Nous avons toutes et tous intérêt à nous unir et faire front commun pour défendre nos droits et libertés, et ce, quelles que soient nos façons de lutter. C’est pourquoi nous vous appelons à rejoindre les assemblées publiques que nous avons ouvertes tous les samedis à 11h devant la mairie de Guéret.
Ensemble
nous pouvons espérer construire une force de résistance. Si nous
restons isolés et chacun dans son pré carré nous risquons
d’assister impuissants et impuissantes à la fin de l’état de droit
et à une répression de plus en plus forte et violente.
L’heure
n’est plus aux calculs des intérêts propres à chaque organisation
ou à chaque personnes, mais à la défense collective de l’intérêt
général.
Construisons
ensemble. La force viendra de la mise en commun de nos pratiques
respectives : militantes, politiques, syndicales, artistiques,
libertaires, citoyennes et autres.
Nous
attirons tout particulièrement votre attention sur le fait que les
députés et sénateurs se sont mis d’accord fin mars sur le texte
final du projet de loi « Sécurité Globale » et que
cette loi vient d’être adoptée définitivement par le Parlement au
mépris des mobilisations qui dénoncent depuis des mois ses
dispositions liberticides.
L’article
24 si controversé n’a pas été retiré. Deux nouveaux délits
de « provocation à l’identification d’un agent ou de sa
famille » et de « compiler dans un fichier privé des
données sur des agents des forces de l’ordre », punis
respectivement de 5 ans d’emprisonnement et plusieurs milliers
d’euros d’amendes, ont même été créés !
L’article
1er criminalise l’occupation sans titre de locaux vacants. Il
criminalise et précarises ainsi encore d’avantage les sans-domiciles
et bafouent le droit au logement, et permet par la même occasion de
réprimer tout mouvement d’occupation en criminalisant l’occupation
de leur lieu de travail par les salariés, des facs par les
étudiants, des écoles par les parents et les enseignants, ou des
théâtres par les intermittents, du spectacle et du travail…
C’est
une lourde atteinte à la liberté de manifester et au droit de grève
qui s’inscrit aujourd’hui dans la loi.
Le
projet de loi a beau avoir été adopté, la lutte n’est pas
terminée. Nous refusons cette société de surveillance généralisée
et restons mobilisé(e)s. Nous nous associons à la saisine citoyenne
du Conseil Constitutionnel qui est en préparation et qui sera
déposée le 22 avril.
Les élus d’opposition ont par ailleurs d’ors-et-déjà annoncé leur intention de saisir également le Conseil Constitutionnel, de même que le Syndicat des Magistrats, que le Syndicat des avocats de France, la Quadrature du Net et le Syndicat des Journalistes
Nous sommes toutes et tous concerné(e)s, citoyens, citoyennes, militants et militantes ou non, syndicalistes, membres d’associations, parents, professeurs, étudiants, travailleurs, travailleuses ou demandeurs et demandeuses d’emplois… Unissons-nous !
Il n’y a que dans l’union et la convergence que la victoire est possible.
« Ainsi commence le fascisme. Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez, on dit : C’est lui ? Vous croyez ? Il ne faut rien exagérer ! Et puis un jour on le prend dans la gueule et il est trop tard pour l’expulser. » – Françoise Giroud
Le
collectif Stop Loi Sécurité Globale Creuse (Stop Mines 23, Attac
23, Creuse Citron, Le Trou des Combrailles, Sud Éducation Limousin,
NPA 23, Le Théâtre D’Or, Union Communiste Libertaire, Questions
Masques Enfants 23, Zone Libre).
Texte de l’appel à partager autour de vous sans modération :
Après les vagues d’actions des 17 juin et 17 novembre 2020, une constellation de syndicalistes, paysan.nes, zads, associations, territoires en luttes, espaces autogérés, coopératives ont décidé d’un appel commun pour le 17 avril 2021. Plus d’une centaine de collectifs des 4 coins du pays sont ainsi déjà engagés dans un nouveau round d’actions, blocages, rassemblements et occupations contre des lieux de production, chantiers, projets et infrastructures toxiques. Voici leur appel et la liste des premiers signataires.
En
mai dernier, à la sortie du premier confinement, alors que la machine
économique et productiviste se réemballait de plus belle, un appel à
agir contre la réintoxication du monde a été lancé et suivi par des
dizaines de groupes à travers le pays. Le 17 juin, plus de 70 actions,
occupations, blocages se sont déployés simultanément. Depuis, des
collectifs se sont constitués, des résistances, un temps en pause, se
sont réveillées, des projets destructeurs ont été arrêtés. Cette journée
a matérialisé un rebond des luttes de terrain face à l’expansion
dramatique de la crise écologique et au cynisme patent de « nos dirigeants ».
De nouveau le 17 novembre dernier, malgré les obstacles et interdictions, des mobilisations aux 4 coins du pays sont parvenues à percer les murs du confinement (voir les retours complets sur https://agir17.noblogs.org/). Une constellation de réseaux, syndicalistes, paysans, zads, collectifs, espaces autogérés, coopératives impliqués dans la « dynamique des 17 » a décidé d’un appel commun à une nouvelle journée d’actions le samedi 17 avril.
Communiqué
Collectif Stop Loi Sécurité Globale Creuse – 15/04/2021
Aujourd’hui
le Parlement a définitivement adopté le projet de loi Sécurité
Globale à 75 voix contre 33, malgré des mois de contestation
populaire.
