Pétition – Contre le parc éolien sur le plateau de Millevaches (19)

« Sur le plateau de Millevaches, le promoteur danois Nordex veut implanter les éoliennes les plus hautes d’Europe, des monstres de 240 mètres de haut : sur les communes de Bugeat et Pérols-sur-Vézère.  »

Auteur(s) : Association Mille Vents Debout Destinataire(s) : Préfecture de la Corrèze La pétition : https://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/contre-parc-eolien-plateau-millevaches-19/89275

L’association a pour buts principaux, dans le département de la Corrèze, notamment dans le territoire de l’intercommunalité Haute Corrèze Communauté, dans celle de Vézère Monédières Millesources, dans le Parc Naturel du Plateau de Millevaches, et plus particulièrement dans les communes de Bonnefond, Bugeat, Gourdon-Murat et Pérols sur Vézère, de:

– défendre l’environnement et protéger les espaces naturels, le patrimoine bâti, la qualité des paysages, les sites et le patrimoine.

lutter contre toutes les atteintes qui pourraient être portées à l’environnement, aux hommes, à la faune et à la flore et notamment chaque fois qu’elles seraient susceptibles de toucher aux caractères naturels des espaces et des paysages, aux équilibres biologiques et, d’une façon générale, à la santé et à la sécurité des hommes, des animaux et des choses.

lutter, y compris par toutes actions en justice, contre tous projets d’installations industrielles, notamment les installations de parcs éoliens, dont les caractéristiques sont incompatibles avec les sites remarquables, paysages, monuments, équilibres biologiques, espèces animales et végétales, et avec la santé et la sécurité des habitants du territoire concerné.

C’est dans ce cadre que nous souhaitons, dès à présent, faire entendre notre voix citoyenne sur le projet de parc éolien présenté à votre conseil municipal par la société Nordex, projet ayant obtenu votre avis favorable à la poursuite des études de faisabilité et votre accord de principe pour son implantation sur le territoire communal.

Notre objectif premier est de diffuser, auprès des administrés et des élus, une contre-information argumentée sur la réalité préjudiciable et occultée de l’éolien industriel afin de mobiliser les défenseurs de notre environnement et convaincre les équipes municipales actuelles et futures de reconsidérer leur position sur le projet Nordex.

Que l’on soit favorable ou opposé à ce projet, personne, nous semble-t-il, ne peut accepter une quelconque opacité de l’information sur un sujet aussi controversé que les éoliennes industrielles dont l’implantation, si le projet Nordex devait se réaliser, impactera notre région et sa population pour des décennies dans leur cadre de vie, leur paysage et leur patrimoine.

Non au projet de parc éolien sur le plateau de Millevaches !

17 juin – Agir contre la réintoxication du monde

Nous avons aperçu pour la première fois dans nos existences ce qui serait encore possible si la machine infernale s’arrêtait enfin, in extremis. Nous devons maintenant agir concrètement pour qu’elle ne se relance pas. 

—- Nous appelons en ce sens les habitant.e.s des villes et des campagnes à déterminer localement les secteurs qui leur semblent le plus évidemment toxiques – cimenteries, usines de pesticides ou productions de gaz et grenades de la police, industrie aéronautique, publicitaire ou construction de plateformes amazon sur des terres arables, unités d’élevage intensif ou installations de nouvelles antennes 5G, clusters développant la numérisation de l’existence et un monde sans contact avec le vivant, destructions de forêts et prairies en cours… Nous invitons chacun.e localement à dresser de premières cartographies de ce qui ne doit pas redémarrer, de ce qui doit immédiatement cesser autour d’eux, en s’appuyant sur les cartes et luttes existantes (1). Puis nous appelons le 17 juin à une première série d’actions, blocages, rassemblements, occupations… Viser sérieusement à se défaire de certains pans du monde marchand, c’est aussi se doter des formes d’autonomies à même de répondre aux besoins fondamentaux de celles et ceux que la crise sanitaire et sociale plonge dans une situation de précarité aggravée. Nous appelons donc aussi le 17 juin, dans la dynamique des campagnes covid-entraide et « bas les masques », à des occupations de terres en villes ou dans les zones péri-urbaines pour des projets de cultures vivrières, ainsi qu’à des réquisitions de lieux pour des centres de soins et redistributions. —-

