Stopmines Salau – Communiqué de presse – 14 mai 2020
» Le Tribunal Administratif de Toulouse a annulé en juin 2019 le PERM de Couflens. L’État et Variscan Mines SAS se sont pourvus séparément en appel en demandant préalablement à l’appel sur le fond, un sursis à exécution. La CAA de Bordeaux a fixé la date de l’audience : 19 mai 2020 «
Impacts de l’exploitation minière – 8 mai 2020 – SystExt
» A quelques 300 km au sud-est de Marrakech se situe la commune d’Imider, dont les populations vivent essentiellement de l’activité agricole vivrière. Dans cette région caractérisée par un climat semi-désertique, la ressource en eau est rare et se trouve au cœur de conflits socio-environnementaux depuis de nombreuses années. Les eaux souterraines sont en effet exploitées pour l’alimentation d’une mine d’argent-mercure installée dans la zone depuis 1969. D’après les populations locales, les pompages pour les besoins en eau de la mine seraient à l’origine de diminutions de débits et de tarissements des captages d’eau qu’elles utilisent.
En réponse à une sollicitation du collectif Mouvement sur la voie de 96 Imider, SystExt a mené une analyse des risques potentiels sur les eaux souterraines et de surface, comprenant deux volets : une étude bibliographique détaillée et une mission de terrain de deux jours en avril 2019. «
Nous, opposant.es à
l’extractivisme d’ici et d’ailleurs, avons la douleur de vous faire
part du décès de notre camarade James del Tedesco qui a combattu toute
sa vie l’industrie minière au Mexique et en France.
Il
y a près de trente ans, par un heureux hasard, James s’installait dans
le village de Cerro de San Pedro, située au Nord-Ouest du Mexique. Peu
après avoir acheté une maison, il s’informa
des sombres projets de l’entreprise Minera San Xavier (filiale de
l’entreprise canadienne New Gold). C’est ainsi qu’il s’engagea auprès du
FAO (Frente Amplio Opositor a MSX) contre cette industrie
mortifère. Peu enclin aux grands discours et préférant
l’action bien pensée, il engagea toute sa personne dans cette lutte au
point qu’il perdit plusieurs amis dont l’un fut assassiné sous ses yeux.
Mais
James a également beaucoup compté en France. Il a notamment joué un
rôle fondamental dans la construction du mouvement national contre
l’extraction minière. Le 21 juillet 2009, il
manifestait avec ses camarades devant l’ambassade du Canada au Mexique,
pays d’où proviennent la plupart des grandes compagnies minières. Le
lendemain, face au succès inattendu de cette mobilisation, Juan Carlos
Ruiz Guadalajara (un de ses amis) proposa de
décréter que le 22 juillet serait désormais la Journée internationale
contre les mines à ciel ouvert. Quelques mois plus tard, Mariano Abarca
Roblero, également présent lors du rassemblement, était assassiné au
Chiapas…
Quatre
ans plus tard, nous fûmes en France une poignée à suivre le mouvement
qui avait été initié en 2009 par James et ses camarades. Le 22 juillet
2013, une vingtaine de personnes se
regroupait à Tennie pour protester contre la reprise de l’extraction
minière dans la Sarthe et plus largement en France. Un an plus tard,
nous étions 500 à nous réunir dans la Creuse. Notre Jeannot (comme il
aimait appeler tous ceux qu’il croisait), revenu
du Mexique après avoir été menacé de mort, était présent. A l’âge de 72
ans il continuait le combat comme s’il en avait 20… L’année d’après,
rebelote et ainsi de suite jusqu’à la fin.
Conscients d’avoir perdu un compañero de lucha,
mais aussi et surtout un ami, nous avons tou.tes pleuré sa mort. Mais
nous nous sommes aussi senti.es honoré.es d’avoir connu ce
personnage haut en couleur qui est allé jusqu’au bout dans sa lutte.
James est mort les armes à la main : au plus haut de la crise sanitaire
que nous connaissons actuellement, il aidait les vieux du coin. Le
COVID-19, ce rejeton de la société industrielle
et capitaliste l’a emporté à l’âge de 78 ans.