Citoyens
et citoyennes, associations et syndicats, dénoncent depuis novembre
les dispositions liberticides de ce projet de loi que le Parlement
vient d’entériner :
surveillance
généralisée de la population par la multiplication des caméras
de vidéos-surveillance et l’utilisation de drones ;
usage
de la reconnaissance faciale ;
élargissement
des pouvoirs de la police municipale qui pourra maintenant
verbaliser aussi bien que les policiers et gendarmes, et ce alors
que la Ligue des Droits de l’Homme, entre autres, dénonce dans une
lettre ouverte au Premier ministre le nombre important de
verbalisations abusives depuis le début de l’état d’urgence
sanitaire ;
élargissement
des missions des services de sécurité privés ;
possibilité
pour les forces de l’ordre de garder leur arme de service en dehors
du service dans les lieux recevant du public ;
interdiction
de filmer les forces de l’ordre en intervention, par ce fameux
article 24 si controversé qui n’a même pas été retiré…
Les
élus de gauche ont d’ors-et-déjà annoncé leur intention de saisir
le Conseil Constitutionnel.
Une
saisine citoyenne, à laquelle notre collectif s’associe, est
également en préparation.
Les
députés et sénateurs ont beau avoir rebaptisé le texte « projet
de loi pour une sécurité globale préservant les libertés »,
nous ne sommes pas dupes et restons mobilisé(e)s. Il ne suffit pas
d’adjoindre le mot « liberté » à un texte liberticide
pour le rendre acceptable.
NON à la Loi Sécurité Globale et autres mesures liberticides !
SAMEDI 17 AVRIL : CONFERENCE DE PRESSE à 11h30 devant la mairie de Guéret.
Nous poursuivrons comme chaque samedi par :
Assemblée populaire & Scène ouverte artistique autour d’un repas partagé
Amène
tes mots, tes instruments, tes idées, ton écoute, tes
applaudissements, ta présence…
Parole
militante, parole artistique, parole citoyenne… toute intervention
est la bienvenue.
C’est ensemble que nous construisons la lutte.
Nous
restons mobilisé(e)s non seulement contre la loi « Sécurité
Globale » mais aussi contre le projet de loi « confortant
les principes de la République », contre les 3 décrets de
« Sécurité public » publiés en décembre et effectifs
depuis et qui ont considérablement élargis les possibilités de
fichage de la population, contre la réforme de l’assurance chômage
qui attaque une fois de plus les plus précaires, contre le
démantèlement des services publics, et notamment ceux de la santé,
contre l’instrumentalisation de cette crise sanitaire et l’état
d’urgence sanitaire qui justifie depuis plus d’un an maintenant les
prises de décisions autoritaires et absurdes d’un gouvernement dont
il ne fait plus aucun doute qu’il ne sert pas les intérêts du plus
grand nombre, et qu’il ne protège pas sa population.
Unissons-nous
! Il n’y a que dans l’union et la convergence que la victoire est
possible.
Le
collectif Stop Loi Sécurité Globale Creuse (Stop
Mines 23, Attac 23, Creuse Citron, Le Trou des Combrailles, Sud
Éducation Limousin, NPA 23, Le Théâtre D’Or, Union Communiste
Libertaire, Questions Masques Enfants 23, Zone Libre).
Nous rappelons que le port du masque et le respect des gestes barrière est obligatoire.
Rassemblement déclaré en préfecture. Nous rappelons que les rassemblements et manifestations déclarés en préfecture NE SONT PAS INTERDITS par l’état d’urgence sanitaire ni par le confinement. NOUS POUVONS MANIFESTER même si nous habitons à plus de 10km du lieu de la manifestation. Se munir d’une attestation de déplacement dérogatoire indiquant « déplacement pour se rendre à un rassemblement déclaré en préfecture comme devant se dérouler de 11h à 14h devant la mairie de Guéret et rentrer à mon domicile » comme motif de déplacement dérogatoire.
Compte-rendu et communiqué du Collectif Stop Loi Sécurité Globale Creuse – 06 avril 2021
PRINTEMPS DES LIBERTÉS – On poursuit la mobilisation !
Ce
samedi 3 avril, comme chaque samedi depuis décembre, un groupe de
personnes inquiètes des mesures autoritaires et liberticides que
prend notre gouvernement s’est rassemblé devant la mairie de Guéret
pour manifester son opposition non seulement au projet de loi
« Sécurité Globale » qui cristallise de nombreuses
colères depuis des mois, mais aussi contre le tournant de plus en
plus autoritaire et liberticide que prend notre société depuis
cette dernière année.
Le
rassemblement s’est mué depuis plusieurs semaines en Assemblée
Populaire. Les prises de paroles s’enchaînent sur de nombreux sujets
de société. Le fil rouge en reste toujours la liberté, ou plutôt
le manque de liberté qui se fait de plus en plus (op)pressant pour
chacun et chacune d’entre nous.
Ce
samedi, particulièrement, l’annonce du 3e confinement, et plus
globalement l’État d’urgence sanitaire et le nombreuses restrictions
et interdictions qui en découlent, a occupé une grande partie du
débat.
NOUS
CONVENONS DE SUITE DE LA NECESSITE DE
MAINTENIR NOS RASSEMBLEMENTS HEBDOMADAIRES.
Nous
dénonçons la culpabilisation incessante de la population et
le fait que l’on nous impose confinements, couvre-feu,
gestes-barrières, port du masque obligatoire… alors que la casse
des services publics, et notamment
du service public de santé, se poursuit sans vergogne : fermeture de
services, de lits, d’hôpitaux, personnel soignant sous-payé, manque
de matériel…
Nous
dénonçons le fait que l’épidémie soit instrumentalisée et que
l’État d’urgence sanitaire et ses mesures restrictives d’exceptions
soient des armes utilisées par un état de plus en plus autoritaire
pour museler le peuple et tenter d’empêcher l’émergence d’un
véritable mouvement de contestation social tandis que se poursuit la
destruction de nos droits sociaux et de nos libertés fondamentales.