Certes, nous ne reviendrons pas sur les espèces disparues, les millions d’hectares de terres ravagées, de forêts détruites, sur les océans de plastique et sur le réchauffement planétaire. Mais de manière inédite dans le capitalocène, les gaz à effet de serre ont diminué partout ou à peu près. Des pans de mers, de terres ont commencé doucement à se désintoxiquer, tout comme l’air des villes suffoquées de pollution. Les oiseaux sont revenus chanter. Alors, pour qui se soucie des formes de vie qui peuplent cette planète plutôt que d’achever de la rendre inhabitable, la pandémie mondiale dans laquelle nous sommes plongé.es, en dépit de tous les drames qu’elle charrie, pourrait aussi représenter un espoir historique. Nous avons paradoxalement vu se dessiner le tournant que l’humanité aurait dû prendre depuis bien longtemps : faire chuter drastiquement la nocivité globale de ses activités. Ce tournant, même les incendies de territoires immenses, les sécheresses consécutives ou les déflagrations à la Lubrizol des mois derniers n’avaient pas réussi à nous le faire prendre. 

Cependant, ce tournant que nous désirions tant, nous n’avons généralement pas pu l’éprouver dans nos chairs parce que nous étions enfermé.es. Car mis à part dans certains territoires ruraux et espaces urbains solidaires où existent déjà un autre rapport au collectif, à la production ou au soin du vivant, le confinement a été pour la majorité de la population le début d’un cauchemar. Une période qui renforce encore brutalement les inégalités sociales, sous pression policière. Et le drame absolu c’est que, malgré tout ce que la situation a de bouleversant, nos gouvernants n’en étaient pas moins déterminés à relancer dès que possible tout ce qui empoisonne ce monde et nos vies – tout en nous maintenant par ailleurs isolé.es et contrôlé.es dans des cellules numériques, coupé.es de ce qui fait le sel et la matérialité de l’existence.

Rien ne les fera bifurquer, si on ne les y contraint pas maintenant

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L’intimidation des associations environnementales, nouvelle arme de l’Etat pour la défense des intérêts de l’agro-business?

Sources et Rivières du Limousin – COMMUNIQUE DE PRESSE – 28mai2020

Alors que le renforcement de la sanction des atteintes à l’environnement se fait toujours attendre, la gendarmerie d’Egletons semble plus occupée à traquer la liberté d’expression quand elle s’en prend auxintérêts de l’ago-business…C’est la désagréable impression que l’association Sources et Rivières du Limousin a ressenti aux premiers jours du déconfinement.

Le juriste et porte-parole de Sources et Rivières du Limousin a en effet reçu la visite, à son domicile, de la gendarmerie nationale, un samedi de déconfinement. Il est convoqué dans les semaines qui viennent pour être entendu dans une enquête le concernant(et ne concernant que lui), diligentée par Madame la Procureure de Tulle. Les faits? Avoir répondu en janvier 2020 à une interview de France3 Nouvelle-Aquitaine, pour dénoncer la destruction de 5ha de zones humides dans le cadre de la construction des serres industrielles à tomates hors-sol d’Egletons en Corrèze !

L’enquête concerne une prétendue«violation de domicile»,pour avoir mis les pieds sur une partie de la zone de remblai. Les images diffusées sur France télévision le 16 janvier montrent pourtant bien notre porte-parole en dehors du site clôturé des serres industrielles, et en présence de deux journalistesautorisés par le propriétaire à faire leur travail.

Mine de Salau – Audience à la cours d’appel de Bordeaux

Stopmines Salau – Communiqué de presse – 14 mai 2020

 » Le Tribunal Administratif de Toulouse a annulé en juin 2019 le PERM de Couflens. L’État et Variscan Mines SAS se sont pourvus séparément en appel en demandant préalablement à l’appel sur le fond, un sursis à exécution. La CAA de Bordeaux a fixé la date de l’audience : 19 mai 2020 « 


Lire l’article complet sur StopminesSalau.com

ISFSystExt – Rapport d’étude | Mine d’argent-mercure d’Imider, Maroc

Impacts de l’exploitation minière – 8 mai 2020 – SystExt

 » A quelques 300 km au sud-est de Marrakech se situe la commune d’Imider, dont les populations vivent essentiellement de l’activité agricole vivrière. Dans cette région caractérisée par un climat semi-désertique, la ressource en eau est rare et se trouve au cœur de conflits socio-environnementaux depuis de nombreuses années. Les eaux souterraines sont en effet exploitées pour l’alimentation d’une mine d’argent-mercure installée dans la zone depuis 1969. D’après les populations locales, les pompages pour les besoins en eau de la mine seraient à l’origine de diminutions de débits et de tarissements des captages d’eau qu’elles utilisent.