Une
citation de Bertolt Brecht reprise par le chanteur cubain Silvio
Rodriguez résume peut-être mieux que nous ne l’avons fait ce que James
fut pour nous :
« Il
y a des hommes qui luttent un jour et ils sont bons, d’autres luttent
un an et ils sont meilleurs, il y a ceux qui luttent pendant de
nombreuses années et ils
sont très bons, mais il y a ceux qui luttent toute leur vie et ceux-là
sont les indispensables ».
Bertolt Brecht, La Mère ou Vie de la révolutionnaire Pélagie Vlassova de Tver, Scène 10 (1931)
Une« Montagne d’or » est sur les rails en Guyane. Mercredi, un nouveau projet de mine d’or a obtenu le vote de la commission départementale des mines.
La commission départementale des
mines de Guyane a donné un avis largement favorable aux prémices d’un
nouveau projet de mine d’or de taille industrielle, « Espérance »,
co-porté en Guyane par la compagnie minière américaine Newmont, a
indiqué mercredi l’un des membres de la commission.
« On a beau
dire que le dossier minier ne répond pas à la réglementation minière et
au code de l’environnement qui sont des préalables au renouvellement de
la concession, la commission a voté en faveur du dossier Espérance », a
contesté l’association Guyane nature environnement. La commission a voté
en faveur du renouvellement pour dix ans de la concession minière
située dans l’ouest de la Guyane, et de son extension. Le projet est
porté par Newmont associé à un opérateur local, la compagnie minière
Espérance (CME).
Ouverture programmée à 2025
Au
total, le projet a rassemblé 12 voix pour, dont le président de la
collectivité territoriale de Guyane et les services de l’État, 5 voix
contre (dont Guyane nature environnement, des représentants amérindiens
et le WWF), et deux absents.
Déjà présent au Suriname sur la mine
Merian, Newmont envisage l’ouverture d’une mine d’or à ciel ouvert en
2025 dans la commune d’Apatou, similaire au grand projet minier à
l’arrêt « Montagne d’or » porté par Nordgold-Columbus Gold.
Cette
nouvelle mine envisagée en pleine forêt, près d’un village du Maroni,
nécessiterait une usine à cyanuration et l’extraction de 20 millions de
m3 de roches pour creuser une fosse de 300 mètres de profondeur, sur
1,5 km de longueur pour un premier gisement de 65 tonnes d’or, selon les
documents de l’opérateur.À lire sur le sujet Projet minier. Coup de fièvre en Guyane (publié en août 2017)
Bruno Le Maire en faveur de Newmont-CME
« Les
perspectives d’exploitation sont encore incertaines », note la
Direction générale des territoires et de la mer de Guyane, précisant que
le ministre en charge des mines, Bruno Le Maire, s’est prononcé en
faveur du partenariat Newmont-CME.
C’est le conseil d’État qui
tranchera sur ce dossier par décret dans les prochains mois. En cas de
feu vert, les miniers seront ensuite dans l’obligation de demander une
autorisation administrative avant toute exploitation. « L’avis de
l’autorité environnementale » et une « enquête publique » seront alors
nécessaires, a indiqué la.
« Déforestation massive »
Pendant
30 ans, CME a exploité de l’or sur le site « Espérance » sans
autorisation d’ouverture de travaux miniers (AOTM) nécessaires pour un
encadrement technique par l’État. « Des demandes avaient été déposées »
auprès de l’administration ainsi qu’un « dossier de mise en conformité »
mais rien n’a abouti, se défend Carol Ostorero, directrice générale de
CME et présidente de la fédération des opérateurs miniers de Guyane.
« La
déforestation massive altère gravement la biodiversité, accélère les
changements climatiques » et favorise « l’émergence d’espèces vectrices
d’épidémies », a dénoncé dans un communiqué le collectif Or de question,
rassemblant 21 ONG opposées à l’extraction minière.
Chroniques syndicales internationalistes, l’émission
du Secrétariat International de la CNT. Vous pouvez la retrouver chaque
quatrième samedi du mois de 11h30 à 13h30 sur les ondes de Radio
Libertaire (89.4 FM en région parisienne / sur Internet partout dans le monde).