RECLAMONS DE RÉELS MOYENS HUMAINS, MATÉRIELS ET FINANCIERS POUR LA SANTÉ ET LA SORTIE IMMÉDIATE DE L’ÉTAT D’URGENCE SANITAIRE ! ET LUTTONS ENSEMBLE POUR NOS DROITS ET LIBERTÉS.
RENDEZ-VOUS TOUS LES SAMEDIS MATINS dès 11H DEVANT LA MAIRIE DE GUÉRET pour une ASSEMBLÉE POPULAIRE ET UNE SCÈNE OUVERTE – prises de paroles politiques et artistiques
Nous croyons en l’urgence de nous réapproprier l’espace public comme l’espace politique. Parole militante, parole artistique, parole citoyenne… toute intervention est la bienvenue.
Nous
rappelons que même en état d’urgence, même confinés, même si
nous habitons à plus de 10km du lieu de la manifestation, NOUS
POUVONS MANIFESTER ! Les rassemblements et manifestations
déclarés en préfecture ne sont pas interdits par la loi d’état
d’urgence sanitaire. Depuis ce samedi 3 avril 19h, il faut de
nouveau se munir d’une attestation de déplacement dérogatoire,
ou de tout document prouvant la participation à un rassemblement
ou une manifestation déclaré(e) en préfecture. Nous travaillons
à mettre des attestations à disposition, en attendant, sachez
que tout document, même rédigé sur papier libre (mais à
l’encre indélébile) indiquant ou prouvant votre participation à
un rassemblement ou une manifestation déclaré(e) en préfecture
est valable. (question tranchée par le Conseil d’État : la loi
ne requiert que la production « document » en cas de
contrôle, sans qu’il soit stipulé qu’il doive être
« officiel »).
« Nos
ennemis peuvent couper toutes les fleurs, ils ne seront jamais les
maîtres du printemps » – Pablo Neruda.
Le
collectif Stop Loi Sécurité Globale Creuse (Stop Mines 23, Creuse
Citron, Le Trou des Combrailles, NPA 23, Sud Éducation Limousin, Le
Théâtre d’Or, Attac 23, Questions Masques Enfants 23, Union
Communiste Libertaire, Zone Libre) – des personnes inquiètes pour
notre avenir.
Samedi 10 avril, après le rassemblement de Guéret, nous appelons à rejoindre la Marche des Oubliés à Montluçon : Des gilets jaunes marchent de Montpellier à Paris et seront ce samedi à Montluçon où une manifestation est organisée pour les soutenir et les rencontrer. https://syndicatgj.fr/2021/03/03/gilets-jaunes-la-grande-marche-des-oublies/
Soutenez le Tour d’Europe des luttes et initiatives pour la Vie d’une grande délégation Zapatiste!
Les zapatistes nous rendent visite ! Pour la première fois, une délégation du mouvement zapatiste du Chiapas / Mexique (EZLN) se rendra sur les cinq continents -en commençant par l’Europe à partir de mi-juin.
Pour
la première fois, une délégation du mouvement zapatiste du Chiapas /
Mexique (EZLN) se rendra sur les cinq continents -en commençant par
l’Europe à partir de mi-juin.
Cette délégation sera composée de
160 compas membres de l’Armée zapatiste de libération nationale (EZLN),
du Congrès national indigène-Conseil indigène de gouvernement (CNI-CGI)
et du Front des peuples en défense de la Terre et de l’Eau des états de
Morelos, Puebla et Tlaxcala (FPDTA-MPT).
L’objectif est de
renforcer les luttes d’en bas et à gauche dans nos régions ainsi que de
créer des réseaux avec leurs propres luttes. Il s’agit d’une
organisation globale, émancipatrice et continue contre le capitalisme et
le patriarcat.
Le soulèvement zapatiste s’est déclaré en 1994 au
Chiapas, jour d’entrée en vigueur du traité de libre-échange
nord-américain (ALENA), au cri de « Ya Basta! ». Il s’oppose à
l’exploitation, au racisme, à l’oppression des femmes et de tous les
genres, à la militarisation, à la destruction de l’environnement ainsi
qu’à la marginalisation des populations indigènes et rurales dominées
par les propriétaires terriens, les responsables politiques et les
entreprises mexicaines et transnationales.
Face à cela les
zapatistes s’engagent dans la construction de structures autonomes dans
les domaines de la santé, de l’éducation, de l’auto-gouvernement, de
l’égalité des sexes, de la production, des médias et de la justice.
Depuis leur soulèvement en 1994, ils ont réalisé des améliorations
considérables pour leur base sociale ainsi que pour de nombreux autres
mouvements. En outre, ils continuent à inspirer de nombreuses luttes
sociales au Mexique et dans le monde.
Dans le cadre du périple de
2021, 160 délégué.es (dont trois-quarts de femmes) prévoient de voyager
en bateau du Mexique vers l’Europe, puis de sillonner celle-ci à la
rencontre des luttes et des initiatives pour se libérer du capitalisme.