En réponse à une sollicitation du collectif Mouvement sur la voie de 96 Imider, SystExt a mené une analyse des risques potentiels sur les eaux souterraines et de surface, comprenant deux volets : une étude bibliographique détaillée et une mission de terrain de deux jours en avril 2019. « 

Lire l’article sur SystExt.org

Hommage à James Del Tedesco

SI A LA VIDA,

NO A LA MINA !

Nous, opposant.es à l’extractivisme d’ici et d’ailleurs, avons la douleur de vous faire part du décès de notre camarade James del Tedesco qui a combattu toute sa vie l’industrie minière au Mexique et en France.

Il y a près de trente ans, par un heureux hasard, James s’installait dans le village de Cerro de San Pedro, située au Nord-Ouest du Mexique. Peu après avoir acheté une maison, il s’informa des sombres projets de l’entreprise Minera San Xavier (filiale de l’entreprise canadienne New Gold). C’est ainsi qu’il s’engagea auprès du FAO (Frente Amplio Opositor a MSX) contre cette industrie mortifère. Peu enclin aux grands discours et préférant l’action bien pensée, il engagea toute sa personne dans cette lutte au point qu’il perdit plusieurs amis dont l’un fut assassiné sous ses yeux.

Mais James a également beaucoup compté en France. Il a notamment joué un rôle fondamental dans la construction du mouvement national contre l’extraction minière. Le 21 juillet 2009, il manifestait avec ses camarades devant l’ambassade du Canada au Mexique, pays d’où proviennent la plupart des grandes compagnies minières. Le lendemain, face au succès inattendu de cette mobilisation, Juan Carlos Ruiz Guadalajara (un de ses amis) proposa de décréter que le 22 juillet serait désormais la Journée internationale contre les mines à ciel ouvert. Quelques mois plus tard, Mariano Abarca Roblero, également présent lors du rassemblement, était assassiné au Chiapas…

Quatre ans plus tard, nous fûmes en France une poignée à suivre le mouvement qui avait été initié en 2009 par James et ses camarades. Le 22 juillet 2013, une vingtaine de personnes se regroupait à Tennie pour protester contre la reprise de l’extraction minière dans la Sarthe et plus largement en France. Un an plus tard, nous étions 500 à nous réunir dans la Creuse. Notre Jeannot (comme il aimait appeler tous ceux qu’il croisait), revenu du Mexique après avoir été menacé de mort, était présent. A l’âge de 72 ans il continuait le combat comme s’il en avait 20… L’année d’après, rebelote et ainsi de suite jusqu’à la fin.

Conscients d’avoir perdu un compañero de lucha, mais aussi et surtout un ami, nous avons tou.tes pleuré sa mort. Mais nous nous sommes aussi senti.es honoré.es d’avoir connu ce personnage haut en couleur qui est allé jusqu’au bout dans sa lutte. James est mort les armes à la main : au plus haut de la crise sanitaire que nous connaissons actuellement, il aidait les vieux du coin. Le COVID-19, ce rejeton de la société industrielle et capitaliste l’a emporté à l’âge de 78 ans.

Une citation de Bertolt Brecht reprise par le chanteur cubain Silvio Rodriguez résume peut-être mieux que nous ne l’avons fait ce que James fut pour nous :

« Il y a des hommes qui luttent un jour et ils sont bons, d’autres luttent un an et ils sont meilleurs, il y a ceux qui luttent pendant de nombreuses années et ils sont très bons, mais il y a ceux qui luttent toute leur vie et ceux-là sont les indispensables ».

Bertolt Brecht, La Mère ou Vie de la révolutionnaire Pélagie Vlassova de Tver, Scène 10 (1931)

Hasta Siempre Jeannot !

Un nouveau projet de « Montagne d’or » obtient un vote favorable en Guyane

30 avril 2020 – Le télégramme

Newmont exploite également l’une des plus grandes mines d’or au monde, en Australie.
Newmont exploite également l’une des plus grandes mines d’or au monde, en Australie

Une« Montagne d’or » est sur les rails en Guyane. Mercredi, un nouveau projet de mine d’or a obtenu le vote de la commission départementale des mines.

La commission départementale des mines de Guyane a donné un avis largement favorable aux prémices d’un nouveau projet de mine d’or de taille industrielle, « Espérance », co-porté en Guyane par la compagnie minière américaine Newmont, a indiqué mercredi l’un des membres de la commission.