Au programme de l’émission du samedi 22 février : Entretien avec Niki Vassiropoulou, réalisatrice du documentaire « Nous ne vendrons pas notre avenir » sur la lutte d’une région contre l’implantation d’une mine d’or dans le nord-est de la Grèce.
En mai 2018, SystExt s’est rendu en Grèce, pays qui dispose à la fois d’un important passif minier et d’une actualité minérale dense. Le séjour a consisté en des visites de sites miniers (en activité, fermés ou encore réhabilités), enrichies de rencontres d’exploitants miniers, d’associations, d’élus ou encore de riverains de villages sinistrés. Complexe aurifère et polymétallique de Cassandra en Chalcidique, bassin charbonnier du « Western Macedonia Lignite Centre », mines de plomb et d’argent du Laurion, île de Milos dédiée aux minéraux industriels (roches, substances et minéraux non métalliques destinés à la fabrication des produits du quotidien) … SystExt revient sur ces territoires miniers au travers de trois reportages de terrain, étayés de recherches bibliographiques. Premier volet de la série : le complexe de Cassandra et la mine de Skouries.
Une synthèse de toutes les publications et supports produits, par SystExt et ses partenaires, est également disponible au lien suivant. Retrouvez d’ailleurs un passionnant récit de voyage par la journaliste Hélène FERRARINI, qui a accompagné l’équipe durant ce séjour.
L’assemblée générale prévue le 28 Mars est reportée.
Prenez soin de vous et des autres, à plus tard.
Samedi à Chambon-sur-Voueize
16h00 – Projection du film « Nous ne vendrons pas notre avenir » – soirée de soutien à la lutte contre les mines d’or en Grèce
Réalisé par Niki Velissaropoulou, le documentaire nous plonge dans le quotidien de «Dimitra et Garifalia, deux adolescentes, qui vivent au nord de la Grèce, dans la région paradisiaque de Chalcidique. Un projet de mine d’or à ciel ouvert menace leur région d’un désastre environnemental, économique et social colossal. Plongées au cœur du combat et de la crise, elles s’engagent aux côtes des habitants de la région pour préserver leur pays et revendiquer leur avenir. Avec innocence et dynamisme elles sont brutalement propulsées dans la vie adulte. »
Le film sera suivi d’un moment d’échange où sera évoqué la répression en cours, à l’encontre des opposants au projets miniers dans les skouries.
18h00 – Assemblée Générale Stopmines23
L’Assemblée Générale est un moment important dans la vie de notre association, nous espérons que vous serez présents. Ce sera l’occasion aussi de se donner des nouvelles des luttes du moment.
Après une première édition le 15 février dernier aux Plateaux Limousins, on remet ça le 14 mars prochain à La Lanterne à St-Goussaud (23), en collaboration avec l’association La Chateneide.
Nous accueillons pour ce 2e volet un nouveau plateau d’artistes solidaires, alors n’hésitez pas à (re)venir partager avec nous ce moment de fête et de solidarité.
Au programme dès 16h :
« La bedaine du ciel » – un spectacle de contes et mandoline, pour petits – à partir de 5 ans – et grand enfants, par Sandrine Gniady et Vincent Bresel ;
Des concerts avec Naswakara (batucada), Les Cathy’s (chanson), Sang Conteste (chanson « punk » acoustique) et Balazic (chanson trad’, klezmer) ;
Et pour finir la soirée une session mix techno prog’ avec Max.
Buvette et restauration sur place.
Entrée : PRIX LIBRE.
Tous les bénéfices de l’évènement seront reversés à l’association Montagne Accueil Solidarité (MAS) de Peyrelevade pour les aider dans leurs actions de solidarité. Aujourd’hui tous les jeunes qu’ils hébergent ne peuvent pas aller au lycée, faute de moyens, aidons-les pour qu’à la rentrée suivante, tous puissent être scolarisés !