C’est une manière symbolique et anticoloniale de prendre le contre-pied
de la supposée « conquête » de l’Amérique. Le mouvement souligne que la
population indigène n’a jamais pu être soumise. Le sous-commandant
Moisés, porte-parole de l’EZLN, a récemment expliqué dans un communiqué :
« qu’après avoir voyagé dans différents coins de l’Europe d’en bas et à
gauche, nous arriverons le 13 août 2021 à Madrid, la capitale de
l’Espagne, 500 ans après la prétendue conquête – conquista en espagnol –
de ce qui est aujourd’hui le Mexique. »
Avec cette initiative,
les zapatistes veulent briser la résignation, semer l’espoir et ébranler
à nouveau le statu quo du système en place ainsi que construire de
nouvelles voies de solidarité et de luttes – avec nous.
Ils
déclarent : » Nous sommes des zapatistes, porteur.euses du virus de la
résistance et de la rébellion. En tant que tel.les nous parcourrons les
cinq continents « .
Les zapatistes ont souhaité payer eux-même
leurs trajets vers l’Europe mais nous proposent d’aider à leur retour.
Le Réseau de solidarité prend donc en charge celui-ci et les frais du
voyage à partir de leur arrivée en Europe et à l’intérieur des
différentes régions du continent. Beaucoup d’argent est nécessaire pour
ces frais et la logistique. Nous ne voulons pas que l’argent soit un
frein à la réussite de ce voyage
Les dons simples et les ordres permanents pour ceux. celles qui le souhaiteraient sont les bienvenus.
Notre équipe
Une Montagne en Haute Mer est une association collégialecréée par la coordination francophone.
Cette association a pour objet le soutien matériel au voyage autour du
monde d’une délégation de personnes du CNI (Congrès National Indigène du
Mexique) et de l’organisation zapatiste au Chiapas (EZLN).
L’association se donne pour cadre de référence la Sixième déclaration de
la forêt lacandone et la Déclaration pour la VIE du 1er janvier 2021
dont elle est signataire:
Déforestation, enrésinement, coupes rases… tel est le sort, aujourd’hui, des forêts de feuillus séculaires ! Comment raconter les méfaits de cette exploitation intensive ? Comment faire entendre celles et ceux qui s’y opposent et qui militent pour une sylviculture de la biodiversité ?
Deux cinéastes nous emmènent dans la forêt morvandelle, chacun.e par ses chemins, et parfois leurs trajets se croisent.
Anne Faisandier : La forêt est à nous (2020 – 62’)
Anne
Faisandier, à travers son parcours personnel qu’elle « incruste »
littéralement dans l’image sous la forme d’un personnage animé, montre
que la forêt concerne tout le monde, que chacun peut contribuer à lutter
pour sa sauvegarde et que, là comme ailleurs, c’est la mise à l’écart
du peuple qui aboutit à des décisions contraires à l’intérêt public.article de la voix rurale – janvier 2021
Franck Cuveillier : Morvan, pour quelques douglas de plus (2020 – 54’)
Cela pourrait commencer comme dans une bande dessinée d’Astérix et Obélix : Toute
la Gaule est occupée par les Romains… Toute ? Non ! Un petit village
d’irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur. Franck Cuveillier nous emmène au cœur de ce combat.PRÉSENTATION SUR FR3 – FÉVRIER 2021
Ré-écoutez cette émission, comme les précédentes, sur le Soundcloud d’Addoc
Tous les samedis depuis décembre, des personnes inquiètes du tournant liberticide que prend notre société se réunissent à Guéret. L’initiative est née de notre opposition au projet de loi « Sécurité Globale » et naturellement un collectif s’est créé autour de cette question ; mais dès le départ, nos rassemblements, et nos revendications ont dépassé cette seule problématique.
D’autres projets de lois, d’autres décrets, et l’état d’urgence sanitaire – régime d’exception sous lequel nous vivons depuis plus d’un an – avec sa cohorte d’interdits et de restrictions ont été sujets de mobilisation et des discussions. La fermeture des lieux culturels et la destruction du lien social que cela entraîne est une atteinte grave à nos libertés. Mais qu’à cela ne tienne, si la scène nous est interdite, la rue et l’espace public seront nos tribunes !
Parole militante, parole artistique, parole citoyenne… toute intervention est la bienvenue.
RDV à 11h pour une Agora, une assemblée populaire, pour faire le point sur la situation politique et échanger nos idées, nos inquiétudes, dessiner des projets…
Et à 12h30 : cabAReT ! Scène ouverte poétique, musicale, théâtrale, clownesque… à chacun et chacune de faire vivre cet espace et ce moment avec sa sensibilité.
[IMPORTANT] Alors que le président vient d’annoncer le 3e confinement à partir de ce samedi, il est de plus en plus évident qu’il est urgent de nous mobiliser pour défendre nos libertés. NOUS MAINTENONS CE RASSEMBLEMENT HEBDOMADAIRE et nous rappelons que NOUS POUVONS MANIFESTER, même en état d’urgence, même confiné(e)s. En effet les rassemblements ou manifestations à caractère revendicatif déclaré(e)s en préfecture NE SONT PAS INTERDITS par l’état d’urgence sanitaire. CHACUN ET CHACUNE SERA DONC LIBRE DE S’Y RENDRE MÊME S’IL OU ELLE HABITE A PLUS DE 10KM DU LIEU DE LA MANIFESTATION OU DU RASSEMBLEMENT. Il faudra par contre se munir, pour les prochains rendez-vous, d’une attestation de déplacement dérogatoire. Nous travaillons à en mettre à disposition, en attendant, UNE ATTESTATION RÉDIGÉE SUR PAPIER LIBRE A L’ENCRE INDELEBILE INDIQUANT LA PARTICIPATION A UN RASSEMBLEMENT OU UNE MANIFESTATION A CARACTÈRE REVENDICATIF COMME MOTIF DE DEPLACEMENT EST VALABLE. Vous pourrez vous munir d’une copie du fly de l’événement pour plus de sûreté.