« On a beau dire que le dossier minier ne répond pas à la réglementation minière et au code de l’environnement qui sont des préalables au renouvellement de la concession, la commission a voté en faveur du dossier Espérance », a contesté l’association Guyane nature environnement. La commission a voté en faveur du renouvellement pour dix ans de la concession minière située dans l’ouest de la Guyane, et de son extension. Le projet est porté par Newmont associé à un opérateur local, la compagnie minière Espérance (CME).

Ouverture programmée à 2025

Au total, le projet a rassemblé 12 voix pour, dont le président de la collectivité territoriale de Guyane et les services de l’État, 5 voix contre (dont Guyane nature environnement, des représentants amérindiens et le WWF), et deux absents.

Déjà présent au Suriname sur la mine Merian, Newmont envisage l’ouverture d’une mine d’or à ciel ouvert en 2025 dans la commune d’Apatou, similaire au grand projet minier à l’arrêt « Montagne d’or » porté par Nordgold-Columbus Gold.

Cette nouvelle mine envisagée en pleine forêt, près d’un village du Maroni, nécessiterait une usine à cyanuration et l’extraction de 20 millions de m3 de roches pour creuser une fosse de 300 mètres de profondeur, sur 1,5 km de longueur pour un premier gisement de 65 tonnes d’or, selon les documents de l’opérateur.À lire sur le sujet Projet minier. Coup de fièvre en Guyane (publié en août 2017)

Bruno Le Maire en faveur de Newmont-CME

« Les perspectives d’exploitation sont encore incertaines », note la Direction générale des territoires et de la mer de Guyane, précisant que le ministre en charge des mines, Bruno Le Maire, s’est prononcé en faveur du partenariat Newmont-CME.

C’est le conseil d’État qui tranchera sur ce dossier par décret dans les prochains mois. En cas de feu vert, les miniers seront ensuite dans l’obligation de demander une autorisation administrative avant toute exploitation. « L’avis de l’autorité environnementale » et une « enquête publique » seront alors nécessaires, a indiqué la.

« Déforestation massive »

Pendant 30 ans, CME a exploité de l’or sur le site « Espérance » sans autorisation d’ouverture de travaux miniers (AOTM) nécessaires pour un encadrement technique par l’État. « Des demandes avaient été déposées » auprès de l’administration ainsi qu’un « dossier de mise en conformité » mais rien n’a abouti, se défend Carol Ostorero, directrice générale de CME et présidente de la fédération des opérateurs miniers de Guyane.

« La déforestation massive altère gravement la biodiversité, accélère les changements climatiques » et favorise « l’émergence d’espèces vectrices d’épidémies », a dénoncé dans un communiqué le collectif Or de question, rassemblant 21 ONG opposées à l’extraction minière.

Radio libertaire – Chroniques syndicales internationalistes – Grèce

Publié le samedi 22 février 2020 – http://www.cnt-f.org

Chroniques syndicales internationalistes, l’émission du Secrétariat International de la CNT. Vous pouvez la retrouver chaque quatrième samedi du mois de 11h30 à 13h30 sur les ondes de Radio Libertaire (89.4 FM en région parisienne / sur Internet partout dans le monde).

Au programme de l’émission du samedi 22 février : Entretien avec Niki Vassiropoulou, réalisatrice du documentaire « Nous ne vendrons pas notre avenir » sur la lutte d’une région contre l’implantation d’une mine d’or dans le nord-est de la Grèce.

La Chalcidique, entre mines antiques et résistance contemporaine

En mai 2018, SystExt s’est rendu en Grèce, pays qui dispose à la fois d’un important passif minier et d’une actualité minérale dense. Le séjour a consisté en des visites de sites miniers (en activité, fermés ou encore réhabilités), enrichies de rencontres d’exploitants miniers, d’associations, d’élus ou encore de riverains de villages sinistrés. Complexe aurifère et polymétallique de Cassandra en Chalcidique, bassin charbonnier du « Western Macedonia Lignite Centre », mines de plomb et d’argent du Laurion, île de Milos dédiée aux minéraux industriels (roches, substances et minéraux non métalliques destinés à la fabrication des produits du quotidien) … SystExt revient sur ces territoires miniers au travers de trois reportages de terrain, étayés de recherches bibliographiques. Premier volet de la série : le complexe de Cassandra et la mine de Skouries.

– La Chalcidique, entre mines antiques et résistance contemporaine > Voir le reportage au lien suivant


– Western Macedonia Lignite Centre : le charbon à tout prix > Voir le reportage au lien suivant

– L’île de Milos : miroir silencieux de notre « progrès » > Voir le reportage au lien suivant

Une synthèse de toutes les publications et supports produits, par SystExt et ses partenaires, est également disponible au lien suivant. Retrouvez d’ailleurs un passionnant récit  de voyage par la journaliste Hélène FERRARINI, qui a accompagné l’équipe durant ce séjour. 