France Inter – Secrets d’info (le 15-02-2020) – » En Alsace, en Ardèche et dans les Pyrénées-Atlantiques, l’activité humaine est soupçonnée de contribuer aux tremblements de terre. Les experts redoutent des séismes plus importants à venir. … Retour sur trois lieux emblématiques où l’homme pourrait avoir déclenché des tremblements de terre. »
Séisme de Strasbourg, en Alsace : un forage de géothermie sous surveillance
Le 12 novembre 2019, un séisme d’une magnitude de 3,1 sur l’échelle de Richter a été ressenti près de Strasbourg. Cette fois, c’est la géothermie profonde qui est potentiellement en cause. La géothermie consiste à récupérer la chaleur émise par la Terre pour se chauffer ou produire de l’électricité. Selon les spécialistes, la géothermie profonde à 5 000 mètres de profondeur est plus risquée que les autres. « À partir de ces profondeurs, on entre dans ce qu’on appelle la zone sismogénique naturelle, où peuvent se produire des tremblements de terre importants, explique Jean Schmittbuhl, directeur de recherche au CNRS à l’université de Strasbourg. Plus on va en profondeur, plus on augmente le risque.«
« La géothermie profonde provoque de la microsismicité induite à des niveaux faibles, estime Xavier Arnoult, responsable de la géothermie à la DREAL (direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) dans le Grand Est. Notre but est justement d’essayer de la contrôler, de la surveiller et de pouvoir agir en conséquence. » Un arrêté préfectoral prévoit l’arrêt immédiat de la géothermie profonde, dès qu’un séisme supérieur à 2 est détecté. C’est ce qui s’est passé le 12 novembre 2019.
Un « essaim sismique »
Selon plusieurs sismologues, le site de Vendenheim-Reichstett exploité par la société Fonroche pourrait être à l’origine de ce séisme. Dans un rapport rendu le 20 novembre 2019, le groupe de travail de l’Institut national des sciences de l’univers (INSU) estime que le séisme du 12 novembre « est très probablement la conséquence mécanique » d’un « essaim » de sismicité provoqué cinq kilomètres plus au nord par l’activité géothermique de la société Fonroche.
« Plus d’une centaine de tremblements de terre d’une magnitude plus faible ont été enregistrés dans cette zone-là, relève Jean Schmittbuhl. Nous sommes maintenant sûrs que cela a démarré dans la nuit du 6 au 7 novembre pendant une période d’activité de tests hydrauliques sur le site de Fonroche. C’est un élément de coïncidence fort. » « Cette surpression d’eau a migré un peu plus loin, et c’est dans cet essaim sismique secondaire qu’est apparu un séisme un peu plus gros, ajoute Pascal Bernard de l’Institut de physique du globe de Paris. Ila probablement eu lieu sur une faille préexistante connectée à la zone où se situe le forage de Fonroche.
Alors que le dossier de ce projet de mine est sur le bureau du
ministre de l’économie et des finances en attente de sa décision, un
rassemblement citoyen s’est déroulé ce samedi 1er février à l’appel du
collectif Stop Mines 81. Ce sont près de 200 personnes qui ont bravé
cette fraîche et humide matinée hivernale pour marquer leur opposition, à
proximité de l’endroit supposé des éventuelles installations minières
(Stockages de déchets miniers et entrée de la mine,…).
Plus que jamais restons mobilisés. Déterminés, oui ! Des terres minées, non !
Nouvelles poursuites judiciaires contre 21 opposants aux mines d’or
« Vingt et une nouvelles convocations ont été distribuées aux habitants en lutte contre l’installation de la mine en Chalcidique. Deux nouveaux procès auront lieu en Novembre 2020, pour des actions de blocage de la montagne ! Les chefs d’inculpation sont outrage à l’état grec, trouble à l’ordre public, perturbation en réunion d’un lieu de travail et même violence en réunion, alors même que leurs actions étaient pacifiques! »
En novembre 2019, trois membres du mouvement SOS Chalcidique ont été poursuivis en justice pour avoir participé à un sit-in contre le projet de mine d’or à ciel ouvert de Skouries (dans le nord de la Grèce).
Ils n’ont évidemment pas les moyens de rembourser les frais d’avocats qui représentent plusieurs fois le montant de leur salaire mensuel !