Plus d’un an a passé depuis le 1er confinement, la situation sanitaire, politique, sociale, économique, ne s’est pas arrangée bien au contraire. Combien de temps allons-nous encore attendre ?
Rassemblons-nous. Mobilisons-nous. Résistants, résistantes, citoyens, citoyennes dont les droits et libertés sont bafoué(e)s depuis trop longtemps, gilets jaunes, anarchistes, syndicats, militants et militantes associatifs, ou politiques…
Unissons-nous pour reprendre notre liberté, notre libre arbitre. Exigeons des moyens pour la santé, les hôpitaux, les soignants et soignantes et LA FIN DE L’ÉTAT D’URGENCE !
rassemblement hebdomadaire pour la défense des libertés déclaré en préfecture et organisé par le Collectif Stop Loi Sécurité Globale Creuse (Stop Mines 23, Attac 23, NPA 23, Le Trou des Combrailles, Creuse-Citron, Questions Masques Enfants 23, Sud Éducation 23, Union Communiste Libertaire, le Théâtre d’Or, Zone Libre) – rejoignez-nous.
A l’occasion du « Marche pour une vraie Loi Climat » prévu pour le 28 mars, il convient de rappeler un crime environnemental toujours en cours dans le nord de la #Grèce. Nous partageons donc avec vous le texte de l’Initiative des étudiant-e-s, travailleurs et travailleuses grecques à Paris, concernant les mines de l’entreprise Eldorado en Chalcidique.
« Une lutte au nord de la Grèce, la lutte de Chalcidique »
Depuis les années 2000 l’entreprise canadienne Eldorado Gold Corporation s’est installée en Chalcidique avec l’appui d’hommes politiques peu scrupuleux, dans le but de faire de la Grèce le premier pays d’exploitation aurifère en Europe. La Chalcidique est une région riche qui vit du tourisme, de l’agriculture, de la pêche. La mine d’or à ciel ouverte avec les mines souterraines qu’Eldorado installe signifierait avec la pollution la mort des ses forêts, de sa mer, de l’économie régionale. Des milliards de tonnes de déchets vont s’amonceler chaque jour dans la région dont 450 000 tonnes d’arsenic, capables de tuer toute la population de la terre. La Nouvelle Démocratie, veut absolument ouvrir cette mine, elle a changé la loi pour la protection de l’environnement pour cela (mais aussi pour construire des complexes hôteliers près de la mer).
Depuis le début de la lutte contre l’entreprise et son projet mortifère, 500 personnes ont été attaquées en justice.
Initiative des travailleurs.euses et étudiant.e.s grec.que.s en France pour les droits démocratiques
Nous
sommes jeunes, travailleur.euse.s et étudiant.e.s grec.ques, vivant
à Paris indigné.e.s
de la politique autoritaire du gouvernement grec, qui a culminé ces
dernières semaines. En tant qu’initiative née par le-bas et
organisée par des biais de démocratie directe, sans représenter
aucun parti politique, nous
sommes solidaires avec le peuple grec, qui proteste contre la
répression policière en faveur de la démocratie. Il est temps de
tirer la sonnette d’alarme contre ce régime autoritaire en cours de
construction, contre la censure, la répression de la liberté de
parole et de pensée ainsi que contre les violations des droits
humains fondamentaux en Grèce.
Nous souhaitons que notre lutte rejoigne la lutte du peuple français,
contre le racisme et l’impunité des violences policières,
carcérales et judiciaires. Nous applaudissons les appels à la
justice pour les victimes des violences policières en France. Enfin,
nous restons solidaires avec la lutte contre la nouvelle loi de
sécurité globale, porteuse d’atteinte à la liberté d’informer
et d’être informé.e, tout en globalisant la surveillance.
Le
gouvernement grec
se veut totalement réticent à renforcer le système national de
santé et à prendre des mesures pour gérer la crise sanitaire, dont
l’impact est omniprésent tant en Grèce, qu’en France ainsi
qu’au reste du monde. En revanche, sous prétexte de la pandémie,
les restrictions imposées pour cette cause lui servent
afin de poursuivre son agenda politique.
●
La société grecque
étouffe tant sur le plan psychologique que financier. Des nouvelles
réformes se votent conformément aux intérêts néolibéraux du
gouvernement et des nouvelles mesures épuisantes s’imposent au nom
de la pandémie, quand ces dernières regardent uniquement le peuple
et pas le gouvernement. Les écoles restent fermées ainsi que le
commerce et tout déplacement non essentiel est interdit. Malgré
ces mesures, la situation sanitaire du pays ne cesse de s’aggraver.
●
Sous
prétexte de la crise sanitaire, toute réaction est interdite, le
droit à la protestation est menacé et toute manifestation est
réprimée violemment par les forces de l’ordre, qui se veulent
incontrôlées.
Au cours des dernières semaines, les témoignages des citoyen.nes,
objets des violences policières sans précédent, faites dans le
cadre d’inspection du respect des mesures sanitaires, sont
effrayants. Le jeune homme, qui s’est fait tabasser par des
policiers à Nea Smyrni (banlieue d’Athènes), est l’exemple par
excellence. La multitude des cas injustifiés de mise en garde à vue
et d’arrestations violentes font preuve de la violation en cours des
droits
fondamentaux.