Projection « Nous ne vendrons pas notre avenir » – AG Stopmines23

L’assemblée générale prévue le 28 Mars est reportée.

Prenez soin de vous et des autres, à plus tard.

Samedi à Chambon-sur-Voueize

16h00Projection du film « Nous ne vendrons pas notre avenir » – soirée de soutien à la lutte contre les mines d’or en Grèce

Réalisé par Niki Velissaropoulou, le documentaire nous plonge dans le quotidien de «Dimitra et Garifalia, deux adolescentes, qui vivent au nord de la Grèce, dans la région paradisiaque de Chalcidique. Un projet de mine d’or à ciel ouvert menace leur région d’un désastre environnemental, économique et social colossal. Plongées au cœur du combat et de la crise, elles s’engagent aux côtes des habitants de la région pour préserver leur pays et revendiquer leur avenir. Avec innocence et dynamisme elles sont brutalement propulsées dans la vie adulte. »

Le film sera suivi d’un moment d’échange où sera évoqué la répression en cours, à l’encontre des opposants au projets miniers dans les skouries.

18h00 – Assemblée Générale Stopmines23

L’Assemblée Générale est un moment important dans la vie de notre association, nous espérons que vous serez présents. Ce sera l’occasion aussi de se donner des nouvelles des luttes du moment.

19h00 –Apéro-repas partagé

à la salle des associations (plan d’accès)


[solidarité] Libres ! Scène de soutien aux réfugiés #2  – 14/03 –



Après une première édition le 15 février dernier aux Plateaux Limousins, on remet ça le 14 mars prochain à La Lanterne à St-Goussaud (23), en collaboration avec l’association La Chateneide.

Nous accueillons pour ce 2e volet un nouveau plateau d’artistes solidaires, alors n’hésitez pas à (re)venir partager avec nous ce moment de fête et de solidarité.

Au programme dès 16h :

« La bedaine du ciel » – un spectacle de contes et mandoline, pour petits – à partir de 5 ans – et grand enfants, par Sandrine Gniady et Vincent Bresel ;

Des concerts avec Naswakara (batucada), Les Cathy’s (chanson), Sang Conteste (chanson « punk » acoustique) et Balazic (chanson trad’, klezmer) ;

Et pour finir la soirée une session mix techno prog’ avec Max.

Buvette et restauration sur place.

Entrée : PRIX LIBRE.


Tous les bénéfices de l’évènement seront reversés à l’association Montagne Accueil Solidarité (MAS) de Peyrelevade pour les aider dans leurs actions de solidarité. Aujourd’hui tous les jeunes qu’ils hébergent ne peuvent pas aller au lycée, faute de moyens, aidons-les pour qu’à la rentrée suivante, tous puissent être scolarisés !


https://sangconteste.jimdofree.com/concerts/libres-scène-de-soutien-aux-migrants/
https://www.facebook.com/events/642209783276243/

https://lalanterne23.wixsite.com/lalanterne



Séismes : quand l’homme fait trembler la terre

Mines, carrières, forages et géothermie profonde provoquent des séïsmes, enquête :

https://www.franceinter.fr/emissions/secrets-d-info/secrets-d-info-15-fevrier-2020

France Inter – Secrets d’info (le 15-02-2020) –  » En Alsace, en Ardèche et dans les Pyrénées-Atlantiques, l’activité humaine est soupçonnée de contribuer aux tremblements de terre. Les experts redoutent des séismes plus importants à venir. … Retour sur trois lieux emblématiques où l’homme pourrait avoir déclenché des tremblements de terre.  »

Séisme de Strasbourg, en Alsace : un forage de géothermie sous surveillance

Le 12 novembre 2019, un séisme d’une magnitude de 3,1 sur l’échelle de Richter a été ressenti près de Strasbourg. Cette fois, c’est la géothermie profonde qui est potentiellement en cause. La géothermie consiste à récupérer la chaleur émise par la Terre pour se chauffer ou produire de l’électricité. Selon les spécialistes, la géothermie profonde à 5 000 mètres de profondeur est plus risquée que les autres. « À partir de ces profondeurs, on entre dans ce qu’on appelle la zone sismogénique naturelle, où peuvent se produire des tremblements de terre importants, explique Jean Schmittbuhl, directeur de recherche au CNRS à l’université de Strasbourg. Plus on va en profondeur, plus on augmente le risque.« 

« La géothermie profonde provoque de la microsismicité induite à des niveaux faibles, estime Xavier Arnoult, responsable de la géothermie à la DREAL (direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) dans le Grand Est. Notre but est justement d’essayer de la contrôler, de la surveiller et de pouvoir agir en conséquence. » Un arrêté préfectoral prévoit l’arrêt immédiat de la géothermie profonde, dès qu’un séisme supérieur à 2 est détecté. C’est ce qui s’est passé le 12 novembre 2019.