Les trois opposants s’ajoutent à la longue liste des victimes de la répression qui s’abat sur tous ceux qui osent résister à la machine extractiviste. Depuis le début de la lutte contre l’entreprise canadienne « Eldorado Gold Corporation » et son projet mortifère, 500 personnes ont été attaquées en justice pour des motifs semblables.
Stop à la répression ! Vive la solidarité internationale contre l’extractivisme et son monde !
Vous pouvez soutenir la lutte contre l’extraction minière en Grèce en faisant un don :
par chèque, à l’ordre de Stopmines23, en envoyant un courrier à l’adresse suivante : Stopmines23 – Sugeres Le terrier – 23600 Boussac Bourg.
Merci !
Pour tout renseignement n’hésitez pas à écrire à : niki_velis@yahoo.gr ou contact@stopmines23.fr
Pour en savoir plus sur la lutte contre la mine de Skouries :
Bande annonce du documentaire « Nous ne vendrons pas notre avenir », de Niki Velissaropoulou, qui a filmé pendant 5 ans la lutte des habitants de la région et particulièrement la jeunesse contre ce projet minier :
Three members of the SOS Chalkidiki movement are being prosecuted for participating in a sit-in against the Skouries open-pit gold mine project (in northern Greece).
They obviously can not afford to reimburse lawyers’ fees which represent several times the amount of their monthly salary!
The three opponents are added to the long list of victims of the repression that is falling on all those who dare to resist the extractivist machine. Since the start of the fight against Eldorado Gold Corporation and its deadly project, 500 people have been sued for similar reasons.
You can support the fight against mining in Greece by making a donation to the association Stopmines23 :
Stop the repression! Long live international solidarity against extractivism and its world!
Ακόμα μία δίκη εναντίον τριών μελών του κινήματος κατά της εξόρυξης χρυσού στις Σκουριές. Η κατηγορία; Καθιστική διαμαρτυρία!
Από
την αρχή του αγώνα η καταστολή του κινήματος είναι το κύριο μέλημα
εταιρείας και κράτους. Έχουνε φτάσει πλέον περί τα 500 τα μέλη του
κινήματος που έχουν δικαστεί
και συνεχίζουν να δικάζονται.
Στηρίξτε οικονομικά τους αγωνιστές και βοηθήστε το κίνημα στον αγώνα του κατά της εξόρυξης χρυσού κάνοντας μία δωρεά στην ένωση Stopmines23 :
Projection du film mercredi 19 février à 19h30 au CICP (21 ter rue Voltaire Paris 11e) en présence de la réalisatrice Niki Velissaropoulou ; débat après le film ; soirée de soutien à des opposants aux mines d’or en Grèce, trois membres du mouvement SOS Chalcidique qui sont poursuivis en justice pour avoir participé à un sit-in contre le projet de mine d’or à ciel ouvert de Skouries.
« Dimitra et Garifalia, deux adolescentes, vivent au nord de la Grèce, dans la région paradisiaque de Chalcidique. Un projet de mine d’or à ciel ouvert menace leur région d’un désastre environnemental, économique et social colossal. Plongées au cœur du combat et de la crise, elles s’engagent aux côtes des habitants de la région pour préserver leur pays et revendiquer leur avenir. Avec innocence et dynamisme elles sont brutalement propulsées dans la vie adulte. »
Soirée de soutien à des opposants aux mines d’or en Grèce, trois membres du mouvement SOS Chalcidique qui sont poursuivis en justice pour avoir participé à un sit-in contre le projet de mine d’or à ciel ouvert de Skouries. Ils n’ont évidemment pas les moyens de rembourser les frais d’avocats qui représentent plusieurs fois le montant de leur salaire mensuel ! Ces trois opposants s’ajoutent à la longue liste des victimes de la répression qui s’abat sur tous ceux qui osent résister à la machine extractiviste. Depuis le début de la lutte contre l’entreprise canadienne « Eldorado Gold Corporation » et son projet mortifère, 500 personnes ont été attaquées en justice pour des motifs semblables.