En même temps, les
témoignages des personnes ciblées par la police à cause de leurs
idées politiques,
torturées
verbalement et physiquement lorsque arrêtées par la police se
multiplient.
Les exemples d’Aris Papazacharoudakis torturé pendant la mise en
garde à vue, et d’Efi, arrêtée lors d’une manifestation et
victime de harcèlement sexuel par les policiers, sont des exemples
emblématiques. En parallèle, le
gouvernement refuse d’appliquer la loi et de satisfaire les justes
demandes du détenu Dimitris Koufontinas.
●
La
loi selon laquelle la police s’installe au sein des universités
grecques est votée.
La Grèce sera le premier pays au monde dont les universités seront
remplies de policiers au lieu des étudiant.e.s.Les
forces de l’ordre ont violemment mis fin à toute manifestation
munie par des étudiant.e.s, qu’il soit du squat symbolique des
bâtiments universitaires ou des marches de protestation.
●
Les
médias systémiques sont sous le contrôle total du gouvernement.
Les preuves
d’attaques
policières autant que ceux d’affaires impliquant des personnes
proches du gouvernement sont dissimulées et falsifiées (ex.
l’affaire de pédophilie du directeur du Théâtre National
D.Lignadis, l’accident routier devant le parlement dû à une
voiture de gouvernement, la publication à la télé, par un député
du gouvernement, des données personnelles d’un arrêté). La
répression de la liberté de la parole culmine par le biais de la
censure sur les réseaux sociaux, où des publications ou même des
comptes personnels des journalistes, des avocat.e.s et des médias
d’information se trouvent bloqués.
A
BAS LES VIOLENCES POLICIÈRES DE TOUS LES GOUVERNEMENTS
LA
SANTÉ D’ABORD, LA POLICE DEHORS
SOLIDARITÉ AVEC LES VICTIMES DES POLITIQUES AUTORITAIRES
C’est l’enquête publique pour les éoliennes de RES (Fontanières, Evaux). Venez à Fontanières ( à la mairie) dire non au projet RES, tou.te.s ensemble, le mercredi 24 mars entre 10h et 12h (c’est le jour de la venue du commissaire enquêteur).
Projet d’exploitation d’un parc éolien sur le territoire des communes d’Evaux-les-Bains et de Fontanières :
Enquête publique du lundi 22 mars 2021 à 9 heures au vendredi 23 avril 2021 à 17 heures.
Invitation pour L’AG de STOP MINES 87 le samedi 10 avril, 14h à Ladignac-le-Long
Stop Mines, c’est reparti !
Une année s’est écoulée depuis notre dernière AG, et ce mail vous est envoyé pour vous inviter à la prochaine qui aura lieu le Samedi 10 avril de 14h à 17h au Hameau de Busseix à Ladignac-Le-Long (Route de Busseix, 87 500 Ladignac-le-Long. Attention: parfois les GPS se trompent).
Celle-ci se déroulera à l’extérieur et dans le respect des gestes barrières.
Afin de faciliter l’organisation et d’adapter au mieux l’espace
d’accueil, n’hésitez pas à nous confirmer votre présence en écrivant à contact@stopmines87.fr .
Elle sera importante car nous venons d’apprendre qu’un nouveau projet minier menace de nouveau le territoire.
Nous vous présenterons les actions et activités menées par
l’association en 2020. Si l’actualité minière sur notre territoire fut
assez pauvre sur cette période, il n’en est pas de même des dernières
semaines où nous avons appris l’arrivée d’un nouveau promoteur minier sur le territoire : Variscan Mines.
Variscan Mines s’est notamment fait connaître pour avoir été le porteur d’un PER minier en Bretagne. Le projet s’est alors fait débouter par les bretons, et nous comptons bien lui réserver le même sort en Pays Arédien !
Toutes les infos connues par l’association, liées à ce nouvel acteur,
(carte des concessions, antécédents des protagonistes, recours
juridiques, etc) vous seront communiquées lors de l’AG.
C’est donc une nouvelle lutte qui s’annonce pour Stop Mines 87, et c’est pourquoi il est important de nous remobiliser! Une présence nombreuse des adhérents et de la population lors de l’AG, contribuera à montrer à Variscan la mobilisation et la détermination contre son projet!
N’hésitez donc pas à venir vous informer !
L’ordre du jour de l’AG :
– Rapport moral 2020 et validation
– Rapport financier 2020 et validation
– Bilan des actions et projets – Nouveau projet minier et mobilisations à venir
11 mars 2021 – Communiqué Stop Loi Sécurité Globale Creuse
Le
printemps des libertés – GUERET – 20 mars 2021
Manifestation
revendicative pour la défense des Libertés fondamentales.
C’est
le printemps, le renouveau, prenons part à cet élan de vie par
notre présence massive, active, joyeuse, bruyante, riante et
déterminée.
Du
Carnaval à la fête du Printemps, réapproprions-nous les espaces
publics, ce sont des espaces de création, d’interaction sociale et
donc de résistance.
Allons
c’est le Printemps, il est temps de sortir, de vivre. Il est temps,
plus que jamais, d’être là.
Cette
pandémie est devenue prétexte à l’oppression.
Les
libertés sont attaquées à chaque communication gouvernementale :
Un état d’urgence au moins jusqu’en juin ; un couvre feu sans
aucune perspective de fin ; des lieux de réunion, de partage,
fermés, l’infantilisation de toute une société avec des mesures
contradictoires et absurdes. Nous sommes face à l’abus d’un langage
schizophrénique qui permet toutes sortes de formulations justifiant
toutes choses et son contraire et qui s’installe dans notre
quotidien.