Un « essaim sismique »

Selon plusieurs sismologues, le site de Vendenheim-Reichstett exploité par la société Fonroche pourrait être à l’origine de ce séisme. Dans un rapport rendu le 20 novembre 2019, le groupe de travail de l’Institut national des sciences de l’univers (INSU) estime que le séisme du 12 novembre « est très probablement la conséquence mécanique » d’un « essaim » de sismicité provoqué cinq kilomètres plus au nord par l’activité géothermique de la société Fonroche.

« Plus d’une centaine de tremblements de terre d’une magnitude plus faible ont été enregistrés dans cette zone-là, relève Jean Schmittbuhl. Nous sommes maintenant sûrs que cela a démarré dans la nuit du 6 au 7 novembre pendant une période d’activité de tests hydrauliques sur le site de Fonroche. C’est un élément de coïncidence fort. » « Cette surpression d’eau a migré un peu plus loin, et c’est dans cet essaim sismique secondaire qu’est apparu un séisme un peu plus gros, ajoute Pascal Bernard de l’Institut de physique du globe de Paris. Il a probablement eu lieu sur une faille préexistante connectée à la zone où se situe le forage de Fonroche.

Une mine à Fontrieu ?

1 février 2020 par Stop Mines 81

Non Bercy !

Alors que le dossier de ce projet de mine est sur le bureau du ministre de l’économie et des finances en attente de sa décision, un rassemblement citoyen s’est déroulé ce samedi 1er février à l’appel du collectif Stop Mines 81.
Ce sont près de 200 personnes qui ont bravé cette fraîche et humide matinée hivernale pour marquer leur opposition, à proximité de l’endroit supposé des éventuelles installations minières (Stockages de déchets miniers et entrée de la mine,…).


Plus que jamais restons mobilisés.
Déterminés, oui !
Des terres minées, non !

Lire sur stopmines81.org

Solidarité avec les opposants aux mines d’or en Grèce – APPEL A DONS

Dernières infos, le 25 janvier 2020 :

Nouvelles poursuites judiciaires contre 21 opposants aux mines d’or

« Vingt et une nouvelles convocations ont été distribuées aux habitants en lutte contre l’installation de la mine en Chalcidique. Deux nouveaux procès auront lieu en Novembre 2020, pour des actions de blocage de la montagne ! Les chefs d’inculpation sont outrage à l’état grec, trouble à l’ordre public, perturbation en réunion d’un lieu de travail et même violence en réunion, alors même que leurs actions étaient pacifiques! »


photo : antigoldgr.org

En novembre 2019, trois membres du mouvement SOS Chalcidique ont été poursuivis en justice pour avoir participé à un sit-in contre le projet de mine d’or à ciel ouvert de Skouries (dans le nord de la Grèce).

Ils n’ont évidemment pas les moyens de rembourser les frais d’avocats qui représentent plusieurs fois le montant de leur salaire mensuel !

Les trois opposants s’ajoutent à la longue liste des victimes de la répression qui s’abat sur tous ceux qui osent résister à la machine extractiviste. Depuis le début de la lutte contre l’entreprise canadienne « Eldorado Gold Corporation » et son projet mortifère, 500 personnes ont été attaquées en justice pour des motifs semblables.

Stop à la répression !  Vive la solidarité internationale contre l’extractivisme et son monde !

Vous pouvez soutenir la lutte contre l’extraction minière en Grèce en faisant un don :

par chèque, à l’ordre de Stopmines23, en envoyant un courrier à l’adresse suivante : Stopmines23 – Sugeres Le terrier – 23600 Boussac Bourg.

Merci !

Pour tout renseignement n’hésitez pas à écrire à : niki_velis@yahoo.gr ou contact@stopmines23.fr

Pour en savoir plus sur la lutte contre la mine de Skouries : 

Bande annonce du documentaire « Nous ne vendrons pas notre avenir », de Niki Velissaropoulou, qui a filmé pendant 5 ans la lutte des habitants de la région et particulièrement la jeunesse contre ce projet minier :


Three members of the SOS Chalkidiki movement are being prosecuted for participating in a sit-in against the Skouries open-pit gold mine project (in northern Greece).