Nous vous invitons à venir partager un moment de fête et de solidarité, le 15 février prochain aux Plateaux Limousin, au Villard (près de Royère-de-Vassivière), à partir de 16h. Tous les bénéfices de l’évènement seront reversés à l’association Montagne Accueil Solidarité (MAS) de Peyrelevade pour les aider dans leurs actions de solidarité. Aujourd’hui tous les jeunes qu’ils hébergent ne peuvent pas aller au lycée, faute de moyens, aidons-les pour qu’à la rentrée suivante, tous puissent être scolarisés !
Au programme : contes, pour petits et grand enfants, conférence gesticulée, concerts (musique du monde, chanson, punk-rock)…
Buvette et restauration sur place.
Entrée : prix libre.
+
[11/02-20/02] Exposition de Cyril Mukendi – Médiathèque Intercommunale d’Ussel
Dans le cadre de l’événement, la Médiathèque Intercommunale de Haute-Corrèze d’Ussel (19) accueillera l’exposition « La main de l’Homme : faire la paix, pas la mort » de l’artiste Cyril Mukendi du 11 au 20 février.
Cyril Mukendi est originaire du Congo, il est demandeur d’asile et vit actuellement au CADA de Peyrelevade. Il propose ici une série de peintures faites dans un contexte de précarité, qui interpellent l’Homme à se remettre en question sur le regard qu’il porte sur l’autre et ouvrir un débat sur le meilleur rapport qui devrait être entre humains sans distinction
Une présentation du travail de l’artiste aura lieu le 11 février à 17h, à la médiathèque.
Un second évènement est programmé à La Lanterne, à St-Goussaud (23), en collaboration avec l’association La Chateneide, plus d’infos très bientôt ! Mais vous pouvez déjà réserver votre 14 mars !
« La Guyane a une histoire écrite dans le sang, celui de l’extermination quasi totale des populations antérieures à l’invasion des colons, celui des siècles d’esclavage et celui des colonies pénitentiaires. Dans la continuité de ce chevauchement de périodes d’oppression et d’exploitation, la France cherche de nouvelles manières de tirer profit de ce territoire et, dans cette optique, l’industrie minière lui offre de quoi nourrir des ambitions vertigineuses. »
Avec l’intention de nuire à la Montagne d’or et au monde qui en a besoin, cet ouvrage est écrit par des individus profondément hostiles à toutes formes d’autoritarisme. C’est avec cette sensibilité que sont abordés la conquête du sous-sol de la Guyane réputée riche en or, son sol, sa géographie, ses populations et multiples réalités sociales. – Voyageant de ronds-points en villages, de bureaux d’études en sites miniers, c’est une part de ce pays et de ses complexités qui tente d’être mise en mots avant de tirer les fils d’un entrelacs macabre : ceux de l’extraction minière qui s’intensifie sur ce territoire.
Tous les bénéfices de l’évènement seront reversés à l’association MAS (Montagne Accueil Solidarité) de Peyrelevade (19) pour les aider dans leurs actions de solidarité envers les migrants, et notamment à payer les frais de scolarisation des jeunes qu’ils hébergent. Aujourd’hui tous ne peuvent pas aller au lycée, faute de moyen.
C’est le site le plus pollué de France. Les taux d’arsenic et de divers métaux lourds dans la terre et les cours d’eau sont 60 fois supérieurs à la normale. La mine d’or de Salsigne a été exploitée pendant plus d’un siècle de 1892 à 2004
Les Echos – par Laurent Marcaillou Publié le 20 déc. 2019
Les
Australiens ont filé à l’anglaise, il ne reste presque plus rien dans
l’ancienne mine de Salau, à Couflens en Ariège. Leur projet devait être
le point de redémarrage de la prospection en France, la situation
actuelle ressemble à un point final. L’annulation du permis de recherche
de tungstène par le tribunal administratif de Toulouse, le 28 juin, a
mis à mal les nouvelles ambitions minières de la France. La justice a
considéré que les porteurs du projet n’avaient pas l’assise financière
pour investir les 25 millions d’euros prévus dans l’exploration quand
ils ont obtenu le permis en 2016.