Ainsi
nous attendons tous les jeudis soir le discours présidentiel ou
ministériel qui décide de notre avenir immédiat dans un flou
inédit.
Ainsi
nous devons courir après avoir travaillé nous mettre à l’abri pour
échapper aux sanctions, comme si le couvre feu était un couvre feu
militaire et non une mesure sanitaire censée nous protéger.
Des
milliers d’amendes ont été distribuées et mettent en détresse
matérielle des gens déjà fragilisés.
A
un niveau législatif nous voyons arriver des lois et des décrets
fascisants qui n’ont rien à voir avec une urgence pandémique (comme
la loi de sécurité globale)
Ne
nous laissons pas enfermer ou réduire par le mécanisme de la peur.
Il est urgent de sortir, de se voir, de crier, de jouer, de danser,
de vivre à nouveau.
Nous
n’avons pas besoin de répression pour assumer nos responsabilités.
La véritable liberté est dans notre discernement.
TOUTES
ET TOUS,
DESCENDONS
DANS LES RUES DE GUERET LE 20 MARS PROCHAIN POUR QUE CE PRINTEMPS
SOIT CELUI DES LIBERTES RETROUVEES !
RDV
11H DEVANT LA MAIRIE.
Déambulation suivie d’un temps d’échanges et d’interventions. N’oubliez pas vos instruments de tous genres, vos textes, vos casseroles, vos mots de colère et de joie.
Attac 23 ; Stop Mines 23 ; Creuse-Citron ; La Trou des Combrailles ; NPA 23 ; Sud Éducation Limousin ; Union Communiste Libertaire ; Le Théâtre D’Or Collectif Questions Masques Enfants 23 Association Zone Libre
le 02/03/2021 – 3 demandes de Permis Exclusifs de Recherches de mines sont en cours d’instruction par le ministère de la destruction (de l’économie, des finances et de l’industrie…).
La société Compagnie des Mines Arédiennes SAS, a déposé trois demandes de permis exclusifs de recherches (PER M) de mines d’or, d’argent, d’antimoine, de tungstène, d’étain, de molybdène, de lithium, de niobium, de tantale, de cuivre, de zinc, de plomb, de béryllyum, de cobalt, de germanium, d’indium, de platine, de terres rares et de substances connexes, portant sur partie du département de la Haute-Vienne, pour une durée de cinq ans :
« Permis de Fayat » La superficie concernée (29,53 km2) est située dans le département de la Haute-Vienne sur les communes de Coussac-Bonneval, Château-Chervix, Saint-Priest-Ligoure, Meuzac et La-Roche-l’Abeille. Avis de mise en concurrence pour la demande de permis exclusif de recherches de mines dit « permis Fayat » (Haute-Vienne)
« Permis de Douillac » La superficie concernée (7,11 km2) est située dans le département de la Haute-Vienne sur les communes de Le Chalard et Saint-Yrieix-la-Perche. Avis de mise en concurrence pour la demande de permis exclusif de recherches de mines dit « permis Douillac » (Haute-Vienne)
La Société Géopulse (fusion de TLS Géothermics et Engie/Storengy ) possède deux « Permis Exclusif de Recherches » pour réaliser des centrales de géothermie profonde. En Creuse, le PER Combrailles en Marche etdans le Puy de Dôme : le PER Sioule Miouze.
Le projet de Centrale Géothermique (Géothermie profonde avec fracturation hydraulique de l’échangeur : du sous-sol) est prévu sur un terrain du village de Prades, à Saint-Pierre-Roche, dans le Puy-de-Dôme.
Une demande de travaux miniers pour des forages profonds (4 à 5 km de profondeur) a été déposée fin 2020, pour démarrer le premier forage d’exploration en 2021. Une enquête publique à ce sujet est en cours jusqu’au 25 Mars .
Strasbourg, la terre a tremblé il y a quelques semaines. En cause, non pas la nature, mais des tests réalisés par une entreprise de géothermie profonde. « Complément d’enquête » sur une technologie et un projet controversés.
C’était le 4 décembre 2020 juste avant 7 heures du matin. Sur l’antenne de France Bleu Alsace, les témoignages font exploser le standard. « Un gros boum », « les murs qui tremblent »… La forte secousse qui a réveillé ces auditeurs en sursaut était un tremblement de terre… d’une magnitude de 3,5 sur l’échelle de Richter, tout de même. Une auditrice, Nathalie, confie sa « peur que ce soit la géothermie profonde ». « Et je n’aimerais pas qu’ils attendent qu’une maison s’écroule pour intervenir », s’effraie-t-elle.
Suite aux séismes, des propriétaires dans l’attente des indemnisations
La Wantzenau et Reichstett ont été les communes les plus touchées par les séismes induits par le site de géothermie profonde de la société Fonroche. La plupart des riverains qui ont déclaré un sinistre sont dans l’expectative. Par Valérie BAPT –
Jean-Georges Leininger, domicilié à La
Wantzenau, redoute que les dommages occasionnent des travaux
importants. Photo DNA /Laurent RÉA
« Je voudrais surtout savoir quand cela va s’arrêter, je n’ai pas vraiment besoin d’argent », confie Marie-Marcelle Armbruster (Reichstett), encore ébranlée par la peur. « Je ressens encore certaines nuits des vibrations, je dors mal. Avec le Covid, tout cela ruine ma santé », soupire l’octogénaire, dans l’attente de la visite d’un expert le 19 février.