They obviously can not afford to reimburse lawyers’ fees which represent several times the amount of their monthly salary!


The three opponents are added to the long list of victims of the repression that is falling on all those who dare to resist the extractivist machine. Since the start of the fight against Eldorado Gold Corporation and its deadly project, 500 people have been sued for similar reasons.

You can support the fight against mining in Greece by making a donation to the association Stopmines23 :

Stopmines23 – n° IBAN : FR43 2004 1010 0610 0018 9N02 768

To learn more about the fight against the Skouries mine: https://antigoldgr.org/

Stop the repression! Long live international solidarity against extractivism and its world!


Ακόμα μία δίκη εναντίον τριών μελών του κινήματος κατά της εξόρυξης χρυσού στις Σκουριές. Η κατηγορία; Καθιστική διαμαρτυρία! 

Από την αρχή του αγώνα η καταστολή του κινήματος είναι το κύριο μέλημα εταιρείας και κράτους. Έχουνε φτάσει πλέον περί τα 500 τα μέλη του κινήματος που έχουν δικαστεί και συνεχίζουν να δικάζονται. 

Στηρίξτε οικονομικά τους αγωνιστές και βοηθήστε το κίνημα στον αγώνα του κατά της εξόρυξης χρυσού κάνοντας μία δωρεά στην ένωση Stopmines23 :

Stopmines23 – n° IBAN : FR43 2004 1010 0610 0018 9N02 768

Για περισσότερες πληροφορίες : https://antigoldgr.org/  

Τέλος στην καταστολή! Νερό, βουνό, υγεία, μέλλον: αδιαπραγμάτευτα!

Projection-Débat « Nous ne vendrons pas notre avenir »- 19 Février – CCIP

Projection du film mercredi 19 février à 19h30 au CICP (21 ter rue Voltaire Paris 11e) en présence de la réalisatrice Niki Velissaropoulou ; débat après le film ; soirée de soutien à des opposants aux mines d’or en Grèce, trois membres du mouvement SOS Chalcidique qui sont poursuivis en justice pour avoir participé à un sit-in contre le projet de mine d’or à ciel ouvert de Skouries.

« Dimitra et Garifalia, deux adolescentes, vivent au nord de la Grèce, dans la région paradisiaque de Chalcidique. Un projet de mine d’or à ciel ouvert menace leur région d’un désastre environnemental, économique et social colossal. Plongées au cœur du combat et de la crise, elles s’engagent aux côtes des habitants de la région pour préserver leur pays et revendiquer leur avenir. Avec innocence et dynamisme elles sont brutalement propulsées dans la vie adulte. »

Soirée de soutien à des opposants aux mines d’or en Grèce, trois membres du mouvement SOS Chalcidique qui sont poursuivis en justice pour avoir participé à un sit-in contre le projet de mine d’or à ciel ouvert de Skouries. Ils n’ont évidemment pas les moyens de rembourser les frais d’avocats qui représentent plusieurs fois le montant de leur salaire mensuel ! Ces trois opposants s’ajoutent à la longue liste des victimes de la répression qui s’abat sur tous ceux qui osent résister à la machine extractiviste. Depuis le début de la lutte contre l’entreprise canadienne « Eldorado Gold Corporation » et son projet mortifère, 500 personnes ont été attaquées en justice pour des motifs semblables.

https://librairie-quilombo.org/nous-ne-vendrons-pas-notre-avenir

[15/02] Libres ! Scène de soutien aux migrants

Libres ! Scène de soutien aux migrants.

Nous vous invitons à venir partager un moment de fête et de solidarité, le 15 février prochain aux Plateaux Limousin, au Villard (près de Royère-de-Vassivière), à partir de 16h. Tous les bénéfices de l’évènement seront reversés à l’association Montagne Accueil Solidarité (MAS) de Peyrelevade pour les aider dans leurs actions de solidarité. Aujourd’hui tous les jeunes qu’ils hébergent ne peuvent pas aller au lycée, faute de moyens, aidons-les pour qu’à la rentrée suivante, tous puissent être scolarisés !

Au programme : contes, pour petits et grand enfants, conférence gesticulée, concerts (musique du monde, chanson, punk-rock)…

Buvette et restauration sur place.

Entrée : prix libre.