L’Etat et la société ont fait appel cet été, mais Apollo Minerals a quitté les lieux sans attendre le jugement. Sa filiale Mines du Salat, chargée de l’exploration, a été mise en liquidation judiciaire le 28 octobre. Les ventilateurs installés dans les galeries et le matériel ont été enlevés.
franceinfo – Anne-Laure Barral Radio France – le 20/12/2019
Le tremblement de terre du Teil en Ardèche le 11 novembre dernier a-t-il été provoqué par la carrière qui se trouve sur cette commune ? Alors que la préfecture de l’Ardèche vient d’autoriser la reprise de son activité, un rapport scientifique publié hier montre qu’elle a joué un rôle dans le déclenchement de ce séisme…
Les experts du CNRS, de Géoazur, de l’IRD, de l’université de Montpellier voulaient savoir si la carrière du groupe Lafarge au Teil avait pu déclencher ou aggraver le tremblement de terre du 11 novembre. Un séisme inhabituel d’une forte magnitude 5, proche de la surface et avec peu de répliques. Leur rapport dit en substance que ce séisme se serait produit un jour ou l’autre, sans doute dans 10 000 ou 100 000 ans parce qu’il y a bien une faille à proximité, celle de Rouvière, mais il précise aussi que la carrière a sans doute déclenché le moment où il s’est produit.
Radio Libertaire 03-11-2019 Podcast de la première émission Radio d’Addoc « On a déjà traité le sujet ! »
Pour cette première émission, nous avons choisi comme sujet : Terres en lutte. Et nous vous proposons de découvrir 4 films documentaires qui « traitent » chacun à sa manière ce « sujet » de la terre exploitée et de ceux qui y vivent. Face à des projets industriels, miniers ou immobiliers, les populations locales sont d’abord dépassées, partent souvent en lutte et parfois gagnent même la partie !
– C’est pas fini ! d’Anne de Galzain – Nous ne vendrons pas notre avenir de Niki Velissaropoulou – A ciel ouvert d’Inès Compan – La terre en morceaux d’Ariane Doublet
Le drame s’est produit vendredi dans la région amazonienne d’Arariboia, dans l’Etat du Maranhão, l’un des plus touchés par les feux et l’exploitation forestière illégale. Ce défenseur de la forêt s’opposait à l’exploitation illégale du bois et à l’expansion agricole.
Au Brésil, les organisations indiennes déplorent l’assassinat
vendredi 1er novembre du militant Paulo Paulino Guajajara, froidement
tué par des trafiquants de bois. Ce père de famille, connu également
sous le nom de Kwahu Tenetehar, était l’un des responsables de l’ONG
Gardiens de la forêt, une organisation créée par les Indiens contre les
coupes illégales de bois et l’expansion agricole.
Le cinquième « gardien de la forêt » assassiné en trois ans
Surnommé « le loup », Paulo Paulino Guajajara avait 26 ans et il est le cinquième « gardien de la forêt » assassiné en trois ans. Cette organisation défend un territoire de 413 000 hectares sur lequel vivent près de 6 000 indiens Guajajara dans l’état du Maranhao, au nord-est du Brésil. Les Indiens Guajajara ont décidé en 2016 de lutter eux-mêmes contre les coupes illégales pratiquées par les trafiquants de bois, sans plus attendre l’action de la police. Ils patrouillent sans cesse sur leur territoire et quand ils découvrent un chantier dans la forêt, ils détruisent campement et matériel et remettent les trafiquants à la police. Leur action a été saluée par nombre d’organisations écologistes et a bien freiné le trafic illégal de bois dans la région.
« Nous n’avons plus l’Histoire avec nous » : entretien avec Jérôme Baschet – 12 septembre 2019 – ACTA
Nous avons réalisé cet entretien avec Jérôme Baschet à l’occasion de la sortie de son nouveau livre, Une Juste colère. Interrompre la destruction du monde, aux Éditions Divergences. Ce livre – qui contient à la fois un retour sur le mouvement des Gilets Jaunes (en particulier la centralité de la pratique du blocage, le refus de la représentation et l’invention de nouvelles formes d’auto-organisation populaire), des analyses sur les derniers développements d’un capitalisme néolibéral qui accélère toujours davantage le désastre écologique, ainsi que d’intéressantes propositions quant au renouvellement de la stratégie révolutionnaire – nous paraissait un excellent support pour aborder avec son auteur les problématiques les plus urgentes de la situation.