Pour la plupart
des riverains qui ont subi des dommages, au-delà de la peur semée par
les séismes à répétition, l’heure est aujourd’hui à l’attente, teintée
d’appréhension. Attente des experts et incertitudes autour des futures
indemnisations. Sur les 1 347 dossiers reçus par Géoven, 25 ont fait
l’objet d’un protocole d’accord.
« On a tout fait, la déclaration, l’expert est passé, et maintenant ? »
Après avoir mobilisé des élus de la bande rhénane , Michèle Kannengieser, maire de La Wantzenau, commune le plus impactée par les séismes, prévoit de mettre en place un collectif de défense des victimes.
Réunis vendredi dernier, des maires de
la bande rhénane soutiennent l’idée de la création d’un collectif d’aide
aux sinistrés. Photo DNA
« La situation est complexe», ne cache pas Michèle Kannengieser,
maire de La Wantzenau, présente mardi matin à une réunion du comité de
suivi du site Géoven, après l’arrêt définitif du site de géothermie de
Fonroche. « Certains particuliers n’ont toujours par de rapport
d’expertise écrit », constate l’élue. « Or c’est la seule façon de
pouvoir contester. Suite aux derniers séismes, en plus, il y a certaines
aggravations, il faut faire revenir les experts ».
Suite à la secousse du 22 janvier dernier
, la Ville de La Wantzenau a proposé à ses habitants une réunion le
24 janvier, puis le 5 février, a convié les élus de la bande rhénane
(Hoerdt, Geudertheim, Weyersheim, Kilstett, Gambsheim, Herrlisheim,
Offendorf et Brumath) pour s’organiser et défendre les intérêts des
sinistrés. L’idée ? Mettre en place un collectif de défense des
victimes, le 27 mars prochain, en présence d’experts et d’avocats. Une
centaine de personnes seraient déjà désireuses d’intégrer ce collectif.
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CARNAVAL DES LIBERTÉS – Samedi 20 février – départ 11h devant la mairie de GUÉRET.
Manifestation revendicative pour la Liberté, notamment la liberté d’expression et la liberté d’accès à l’art et à la culture.
Le samedi 20 février renouons avec le caractère subversif du carnaval !
Libérons nos imaginaires !
Défilons déguisé(e)s(et masqué(e)s), faisons du bruit, soyons joyeux, joyeuses et coloré(e)s, car c’est le monde que nous voulons ! Construisons des chars d’assaut artistiques ! Si tous les lieux d’art et de culture sont aujourd’hui fermés, la rue sera notre théâtre, notre scène !Le carnaval c’est l’esclave qui devient le maître, c’est la catharsis d’un peuple opprimé, en Amérique latine il est considéré comme une grande libération sociale.
Quel meilleur moyen d’exprimer notre ras-le-bol des interdits et des restrictions, notre désir de Liberté, notre refus d’une société de contrôle et de surveillance généralisée où chacun et chacune d’entre nous devient suspect ou suspecte ?
Prévois tes textes, tes instruments, tes casseroles, ta corne de brume… ou tout autre moyen de te faire entendre ! Et de quoi becqueter.
Manifestation revendicative déclarée en préfecture. Les manifestations ou rassemblements à caractère revendicatif déclaré(e)s en préfecture ne sont pas interdit(e)s par l’état d’urgence sanitaire. Respect des gestes barrières et port du masque obligatoire.
Le collectif Stop Sécurité Globale Creuse composé pour le moment de l’association Stop Mines 23, du Théâtre d’or de Boussac, du NPA 23, du collectif Creuse Citron, de l’association Le Trou des Combrailles, de Sud Éducation Limousin organisera jusqu’à nouvel ordre un RASSEMBLEMENT CHAQUE SAMEDI à GUÉRET – 11h – DEVANT LA MAIRIE
Rejoignez-nous.
Quelque soit le domaine d’action de votre association, syndicat, parti politique, collectif, même informel, avec ou sans étiquettes, nous sommes toutes et tous concerné(e)s ! La liberté est l’affaire de chacun et chacune !
Amenez vos textes, vos chansons, vos instruments, vos idées… nous sommes là pour partager et échanger.
Yolande vie en Creuse depuis quatre ans. Malgré cela, le tribunal administratif de Limoges vient de débouter Yolande de son recours : l’Obligation de Quitter le Territoire Français qu’elle a reçue en septembre dernier est confirmée. Seule la préfète de la Creuse peut intervenir en invalidant l’OQTF
Rassemblement Samedi 30 janvier 11h devant la Préfecture de Guéret
Banderoles de soutien, instruments, toutes les idées sont bonnes à prendre pour montrer notre soutien à Yolande et notre détermination !
Outre le projet de loi sécurité globale, 2020 a vu apparaître :
Le projet de loi contre les séparatismes et son cortège de restrictions
Le projet de loi pour un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires, en totale contradiction avec le statut temporaire et ciblé du principe d’état d’urgence
L’élargissement des possibilités de fichage des populations
Drones, liberté d’information, vidéo surveillance, fichage, contrôle… les libertés individuelles et collectives sont remises en cause.
» Pourquoi, pourquoi toujours admettre, et baisser la tête, ou dormir ? Jusqu’où supporter cela ? Qui le peut s’il ne dort pas ? Comment supporter le pouvoir, l’insulte de son existence, le mépris de ceux qui le tiennent ! L’orgueil des gens bien placés ! La loi, les mensonges de la loi ! Tout pourri par cela. »
Bernard Marie Koltès (Le Jour des meurtres dans l'histoire d'Hamlet -1973 )
Ni sécurité globale, ni liberté minimale, le retrait total ! Contre l’autoritarisme, nous manifesterons.