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[11/02-20/02] Exposition de Cyril Mukendi – Médiathèque Intercommunale d’Ussel

Dans le cadre de l’événement, la Médiathèque Intercommunale de Haute-Corrèze d’Ussel (19) accueillera l’exposition « La main de l’Homme : faire la paix, pas la mort » de l’artiste Cyril Mukendi du 11 au 20 février.

Cyril Mukendi est originaire du Congo, il est demandeur d’asile et vit actuellement au CADA de Peyrelevade. Il propose ici une série de peintures faites dans un contexte de précarité, qui interpellent l’Homme à se remettre en question sur le regard qu’il porte sur l’autre et ouvrir un débat sur le meilleur rapport qui devrait être entre humains sans distinction

Une présentation du travail de l’artiste aura lieu le 11 février à 17h, à la médiathèque.

Un second évènement est programmé à La Lanterne, à St-Goussaud (23), en collaboration avec l’association La Chateneide, plus d’infos très bientôt ! Mais vous pouvez déjà réserver votre 14 mars !

« Ni or, ni maître » – 14 Fév – Chambon/Voueize

– Rencontre

avec les auteurs du livre « Ni Or, Ni Maitre »

à Chambon Sur Voueize

Vendredi 14 Février – 18h – à la Médiathèque –

« La Guyane a une histoire écrite dans le sang, celui de l’extermination quasi totale des populations antérieures à l’invasion des colons, celui des siècles d’esclavage et celui des colonies pénitentiaires. Dans la continuité de ce chevauchement de périodes d’oppression et d’exploitation, la France cherche de nouvelles manières de tirer profit de ce territoire et, dans cette optique, l’industrie minière lui offre de quoi nourrir des ambitions vertigineuses. »

Avec l’intention de nuire à la Montagne d’or et au monde qui en a besoin, cet ouvrage est écrit par des individus profondément hostiles à toutes formes d’autoritarisme. C’est avec cette sensibilité que sont abordés la conquête du sous-sol de la Guyane réputée riche en or, son sol, sa géographie, ses populations et multiples réalités sociales. – Voyageant de ronds-points en villages, de bureaux d’études en sites miniers, c’est une part de ce pays et de ses complexités qui tente d’être mise en mots avant de tirer les fils d’un entrelacs macabre : ceux de l’extraction minière qui s’intensifie sur ce territoire.

https://mars-infos.org/avis-de-parution-ni-or-ni-maitre-4361

Les ambitions minières de la France mises à mal en Ariège

Les Echos – par Laurent Marcaillou Publié le 20 déc. 2019

Les Australiens ont filé à l’anglaise, il ne reste presque plus rien dans l’ancienne mine de Salau, à Couflens en Ariège. Leur projet devait être le point de redémarrage de la prospection en France, la situation actuelle ressemble à un point final. L’annulation du permis de recherche de tungstène par le tribunal administratif de Toulouse, le 28 juin, a mis à mal les nouvelles ambitions minières de la France. La justice a considéré que les porteurs du projet n’avaient pas l’assise financière pour investir les 25 millions d’euros prévus dans l’exploration quand ils ont obtenu le permis en 2016.

L’Etat et la société ont fait appel cet été, mais Apollo Minerals a quitté les lieux sans attendre le jugement. Sa filiale Mines du Salat, chargée de l’exploration, a été mise en liquidation judiciaire le 28 octobre. Les ventilateurs installés dans les galeries et le matériel ont été enlevés.

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Le billet vert. La carrière du Teil a bien joué un rôle dans le séisme du 11 novembre

franceinfo – Anne-Laure Barral Radio France – le 20/12/2019

Le tremblement de terre du Teil en Ardèche le 11 novembre dernier a-t-il été provoqué par la carrière qui se trouve sur cette commune ? Alors que la préfecture de l’Ardèche vient d’autoriser la reprise de son activité, un rapport scientifique publié hier montre qu’elle a joué un rôle dans le déclenchement de ce séisme…

Les experts du CNRS, de Géoazur, de l’IRD, de l’université de Montpellier voulaient savoir si la carrière du groupe Lafarge au Teil avait pu déclencher ou aggraver le tremblement de terre du 11 novembre. Un séisme inhabituel d’une forte magnitude 5, proche de la surface et avec peu de répliques. Leur rapport dit en substance que ce séisme se serait produit un jour ou l’autre, sans doute dans 10 000 ou 100 000 ans parce qu’il y a bien une faille à proximité, celle de Rouvière, mais il précise aussi que la carrière a sans doute déclenché le moment où il s’est produit.

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